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Critique de LVI


Un étrange incident !


Son éditeur lui ayant demandé de créer un personnage féminin qui puisse devenir l'héroïne d'une série (les séries étant toujours plus vendeuses que des albums uniques), le dernier des Communards, j'ai nommé le libertaire Jacques Tardi, a donc donné naissance en 1976 à une féministe rentre-dedans du genre à ruer dans les brancards, j'ai nommé Mademoiselle Adèle Blanc-Sec, qui va devenir effectivement un personnage-culte et accompagner le révolutionnaire Tardi et nous-mêmes, son fidèle public, tout au long des années.


Dans ce premier volume des aventures de celle-ci (en 46 pages en couleur, ce qui n'est pas si fréquent que cela chez Tardi), nous ne savons pas encore trop qui est vraiment la belle demoiselle imaginée par notre créateur rebelle qui, dans le Paris de 1911, nous fait traverser musées et jardins et arpenter les toits de la ville ainsi que les pavillons sinistres de la rue Louis-Ferdinand Bardamu (!)à la recherche d'un ptérodactyle meurtrier, réveillé par un lyonnais aux pouvoirs surnaturels, et qui, depuis, écume le ciel parisien à la recherche de nourriture et que traquent non seulement les photographes et la police, mais aussi un célèbre chasseur particulièrement expérimenté, chargé bien sûr de mettre fin aux exactions de la bête…


La fin du volume est totalement ouverte et inscrit dès le départ les ‘Adèle Blanc-Sec' dans une logique de roman-feuilleton (à la Fantômas, Rouletabille, Arsène Lupin ou Harry Dickson) reposant avant tout sur des scénarios mystérieux et loufoques, et baignant dans une atmosphère de roman noir.


Si vous voulez en savoir plus, il n'y a pas d'autre issue à votre dilemme que de poursuivre dans votre voie et de lire la suite au plus vite : c'est la dure loi du feuilleton qui n'admet aucun compromis !
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