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Dans la lignée des précédents tomes, les aventures rocambolesques et fantastiques d'Adèle Blanc-Sec se poursuivent dans le Paris du début du XXème Siècle.
Cette aventure d'Adèle se déroule néanmoins sans... Adèle.
Plongée en hibernation par Félicien Mouginot en 1912, elle repose dans un pavillon parisien, dans un bloc de glace alors que l'Europe, en plein suicide collectif, se déchire dans les tranchées.
Narré par le savant Espérandieu, ce récit reprend les éléments et les personnages apparus dans les précédents volumes, mais aussi dans d'autres albums de l'auteur.
Un peu confus, ce récit nous fait faire des allers-retours entre Paris et le flat iron de New York.
On se sent parfois un peu désorienté et certaines longueurs rendent ce volume moins fluide et moins prenant que les précédents.
Cependant, ce récit constitue sans doute un prologue aux aventures à venir.
Les représentations du Paris des débuts du siècle passé restent cependant un vrai plaisir.
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Dans ce cinquième volet des aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, il est question : d'Adèle Blanc-Sec bien entendu, et de son réveil plus particulièrement, de la momie d'Adèle Blanc-Sec, de la Première Guerre Mondiale, d'un dénommé Lucien Brindavoine : "Moi, c'est BRINDAVOINE Lucien, mutilé volontaire, médaillé et pensionné de guerre", du diabolique professeur Dieuleveult, de la mafia, et d'une salamandre du Japon naturalisée et du secret qu'elle contient.

Si vous vous rappelez bien, Adèle Blanc-Sec était tuée à la fin de "Momies en folie", mais comme il n'était pas question de faire disparaître définitivement son héroïne, le brave Mouginot (qui a lui rencontré une mort tragique sans espoir de retour à la vie), aidé de la momie d'Adèle Blanc-Sec, avait mis au point une technique de conservation de notre pétillante Adèle afin de la ramener à la vie.
Mouginot a connu quelques contre-temps, enfin un plus particulièrement : il a été assassiné, ce qui fait qu'Adèle contient à dormir alors que dehors le monde s'étripe et que le sang coule à flot : "Elle dort alors que tout le monde se fait tuer et elle s'en fiche car elle ne sait même pas qu'il y a la guerre. Et même si elle l'avait su, elle s'en serait fichu autant que de la cathédrale d'Albi ou de la statue de Napoléon à Ajaccio.".
Du Caire, la momie d'Adèle Blanc-Sec va activer son réveil en choisissant le soldat Brindavoine.
Ce dernier va prendre son temps et ce n'est qu'en 1918 que cette histoire connaîtra son épilogue.
Entre temps, la mafia s'était intéressée aux travaux de Mouginot et espérait bien récupérer pour son profit ce formidable principe de vie éternelle, mais c'était sans compter sur l'intelligence et les moyens illimités dont dispose la momie : "La momie avait décidé que la méthode Mouginot ne profiterait ni à Coppola, ni à Lindenberg, ni à personne. Ce en quoi elle avait raison, l'humanité n'était pas prête à vivre éternellement car ce qui semblait la passionner avant tout, c'était sa propre destruction.".

C'est quand même assez gonflé de la part de Jacques Tardi de bâtir son histoire alors que son héroïne dort et est totalement absente de toute l'intrigue, physiquement parlant.
Mais c'est une franche réussite et j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les péripéties qui entourent le réveil d'Adèle Blanc-Sec.
L'intrigue est comme d'habitude bâtie finement, les rebondissements s'enchaînent les uns aux autres, il y a de l'humour et un narrateur qui sort toujours de l'ordinaire.
J'ai énormément apprécié l'humour et la malice contenus dans cette histoire, comme nommer Coppola un grand chef de la mafia en clin d'oeil au réalisateur du "Parrain".
Les hommes ne sont pas franchement représentés glorieusement, ils sont souvent lâches, manquent souvent de jugeote et certains sont carrément abjects, je pense particulièrement à Dieuleveult dont le seul but dans la vie est de détruire Adèle Blanc-Sec.
C'est un peu comme la publicité pour la MAF, il pense un jour l'avoir.
Mon seul petit regret, c'est que le personnage de Lucien Brindavoine est apparemment issu d'une autre oeuvre de Jacques Tardi, beaucoup de références y sont faites, or je n'ai pas eu l'occasion de lire cette bande dessinée et j'ai un peu eu l'impression que l'auteur se faisait plaisir mais que je passais à côté d'une bonne blague ou d'un fin jeu de mots.
Enfin, je ne vais pas m'arrêter à ce détail car il ne gêne en rien la lecture de cette bande dessinée.
Par contre même absente Adèle Blanc-Sec est au coeur de l'intrigue, et finalement je n'ai pas été déçue que ce personnage ne soit pas plus présent, c'est une bonne transition et d'un autre côté, Jacques Tardi a ainsi fait une ellipse autour de la Première Guerre Mondiale, une période de l'histoire qu'il a beaucoup traité par ailleurs dans ses autres bandes dessinées.

La conclusion à toute cette histoire est évidente : Adèle Blanc-Sec est morte, vive Adèle Blanc-Sec !
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Un tome aussi délirant que le précédent, on a vraiment basculé dans l'absurde. Mais ça fonctionne encore pas mal !
Toutefois, les multiples rappels à d'autres tomes (y compris des autres séries de Tardi) m'ont franchement fatigués. Idem pour l'espece de complexité inutile de l'histoire secondaire- soyons honnete, toute la politique autour, c'est franchement secondaire, tout le monde attend de voir ce qu'il va arriver à Adèle.
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La vérité ou presque !


Son éditeur lui ayant demandé de créer un personnage féminin qui puisse devenir l'héroïne d'une série (les séries étant toujours plus vendeuses que des albums uniques), le dernier des Communards, j'ai nommé le libertaire Jacques Tardi, a donc donné naissance en 1976 à une féministe rentre-dedans du genre à ruer dans les brancards, j'ai nommé Mademoiselle Adèle Blanc-Sec, qui va devenir effectivement un personnage-culte et accompagner le révolutionnaire Tardi et nous-mêmes, son fidèle public, tout au long des années.


C'est le cinquième volet (datant de 1981 et toujours en 46 pages en couleur, mais malheureusement pas plus prenant que le précédent) des aventures de la belle écrivaine curieuse de tout ; et c'est le premier sans elle, puisqu'Adèle hiberne depuis 1912 et que tout tourne autour de Lucien Brindavoine, le héros d''Adieu Brindavoine', chargé de la ramener à la vie (ce qui sera chose faite en 1918) ; ce qui nous vaut une fois de plus une histoire de portes qui s'ouvrent toutes seules, de cryptes humides et de statue qui parle avec le retour de l'infâme Otto Lindenberg, le maître d'Iron City (voir ‘Adieu Brindavoine') et une seconde incursion dans les tranchées de la première guerre mondiale après celle de ‘La fleur au fusil' qui complète l'album ‘Adieu Brindavoine'.


Apparemment toujours encore à court d'idées, Tardi en reprend d'autres (qui sortent d'autres albums) et raconte une histoire qui tourne considérablement en rond, mais annonce les futurs albums à venir sur la ‘grande guerre' : c'est un peu un album bouche-trou !


Si vous aimez vraiment les aventures d''Adèle Blanc-Sec', vous continuerez probablement d'insister, mais désormais il faut quand même s'accrocher un peu pour arriver à trouver le tout vraiment intéressant !
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Alors qu'Adèle avait fini dans un triste état dans le tome précédent, la “glorieuse guerre”de 1914 avait éclaté et tout le monde était parti la fleur au fusil en jurant que ce serait la “der des der”. Oui mais que vont devenir les aventures de la belle Adèle ?
Et qui est ce fameux Lucien Bindavoine ?
Avec cet album, Tardi donne un nouvel élan à ses aventures et ce n'est pas plus mal. de nouveaux personnages, de nouveaux événements, on en rêvait tous…
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Une aventure d'Adèle Blanc-Sec sans Adèle ... Elle dort pendant tout cet épisode ... Pourra-t-on la ranimer ? Et que fait ici l'ancien soldat Brindavoine ?
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Cet album n'a rien à voir avec les précédents, l'histoire est grandement politisé. L'auteur dénonce la guerre, le pouvoir grandissant des industriels qui se sert du peuple comme chaire à canon. Adèle est absente de ce volume, attendant sa renaissance.
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Pour une fois l'intrigue est relativement simple, et Tardi quitte la capitale et nous fait voir du pays. le point de vue pacifiste de Tardi y est largement développé.
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Dans cet album, Adèle étant endormie, c'est notre soldat l'héros de cette aventure, dans un scénario assez bien corsé et avec une intrigue qui tient en haleine.
Quant aux personnages, ils sont particulièrement ignobles.
Niveau dessin, on reconnaît toujours le talent de Tardi avec des couleurs un peu plus prononcées que les tomes précédents.
En conclusion, encore un bon moment passé dans cette aventure où on ne se lasse toujours pas.
Lien : http://univers-des-livres.ov..
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1917. Revenu de la guerre avec un bras en moins, Lucien Brindavoine s'abyme désormais dans l'alcool. Cryogénisée par Mouginot à la fin de Momies en folie, Adèle Blanc-Sec attend que l'on vienne la réveiller. Pendant ce temps, à travers la planète, des industriels et des chefs religieux organisent un complot pour contrôler le monde. Et Dieuleveult, le savant fou, poursuit Adèle de sa haine implacable.

Ce que j'ai apprécié dans cette série :
- le personnage d'Adèle Blanc-Sec, femme qui ne sourit jamais et fume comme un sapeur. Autour d'elle les cadavres s'accumulent sans que cela semble la toucher.
- le décor du Paris des années 1920.
- Les scénarios à la roman-feuilleton, qui partent dans tous les sens et l'habileté de l'auteur à trouver des débouchés à des situations totalement délirantes.

- La morale anarchisante de l'ensemble : critique de l'autorité sous toutes ses formes, armée, police...
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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