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Adèle Blanc-Sec - BD tome 5 sur 10
EAN : 9782203305069
50 pages
Casterman (19/10/1993)
3.81/5   197 notes
Résumé :
Dans cet album, nous suivons les tribulations de Lucien Brindavoine, chargé par la momie d'Adèle Blanc-Sec de réveiller cette dernière alors cryogénisée. Mais cette mission se révèle loin d'être simple pour Lucien : entre la guerre qui fait rage, l'alcoolisme qui l'affaiblit, le Professeur Dieuleveult qui cherche par tous les moyens à tuer Adèle, la mafia... Lucien rencontrera bien des obstacles. Pourra-t-il remplir sa mission ?
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Dans ce cinquième volet des aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, il est question : d'Adèle Blanc-Sec bien entendu, et de son réveil plus particulièrement, de la momie d'Adèle Blanc-Sec, de la Première Guerre Mondiale, d'un dénommé Lucien Brindavoine : "Moi, c'est BRINDAVOINE Lucien, mutilé volontaire, médaillé et pensionné de guerre", du diabolique professeur Dieuleveult, de la mafia, et d'une salamandre du Japon naturalisée et du secret qu'elle contient.

Si vous vous rappelez bien, Adèle Blanc-Sec était tuée à la fin de "Momies en folie", mais comme il n'était pas question de faire disparaître définitivement son héroïne, le brave Mouginot (qui a lui rencontré une mort tragique sans espoir de retour à la vie), aidé de la momie d'Adèle Blanc-Sec, avait mis au point une technique de conservation de notre pétillante Adèle afin de la ramener à la vie.
Mouginot a connu quelques contre-temps, enfin un plus particulièrement : il a été assassiné, ce qui fait qu'Adèle contient à dormir alors que dehors le monde s'étripe et que le sang coule à flot : "Elle dort alors que tout le monde se fait tuer et elle s'en fiche car elle ne sait même pas qu'il y a la guerre. Et même si elle l'avait su, elle s'en serait fichu autant que de la cathédrale d'Albi ou de la statue de Napoléon à Ajaccio.".
Du Caire, la momie d'Adèle Blanc-Sec va activer son réveil en choisissant le soldat Brindavoine.
Ce dernier va prendre son temps et ce n'est qu'en 1918 que cette histoire connaîtra son épilogue.
Entre temps, la mafia s'était intéressée aux travaux de Mouginot et espérait bien récupérer pour son profit ce formidable principe de vie éternelle, mais c'était sans compter sur l'intelligence et les moyens illimités dont dispose la momie : "La momie avait décidé que la méthode Mouginot ne profiterait ni à Coppola, ni à Lindenberg, ni à personne. Ce en quoi elle avait raison, l'humanité n'était pas prête à vivre éternellement car ce qui semblait la passionner avant tout, c'était sa propre destruction.".

C'est quand même assez gonflé de la part de Jacques Tardi de bâtir son histoire alors que son héroïne dort et est totalement absente de toute l'intrigue, physiquement parlant.
Mais c'est une franche réussite et j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les péripéties qui entourent le réveil d'Adèle Blanc-Sec.
L'intrigue est comme d'habitude bâtie finement, les rebondissements s'enchaînent les uns aux autres, il y a de l'humour et un narrateur qui sort toujours de l'ordinaire.
J'ai énormément apprécié l'humour et la malice contenus dans cette histoire, comme nommer Coppola un grand chef de la mafia en clin d'oeil au réalisateur du "Parrain".
Les hommes ne sont pas franchement représentés glorieusement, ils sont souvent lâches, manquent souvent de jugeote et certains sont carrément abjects, je pense particulièrement à Dieuleveult dont le seul but dans la vie est de détruire Adèle Blanc-Sec.
C'est un peu comme la publicité pour la MAF, il pense un jour l'avoir.
Mon seul petit regret, c'est que le personnage de Lucien Brindavoine est apparemment issu d'une autre oeuvre de Jacques Tardi, beaucoup de références y sont faites, or je n'ai pas eu l'occasion de lire cette bande dessinée et j'ai un peu eu l'impression que l'auteur se faisait plaisir mais que je passais à côté d'une bonne blague ou d'un fin jeu de mots.
Enfin, je ne vais pas m'arrêter à ce détail car il ne gêne en rien la lecture de cette bande dessinée.
Par contre même absente Adèle Blanc-Sec est au coeur de l'intrigue, et finalement je n'ai pas été déçue que ce personnage ne soit pas plus présent, c'est une bonne transition et d'un autre côté, Jacques Tardi a ainsi fait une ellipse autour de la Première Guerre Mondiale, une période de l'histoire qu'il a beaucoup traité par ailleurs dans ses autres bandes dessinées.

La conclusion à toute cette histoire est évidente : Adèle Blanc-Sec est morte, vive Adèle Blanc-Sec !
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Dans la lignée des précédents tomes, les aventures rocambolesques et fantastiques d'Adèle Blanc-Sec se poursuivent dans le Paris du début du XXème Siècle.
Cette aventure d'Adèle se déroule néanmoins sans... Adèle.
Plongée en hibernation par Félicien Mouginot en 1912, elle repose dans un pavillon parisien, dans un bloc de glace alors que l'Europe, en plein suicide collectif, se déchire dans les tranchées.
Narré par le savant Espérandieu, ce récit reprend les éléments et les personnages apparus dans les précédents volumes, mais aussi dans d'autres albums de l'auteur.
Un peu confus, ce récit nous fait faire des allers-retours entre Paris et le flat iron de New York.
On se sent parfois un peu désorienté et certaines longueurs rendent ce volume moins fluide et moins prenant que les précédents.
Cependant, ce récit constitue sans doute un prologue aux aventures à venir.
Les représentations du Paris des débuts du siècle passé restent cependant un vrai plaisir.
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La vérité ou presque !


Son éditeur lui ayant demandé de créer un personnage féminin qui puisse devenir l'héroïne d'une série (les séries étant toujours plus vendeuses que des albums uniques), le dernier des Communards, j'ai nommé le libertaire Jacques Tardi, a donc donné naissance en 1976 à une féministe rentre-dedans du genre à ruer dans les brancards, j'ai nommé Mademoiselle Adèle Blanc-Sec, qui va devenir effectivement un personnage-culte et accompagner le révolutionnaire Tardi et nous-mêmes, son fidèle public, tout au long des années.


C'est le cinquième volet (datant de 1981 et toujours en 46 pages en couleur, mais malheureusement pas plus prenant que le précédent) des aventures de la belle écrivaine curieuse de tout ; et c'est le premier sans elle, puisqu'Adèle hiberne depuis 1912 et que tout tourne autour de Lucien Brindavoine, le héros d''Adieu Brindavoine', chargé de la ramener à la vie (ce qui sera chose faite en 1918) ; ce qui nous vaut une fois de plus une histoire de portes qui s'ouvrent toutes seules, de cryptes humides et de statue qui parle avec le retour de l'infâme Otto Lindenberg, le maître d'Iron City (voir ‘Adieu Brindavoine') et une seconde incursion dans les tranchées de la première guerre mondiale après celle de ‘La fleur au fusil' qui complète l'album ‘Adieu Brindavoine'.


Apparemment toujours encore à court d'idées, Tardi en reprend d'autres (qui sortent d'autres albums) et raconte une histoire qui tourne considérablement en rond, mais annonce les futurs albums à venir sur la ‘grande guerre' : c'est un peu un album bouche-trou !


Si vous aimez vraiment les aventures d''Adèle Blanc-Sec', vous continuerez probablement d'insister, mais désormais il faut quand même s'accrocher un peu pour arriver à trouver le tout vraiment intéressant !
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Un tome aussi délirant que le précédent, on a vraiment basculé dans l'absurde. Mais ça fonctionne encore pas mal !
Toutefois, les multiples rappels à d'autres tomes (y compris des autres séries de Tardi) m'ont franchement fatigués. Idem pour l'espece de complexité inutile de l'histoire secondaire- soyons honnete, toute la politique autour, c'est franchement secondaire, tout le monde attend de voir ce qu'il va arriver à Adèle.
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Alors qu'Adèle avait fini dans un triste état dans le tome précédent, la “glorieuse guerre”de 1914 avait éclaté et tout le monde était parti la fleur au fusil en jurant que ce serait la “der des der”. Oui mais que vont devenir les aventures de la belle Adèle ?
Et qui est ce fameux Lucien Bindavoine ?
Avec cet album, Tardi donne un nouvel élan à ses aventures et ce n'est pas plus mal. de nouveaux personnages, de nouveaux événements, on en rêvait tous…
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
p.41.
Messieurs, voici donc réunis ici un ou plusieurs représentants de toutes les nations du monde. Certains, venus de pays riches et industrialisés comme ceux d'Europe, et d'autres, venus de pays pauvres comme ceux d'Afrique ou d'Asie. Vous êtes ici parce que vous avez accepté de construire ce siècle ! Aucun d'entre vous, ici présent, n'est négligeable. Tous, vous êtes influents. Non des gouvernements ou des monarques mais bien plus que cela : des industriels ou des chefs religieux, écoutés et respectés. C'est entre vos mains, entre nos mains que se trouve réellement le pouvoir. Ceux qui, élus par le peuple ou hissés sur un trône, semblent détenir les rênes de telle ou telle nation, ne sont que des pantins entre nos mains. Le pouvoir économique ou idéologique, apte à faire plier le monde, nous l'avons ! Ce pouvoir est tel que la majorité des êtres qui peuplent la planète nous vénèrent et nous enrichissent. Nous sommes en apparence derrière les chefs, démocratiquement élus ou non, mais les véritables décisions sont prises par nous seuls.
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Le lundi 11 novembre 1918 à 11 h, l'armistice était signé dans un wagon. La 1ère guerre mondiale prenait fin.
Bilan :
10 millions de morts de presque toutes les nations du globe,
750 000 tonnes de chair et d'os,
13 tonnes de cervelles, 47 millions 500 000 litres de sang
et 46 millions d'années de vie qui ne seront jamais vécues !
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p.4.
Ils y allaient tous pour défendre la Patrie en danger. Ils gagnèrent des médailles et des morceaux de ferraille qui vinrent se ficher profondément dans leur chair, entraînant la mort... Oui, mais une mort glorieuse... Pour la France...Beaucoup de monde y resta, les deux pieds dans la boue et les tripes à l'air : des Allemands, des Marocains, des Belges, des Algériens, des Anglais, des Serbes, des Américains, des Sénégalais, des Turcs, des Indous, des Russes, des Italiens, des Hongrois, des Français, des Tonkinois, des Autrichiens... et j'en oublie. 10 millions, en tout !
Ce fut la première guerre mondiale, la Grande Guerre, celle de 14-18. Plus tard, on dressa de grotesques monuments pour dire combien ce carnage fut beau, les combattants héroïques et leur sacrifice inutile.
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Et Adèle BLANC-SEC, pendant tout ce temps, où est-elle ? Infirmière à l'arrière soulageant les souffrances du poilu ?…
Elle dort tranquillement dans un bloc de glace maintenue en hibernation depuis 1912 par Félicien MOUGINOT. Elle dort alors que tout le monde se fait tuer et elle s'en fiche car elle ne sait même pas qu'il y a la guerre.
Et même si elle l'avait su, elle s'en serait fichu autant que de la cathédrale d'Albi ou de la statue de Napoléon à Ajaccio.
Elle dort dans le pavillon de MOUGINOT à Paris…
MOUGINOT savait comment la ramener à la vie, c'est la momie d'Adèle BLANC-SEC qui lui avait dit comment procéder, mais MOUGINOT est mort et la momie est rentrée au Caire… Alors, qui va s'occuper d'Adèle ?
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La momie avait décidé que la méthode Mouginot ne profiterait ni à Coppola, ni à Lindenberg, ni à personne. Ce en quoi elle avait raison, l'humanité n'était pas prête à vivre éternellement car ce qui semblait la passionner avant tout, c'était sa propre destruction.
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Videos de Jacques Tardi (88) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jacques Tardi
La brillantez que genera la obra de los grandes artistas los aísla en una genialidad aparentemente solitaria. Pero esto no es así. Todos ellos llegaron a su arte admirando, a veces copiando, la obra de sus predecesores antes de emprender su propio camino. Escuchar a los artistas hablar de sus predecesores, que han tenido un profundo impacto en ellos, es una buena manera de hacerse una idea de su cultura gráfica. Aquí proponemos descubrir una generación de artistas a través de los ojos de la siguiente. Tomando prestado el título de uno de los primeros libros de PLG, Anabel Colazo, Kim y Paco Roca nos hablarán cada uno de los autores que les iniciaron en el cómic, y que les han acompañado. Y nos mostrarán las imágenes.
Nos cruzaremos con Dan Barry (más que con Alex Raymond), Harold Foster, Frank Robbins, los ilustradores de Mad, Richard Corben, la pandilla de El Juves, Tardi, Peyo, Kasumi Yasuda, Vittorio Giardino, Ambros, Francisco Ibáñez, Albert Uderzo, Jack Kirby, Moebius, Bruce Tim, Jaime Hernández, Hayao Miyazaki, además de películas, series, novelas y videojuegos...
Los tres artistas pertenecen a generaciones diferentes, pero, por supuesto, tienen distintas fuentes de inspiración, lo que da lugar a una interesante confrontación. La conversación, iniciada durante las mesas redondas de SoBD 2023, está dirigida por Manuel Barrero.
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