Rassurez-vous, ce n'est pas un énième titre sur la Première guerre mondiale, exprès pour le centenaire.
Tardi n'a jamais eu besoin d'occasion spéciale pour montrer les horreurs dont les hommes sont capables (coupables ?)
Sous forme de nouvelles dessinées, ce n'est pas l'héroïsme tant loué que
Tardi met à l'honneur. C'est la peur, la boue, la mort. L'absurdité qui mène ces hommes à la mort, qui sont habitués au pire, parce que pour eux plus rien d'autre n'existe, ne peut exister ; la folie rôde.
Si les tranchées sont toutes françaises, ce n'est pas par exaltation patriotique ; tout simplement, ce sont celles qui sont les mieux connues de ce côté-ci du Rhin. Mais il ne fait aucun doute que les conditions de vie étaient les mêmes (moins de boue, peut-être ?)
J'espère que cette bande dessinée, avec Putain de guerre vont être mises à "l'honneur" en cette année souvenir de la première boucherie mécanisée. Parce qu'elles seront beaucoup plus efficaces que tous les discours qui pourront et seront fait.
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