Les troupes sont à bout. Au moindre signe de mutinerie, de rébellion, les armées n'hésitent pas à fusiller leurs propres soldats, pour l'exemple. Les généraux jouent aux échecs avec la vie de leurs hommes. Les militaires cachent les informations aux politiciens. le désastre économique commence aussi à se ressentir parmi la population civile. Les armées adoptent comme stratégie la destruction totale des troupes ennemies. Fin de l'année, les Etats-Unis déclarent à leur tour la guerre à l'Allemagne. le front russe s'effondre avec la révolution bolchevick.
De plus en plus, dans ce tome, nous ressentons la peur qu'ont pu éprouver les soldats. Peur de l'ennemi, peur de ses chefs de guerre, peur de la maladie, peur de la météo, peur des rats. Comment ne pas craquer, avoir envie d'en finir ?
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" Tu fermes ta gueule toute ta vie. La seule fois où tu l'ouvres, c'est quand tu meurs ", m'avais dit Lucien entre deux renvois d'une bave sanglante qui lui sortait par la bouche et par les trous de nez. C'était au " Ravin des enfants perdus ", tandis qu'il crevait dans mes bras. Il gueulait tout son soûl en cherchant son ventre qui n'existait plus.
Pertes françaises
Avril-octobre 1917
Morts et disparus : 167.000
Août-novembre 1917
Pertes italiennes :
Morts, disparus et prisonniers : 650.000 Pertes britanniques Juillet-novembre 1917 Morts et disparus : 250.000 Pertes allemandes 1917 Morts, disparus et prisonniers : 300.000
Ah ! Comme il porte beau dans son bel uniforme le général Nivelle ! Quand on pense qu'il y a des tas de types auxquels ça n'allait pas du tout, l'uniforme et qui sont morts de l'avoir porté !
On pataugeait dans les viscères. Nous étions abandonnés entre les pattes d'un individu incompétent et buté, haut placé dans la hiérarchie des assassins.
 Berlin, on ne bouffait plus que des navets mais comme Guillaume ne faisait pas encore la queue pour les patates, la guerre continuait.
La brillantez que genera la obra de los grandes artistas los aísla en una genialidad aparentemente solitaria. Pero esto no es así. Todos ellos llegaron a su arte admirando, a veces copiando, la obra de sus predecesores antes de emprender su propio camino. Escuchar a los artistas hablar de sus predecesores, que han tenido un profundo impacto en ellos, es una buena manera de hacerse una idea de su cultura gráfica. Aquí proponemos descubrir una generación de artistas a través de los ojos de la siguiente. Tomando prestado el título de uno de los primeros libros de PLG, Anabel Colazo, Kim y Paco Roca nos hablarán cada uno de los autores que les iniciaron en el cómic, y que les han acompañado. Y nos mostrarán las imágenes.
Nos cruzaremos con Dan Barry (más que con Alex Raymond), Harold Foster, Frank Robbins, los ilustradores de Mad, Richard Corben, la pandilla de El Juves, Tardi, Peyo, Kasumi Yasuda, Vittorio Giardino, Ambros, Francisco Ibáñez, Albert Uderzo, Jack Kirby, Moebius, Bruce Tim, Jaime Hernández, Hayao Miyazaki, además de películas, series, novelas y videojuegos...
Los tres artistas pertenecen a generaciones diferentes, pero, por supuesto, tienen distintas fuentes de inspiración, lo que da lugar a una interesante confrontación. La conversación, iniciada durante las mesas redondas de SoBD 2023, está dirigida por Manuel Barrero.
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