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Le Cri du peuple - BD (Tardi) tome 4 sur 4

Jacques Tardi (Illustrateur)Jean Vautrin (Antécédent bibliographique)
EAN : 9782203399310
80 pages
Casterman (07/10/2004)
4.14/5   169 notes
Résumé :
Polar, émotions fortes et intrigues rocambolesques sur fond d’Histoire en marche : tel est le grand œuvre mis en chantier par Tardi avec cette adaptation du roman de Jean Vautrin. L’occasion bien sûr de retracer l’extraordinaire et sanglante histoire de la Commune de Paris – ces quelques semaines au cours desquelles tout un peuple entreprit de vivre l’utopie sans attendre. Mêlant figures historiques et personnages de fiction, Tardi donne de ce moment fondateur de no... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Un quatrième volume, beaucoup plus aéré, moins noir avec du vrai dessin et surtout moins de texte.
L'explication par l'image.

C'est l'heure des bilans et des règlements de compte. On va vers le dénouement et il est temps d'expliquer la "petite histoire".

Et le scénario n'oublie pas de nous donner un aperçu des 20000 morts qu'a provoqué cette semaine "sanglante".
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Ce quatrième et dernier opus de la série va de l'incendie du château des Tuileries (24 mai 1871) aux derniers combats sanglants du Père Lachaise et à la fusillade contre le Mur des Fédérés (28 mai 1871). Il traite donc de la deuxième partie de la Semaine sanglante (21-28 mai).
Je suis désolé de dire que je lui retrouve les mêmes défauts que le précédent, ce qui malheureusement me fait terminer cette série, pourtant si bien commencée, avec un sentiment mitigé.
Certes, la gouaille de Pantruche est toujours là, les phylactères bien (parfois trop) remplis et Tardi ne lésine pas sur les images choc pour montrer les atrocités commises par les Versaillais (et dans une moindre mesure, les représailles sur les otages par les Communards : on sent bien que ces deux-là ont choisi leur camp, ils l'assument pleinement et ce n'est pas moi qui irai leur reprocher).
Mais, pis encore que dans le tome 3, les héros ont littéralement disparu. Bassicoussé reste tout du long enfermé dans un garni à écouter Barthélémy lui déblatérer les évènements en détail (malgré ses sorties dans les rues, cet enfoiré en a d'ailleurs une connaissance omnisciente un peu suspecte pour le lecteur attentif). Tarpagnan est carrément aux abonnés absents et ne réapparaît que pour voir son pote se faire truffer de plomb, ou pour régler ses comptes avec Bassicoussé. Caf'conc n'existe plus non plus, sauf à la croiser une ou deux fois à conduire son ambulance hippomobile...
En bref, les auteurs mettent tout entier leur talent (indéniable) à narrer la fin de la Commune de Paris en long, en large et en travers, et en historiens.
Ce n'est clairement pas ce que j'étais venu chercher, et ce n'est pas non plus ce qui avait été entrepris dans les deux premiers tomes.
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Grandiose ! Après plus de 30 ans de carrière Tardi commet un chef-d'oeuvre monumental. On connait l'histoire : la Commune, ses excès, ses massacres. Sur une base "historique", les auteurs (Vaurin le romancier, Tardi l'adaptateur) sont venus greffer une série de petites intrigues qui font traverser les protagonistes à travers ces évènements tragiques. Résultat, une gallerie de gueules cassées, d'âmes blanches, grises et noires et beaucoup de sang et de sueur. La construction est complexe avec des changements de narration osés (changement du sens de lecture et de point de vue), parfois bavarde quand Tardi se fait pédagogue et militant (le quatrième tome est pratiquement à charge contre les versaillais). Malgré ces tics, il y a un vrai souffle épique qui traverse ces 4 tomes noirs de charbon. Ce n'est pas un document historique, c'est de la grande BD tout simplement.
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Livre testament peut être !
Éloge funèbre que nous lisons dans la citation du "sémaphore de Marseille" d'Emile Zola, à propos du peuple de Paris :
"le bain de sang qu'il vient de prendre était peut être d'une horrible nécessité pour calmer certaines de ses fièvres. Vous le verrez grandir en sagesse et en splendeurs" !
L'histoire finit mal très mal, des morts, des milliers de morts.
D'un côté des centaines d'otages exécutés, 877 versaillais tués dans la bataille.
De l'autre le massacre d'au moins 20000 parisiens et fédérés.
Le prix de la pacification comme ils ont dit,
Pour que l'ordre, le travail et la sécurité règnent de nouveau
Le temps est venu des conseils de guerre et de la déportation.
Merci monsieur Vautrin de nous avoir rappelé l'histoire terrible de nos ancêtres communards et merci à monsieur Tardi de nous la mettre sous les yeux dans toutes son horreur !
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J'ai été attirée par le Cri du peuple par le coup de crayon et le sujet bien sûr. La Commune, cette période charnière de l'Histoire française souvent trop rapidement étudiée et vite oubliée. Malgré mon intérêt pour cette époque, j'ai parfois été un peu en reste à la lecture de ces volumes qui demandent une connaissance approfondie si l'on veut comprendre le décor de ces pages si noires. Malgré la longueur du texte que contient cette BD, certaines clefs manquent à ceux qui ne sont pas sinon spécialistes, au moins amateurs.
Par contre, le dessin m'a séduite tout au long. Il nous offre ce Paris de la fin du XIXe et de ceux qui l'habitent. Ces gens qui y vivent (ou survivent), simples et si profonds en même temps et leur gouaille inimitable...
Il me tarde de dénicher d'autres BD de ce type!
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Dans les quartiers reconquis par Versailles, j'ai vu des hommes semblables à ceux qu'on peut voir le dimanche à la sortie de la messe, des hommes respectables et attentifs à leurs épouses et à leurs enfants, enfoncer des goulots de bouteilles dans les bouches des cadavres et les vagins des mortes ... Émasculer des enfants, casser les nez à coups de pied, crever les yeux, éventrer les corps et faire du bout de leurs Cannes à pommeaux d'argent, des guirlandes de boyaux encore chauds !
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Je ne comprends pas que des hommes qui ont passé toute leur vie à combattre les errements du despotisme, une fois au pouvoir, s'empressent de tomber dans les mêmes fautes.
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Je ne comprends pas que des hommes qui ont passé toute leur vie à combattre les errements du despotisme, une fois au pouvoir, s'empressent de tomber dans les mêmes fautes.
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-Dans les quartiers reconquis par Versailles, j'ai vu des hommes semblables à ceux qu'on peut voir le dimanche à la sortie de la messe, des hommes respectables et attentifs à leur épouse et à leurs enfants, enfoncer des goulots de bouteilles dans les bouches des cadavres et les vagins des portes... Émasculer des enfants, casser les nez à coups de pied, crever les yeux, éventrer les corps et faire du bout de leurs cannes à pommeaux d'argent, des guirlandes de boyaux encore chauds !
-De paisibles Français, catholiques et patriotes... De braves gens, cruels, médiocres et délateurs !
-Ils ne m'auront pas ! Et je pourrai être avec le peuple encore, si le peuple est rejeté dans la rue et acculé dans la bataille.
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" La vérité est comme le soleil. Elle fait tout noir devant les yeux et ne se laisse pas regarder ! "
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Videos de Jacques Tardi (88) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jacques Tardi
La brillantez que genera la obra de los grandes artistas los aísla en una genialidad aparentemente solitaria. Pero esto no es así. Todos ellos llegaron a su arte admirando, a veces copiando, la obra de sus predecesores antes de emprender su propio camino. Escuchar a los artistas hablar de sus predecesores, que han tenido un profundo impacto en ellos, es una buena manera de hacerse una idea de su cultura gráfica. Aquí proponemos descubrir una generación de artistas a través de los ojos de la siguiente. Tomando prestado el título de uno de los primeros libros de PLG, Anabel Colazo, Kim y Paco Roca nos hablarán cada uno de los autores que les iniciaron en el cómic, y que les han acompañado. Y nos mostrarán las imágenes.
Nos cruzaremos con Dan Barry (más que con Alex Raymond), Harold Foster, Frank Robbins, los ilustradores de Mad, Richard Corben, la pandilla de El Juves, Tardi, Peyo, Kasumi Yasuda, Vittorio Giardino, Ambros, Francisco Ibáñez, Albert Uderzo, Jack Kirby, Moebius, Bruce Tim, Jaime Hernández, Hayao Miyazaki, además de películas, series, novelas y videojuegos...
Los tres artistas pertenecen a generaciones diferentes, pero, por supuesto, tienen distintas fuentes de inspiración, lo que da lugar a una interesante confrontación. La conversación, iniciada durante las mesas redondas de SoBD 2023, está dirigida por Manuel Barrero.
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