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EAN : 9782234084988
272 pages
Stock (02/01/2019)
3.63/5   90 notes
Résumé :
Est-ce Lorette, partie il y a sept ans sans laisser la moindre trace ni mot d'explication, qui se tient, en ce matin d'avril 2017, de l'autre côté du boulevard ? Hannah, sa mère, croit un instant l'apercevoir. Peut-être a-t-elle rêvé. Mais, dès lors, plus rien ne peut se passer comme avant : violent séisme intérieur, la vision a fait rejaillir tout ce qu'elle avait tenté d'oublier.
Ce même jour, plusieurs destins, chacun lié à Hannah, voient leur existence b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 90 notes
Encore fébrile de cette lecture puissante, vais-je trouver les mots pour laisser passer ce flot d'émotions qui m'assaillent...

C'est l'histoire d'une mère, Hannah, esseulée, perdue, souffrante car sa fille Lorette, dix-neuf ans est partie pour ne plus revenir. Sept ans que Hannah traîne sa douleur, elle erre dans les couloirs de la souffrance. Lorette... « si présente et si inconcevablement absente depuis des années. Plus elle ressent sa présence, plus elle ressent son absence, c'est ça, au fond, qui la tue lentement, jour après jour, nuit après nuit. »

Découpé en trois parties, on suit le présent de cette mère abandonnée, on retrouve ensuite sa vie auprès de Lorette et de son mari. On découvre les failles d'une famille, ses secrets, ses faiblesses, ses ombres. On retrouve enfin le présent précurseur de réponses, d'un peu de lumière.

C'est l'histoire d'un voyage dans les abysses de la Mélancolie.
Le temps qui passe et ne reviendra plus,
Le train qui ne passe qu'une fois,
La violence de la société, les lumières éteintes si ce n'est des bombes terroristes qui s'abattent au quatre coins de l'Europe,
L'amour qui ne suffit parfois plus,
Un plongeon en eaux troubles d'une famille piégée...

La mélancolie grince sa mélopée plaintive, les lumières dehors ferment les paupières, l'absence et le silence jouent sur des airs douloureux.

Un roman qui sonne juste malgré sa noirceur, comme un roman miroir sur les plaies. Étouffant, splendide, asphyxiant mais troublant et percutant.
Il pourrait sembler pessimiste mais est-ce pessimiste d'exprimer les choses telles qu'elles sont sans édulcorant. Parfois, c'est vrai, les lumières sont éteintes et tout s'habille de noir. C'est le propre de la souffrance. le soleil, lui, continuera sa danse jaune quoi qu'on en pense...

#Merci a NetGalley France pour l'envoi gracieux de ce très beau roman#
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Cela fait sept ans que sa fille est partie sans plus donner de nouvelles, lorsque Hannah croit soudain l'apercevoir en train de monter dans un bus. Aussitôt, c'est comme l'éclatement d'une bulle : tout ce qu'Hannah tentait désespérément de refouler au fond de sa mémoire revient brutalement à la surface. Au travers de prégnants flash-back, les souvenirs, angoisses, espoirs, blessures, affluent en un long tracé plein d'ombres, jusqu'à ce que, peu à peu, la conscience de l'impact d'un grave traumatisme familial se fasse dans son esprit et lui ouvre enfin de nouvelles perspectives : alors, Hannah commence à comprendre et à admettre pourquoi sa fille l'a quittée sans explication et ce qui l'empêche, elle, de vivre pleinement son existence.


Pourquoi n'ai-je pu ressentir de réelle sympathie pour les personnages, pourtant si humains ? Est-ce en raison de la mélancolie d'Hannah, dont la longue introspection a fini par me sembler pesante et déprimante malgré le cheminement de l'héroïne vers la résilience et la lumière ? Ou parce que je n'ai pas affronté de gaieté de coeur les thèmes, abordés avec une si grande justesse, du temps qui passe et du temps qui reste, de l'écoulement de la vie et des différentes chances qu'elle peut offrir et qu'il faut savoir saisir ?


Quoi qu'il en soit, même minant, jamais le récit n'est ennuyeux, et surtout, il est admirablement porté par l'évident talent littéraire de l'auteur. Sous l'apparent désordre des flash-back se cache une construction habile où chaque détail est soigneusement pesé, tandis que les longues phrases fluides et rythmées témoignent d'une très jolie plume, fine et sensible, toute en délicatesse et subtilité.


Laurence Tardieu signe ici un roman de grande facture, qui lui permet indéniablement de figurer dans la cour des grands, en tout cas parmi les écrivains à suivre.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Laurence Tardieu nous offre un superbe roman sur la culpabilité, les relations familiales et la résilience.

À l'arrêt de bus, en plein Paris, Hannah croit voir sa fille Lorette qui a disparu depuis sept ans sans explication. On imagine ce que cette vision fugace peut remuer d'émotions, même si la personne en question n'est peut-être qu'une silhouette ressemblant à Lorette. Des souvenirs, des sensations, une sorte d'analyse froide d'une période désormais révolue, lorsqu'ils étaient une famille.
Car visiblement, ce drame a cassé quelque chose dans sa façon de voir le monde, mais aussi dans sa façon d'être avec les autres. Amis ou mari, parents ou relations, personne ne peut comprendre et personne ne peut ressentir ce qu'elle endure. Elle n'a plus envie de faire semblant, d'aller à ce dîner où tout le monde prendra bien soin d'éluder le sujet, mais n'en pensera pas moins. Cette première partie, grave et mélancolique, est en quelque sorte un constat d'échec. D'autant que Paul a retrouvé Marie Minard, une amie d'enfance, qu'il n'avait pas revue depuis 25 ans et avec laquelle il s'imagine pouvoir vivre une autre vie, reconstruire une relation qui laisserait de côté ce passé si pesant, si présent.
Hannah tente alors de s'accrocher aux moments heureux. Dans les images qui reviennent, il y a la rencontre avec Paul, avec Philippe et Lydie, les vacances en famille dans la belle maison près d'Arcachon, les premiers pas de Lorette. Les chapitres s'égrènent alors en quelques dates qui sont autant de marqueurs de cette vie pleine d'espoirs et d'épreuves, mais offrant un avenir. 9 novembre 1989, le jour où ils ont assisté ensemble à la chute du mur de Berlin, où elle s'est demandée ce que cela pouvait faire pour des membres d'une famille séparés depuis si longtemps de pouvoir enfin se retrouver. Puis il y a eu la disparition de Mam, sa mère, la naissance de Lorette, 18 septembre 1990, et le terrible «baby blues» qui a suivi, le 12 juillet 1993 et les vacances à Arcachon, le 31 décembre 1999, un réveillon à oublier, puis le 14 juin 2001, le 13 mars 2004, le 3 novembre 2006, le 17 août 2009, leur dernier été ensemble et ce 7 avril 2017 où Paul décide partir…
Avec Hannah, le lecteur voit le temps finir par tout user, ce temps qu'elle aimerait parfois saisir.
Laurence Tardieu, d'une écriture subtile et sensuelle, rend au plus près la quête éperdue de femme frappée par le malheur, happée par une peine qui l'empêche de communiquer. Elle sait qu'on ne refait pas le chemin à l'envers. Mais on peut toujours avancer. La troisième partie de ce beau roman va nous le prouver et nous offrir de superbes pages qui, j'en prends le pari, vous marqueront durablement.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Sept secondes ou peut-être est-ce huit secondes provoquent un cataclysme dans la vie d'Hannah. Elle a cru voir Lorette. Lorette, c'est sa fille qui a disparu, il y a sept ans. Elle avait dix-neuf et un jour, elle est partie sans rien dire.


Deux bus se sont interposés entre la jeune fille qu'Hannah a vue et cette dernière. Elle ne sait pas si c'est son enfant.


Cette interrogation déclenche chez Hannah, un retour dans son passé. Elle revoit sa fille, mais aussi ceux qui lui manquent. Quelques dates sur plusieurs décennies vont nous conter la femme qu'elle est, ainsi que son histoire familiale.


Avec des mots plus poétiques que ce terme, Laurence Tardieu évoque la psychogénéalogie. Par petites touches, elle parle du poids du passé.


C'est aussi un roman sur la mélancolie. C'est profond et très touchant. Hannah revient sur le temps qui passe et sur la façon dont elle a vécu et interprété les évènements qui ont jalonné sa vie. Elle confie les espoirs et les tristesses qu'elle a en elle. Cette journée sera marquante pour elle, car c'est celle qui lui permet de se connaître et de s'accepter.


Ce livre traite de la disparition volontaire. de la difficulté pour les proches de comprendre le fait d'être quitté sans connaître la raison. C'est poignant. La douleur de cette mère est exprimée avec énormément de sensibilité.


D'autres thèmes forts sont abordés mais je préfère vous laisser les découvrir.


Malgré ces sujets douloureux, Nous aurons été vivants est une ode à la vie, au bonheur et à l'espoir.


J'avais déjà lu plusieurs livres de Laurence Tardieu et une fois encore, son écriture délicate m'a touchée. Mon seul regret, qui n'a rien à voir avec l'histoire, est de l'avoir lu en numérique. Je pense que j'aurais été encore plus imprégnée par les mots en le lisant au format papier. Je pense que j'aurais encore plus ressenti certains passages. L'écriture de Laurence Tardieu rime parfois avec la poésie. C'est vraiment une auteure que j'aime beaucoup et Nous aurons été vivants en est la confirmation.


Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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A travers Hannah nous entrons dans le domaine de l'intime. La disparition d'un enfant sans aucun motif, sans explication laisse la porte ouverte à tous les possibles. Après 7 ans de silence, l'apercevoir ou croire l'apercevoir sur le trottoir d'en face pendant quelques secondes lui offre la possibilité de transformer cette journée du 7 avril 2017 en une remontée des sentiments.

Lorette avait 20 ans lorsqu'elle est partie. Secrète, silencieuse mais parfois avec des accès de colère, elle a fermé la porte de l'appartement pour ne jamais revenir. Pas une lettre, pas un appel, le silence et tous ses possibles. La pire des situations, ne pas savoir. L'absence et le silence ont rempli la vie de ses proches. Essayer de comprendre, y a-t-il quelque chose à comprendre, est-on responsable, a-t-on raté une étape…..

Laurence Tardieu a divisé son roman en trois parties. Partir de cette apparition fugace qui va transformer cette journée en un voyage dans sa vie, car l'absence est toujours là, silencieuse mais présente, inexpliquée, à l'absence s'est ajouté le vide. Elle sent les souvenirs remontés, les émotions surgirent et elle décide de leur laisser la place, elle s'accorde le droit de les écouter, de les accepter.

Mais ce qu'elle finira sans doute par comprendre, et ce jour-là peut-être reviendra-t-elle, c'est que même en quittant tout on ne se quitte pas soi-même, encore moins sa propre histoire, celle d'où on vient…. (p159)

Dans la deuxième partie, Laurence Tardieu remonte le temps, explore les territoires des différents personnages, mêlant la vie de chacun à des moments marquants de mémoire collective qui ont bouleversé le monde comme leurs existences ont pu être bouleversées .

Le roman se termine sur cette journée du 7 avril 2017, qui ne sera définitivement pas une journée comme les autres, pour Hannah et pour d'autres.

Je ne m'attendais pas à être autant impliquée dans cette lecture. Laurence Tardieu provoque en nous une introspection de nos propres vies, de nos sentiments à travers ses personnages. Impossible de ne pas se sentir, à un moment ou à un autre, personnellement concerné par les flux de pensées et de conscience évoqués. Les liens familiaux, la maternité, le couple, les choix de vie, la créativité, l'amitié, l'absence, la mémoire, la mort etc.. tous ces thèmes sont abordés.

Etre honnête avec soi-même, accepter de regarder ses failles mais aussi de porter un regard indulgent sur les proches et sur nous-mêmes. Par petites touches l'autrice aborde ce qui constitue la vie mais aussi l'absence. Il y plane une douce mélancolie, un regard sur le passé impossible à changer mais à accepter, tous ces petits moments de vie qui ont construit ou détruit.

Pas de réponse, simplement un regard et un constat. Vivre et accepter ce que l'on est, ce qui construit parfois avec ses manques, avec les silences, les non-dits, avec les atavismes connus ou inconnus mais présents.

Les relations entre Hannah et Lorette ont connu des hauts et des bas : rien ne vous prépare à cet état, à cette responsabilité où il faut souvent s'adapter à l'autre, s'oublier parfois. Elles fluctueront entre découverte, complicité, silence et incompréhension au rythme des vies de chacune, de leurs caractères, de leurs évolutions, de leurs ressentis. Elles ont en commun un moyen créatif d'expression mais n'arriveront pas, comme souvent, à communiquer entre elles, à vraiment se connaître.

Le silence de l'absence mais aussi les silences du passé, du présent, ce que l'on tait pour ne pas avoir encore plus mal ou pour épargner l'autre, parce que l'on ne comprend pas, parce que l'on a pas toujours les clés.

Il y a dans l'écriture de Laurence Tardieu une douceur, qui permet d'aborder les grands sujets de la vie, les questionnements qui peuplent nos pensées, nos vies. On ne ressort pas indemne d'une telle lecture car elle provoque en nous un flot d'émotions, de sentiments. C'est une analyse de nos vies qui, malgré tout, même si elle n'apporte pas de réponses, permet d'y porter un regard et aussi d'avoir le sentiment d'être un peu moins seul à se débattre avec ces questions sans réponse.

Longtemps la vie paraît immensément longue mais un beau matin, c'est comme si les cartes avaient été rebattues dans la nuit et que ce qui nous était soudain donné à voir, c'est que cette sensation de temps infini devant soi n'était qu'une illusion, qu'en fait la vie est très brève. Et tu vois, l'enfance reste le terreau, le vivier. (p144)

Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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critiques presse (2)
LeFigaro
24 janvier 2019
Dans son neuvième roman, Nous aurons été vivants, Laurence Tardieu poursuit son travail d'exposition et d'analyse de la famille, des liens filiaux, ainsi que des tourments et des bonheurs de la vie conjugale.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeSoir
07 janvier 2019
« Nous aurons été vivants », le dernier roman de Laurence Tardieu est d’une justesse lumineuse.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Oh pourquoi la vision du mûrier vient-elle l'envahir alors que chaque pas sur ce trottoir est si difficile, elle a dit adieu à l'arbre il y a trente ans et elle le revoit soudain comme si elle l'avait quitté la veille, elle peut revoir le tronc, elle peut revoir la sève couleur miel qui a commencé d'y couler, comme figée en plein mouvement, elle peut revoir les branches, elle peut revoir les feuilles, elle peut même, lui semble-t-il, entendre leur bruissement lorsqu'une petite brise se lève, et sentir leur odeur légèrement sucrée, elle peut se souvenir de tout mais il n'est pas là, c'est à la fois la présence de l'arbre et son absence qu'elle ressent douloureusement, dans tout le corps, (...) présence et absence s'entremêlant comme si elles étaient toutes deux indissociables, parfaitement indissociables, deux faces inversées d'une même réalité. Est-ce cela qu'on appelle vivre ?
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Tu te rends compte qu'un jour on va mourir, on va disparaître, on va tous disparaître, ça me terrorise, j'ai peur, j'ai si peur, Simon. (...) on mourra tous, on nous mettra dans une boite, on mettra la boite dans un trou, et il ne restera rien de nous, on nous oubliera, tout le monde nous oubliera, quand j'essaie de penser à ça, Simon, quand j'essaie d'y penser, je me dis que je vais devenir folle, j'ai peur partout, dans le corps, dans la tête, je ne peux plus bouger, je ne peux plus être autre chose que ma peur...Tu y penses, toi aussi, tu y penses comme moi, est-ce que ça ne te rend pas fou, est-ce que ça ne te donne pas envie de hurler ?
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C’est tellement extraordinaire lorsque quelque chose commence à prendre forme. Tu te rends compte qu’avant l’œuvre n’existe pas, il n’y a aucune trace d’elle dans le monde, rien qui permette de la pressentir, d’imaginer qu’un jour elle sera là, parmi nous, et ensuite, après ces heures de recherche, de travail, elle se tient là, devant nos yeux, le monde est plein de quelque chose de nouveau qui auparavant n’existait pas. Chaque fois que j’y pense, ça me bouleverse. 
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– C’est bizarre la vie… Un jour on se dit que c’est tellement beau, que ça procure un bonheur énorme, on a l’impression que notre cœur ne peut pas contenir tout ce bonheur, qu’il va éclater, et le lendemain, il suffit d’un rien, on se dit qu’on n’y arrivera jamais, qu’on est totalement désaccordé…
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Tout s’était délité sans qu’il s’en aperçoive. Il se rappelait pourtant avoir été très amoureux lorsqu’il l’avait rencontrée, à trente ans. Elle, sociologue, jeune femme rousse à la peau pâle, au rire presque silencieux, au regard obsédant (enchantement dont il avait fini, après plusieurs mois, par identifier l’origine : un très léger strabisme, dont on pouvait difficilement se rendre compte à moins de fixer longtemps les deux yeux, et à l’instant même où il avait compris ce qui depuis des mois le rendait fou, le regard gris-vert avait perdu de sa magie) et que tous ses copains lui enviaient. Lui, jeune cancérologue passionné par son métier, promis à un brillant avenir. Oui, la vie avait été belle, et joyeuse, et sexuelle, avec Claire. Que s’était-il passé pour qu’aujourd’hui les rares paroles qu’ils échangent concernent des pots de yaourt, le chauffagiste à faire venir, la litière du chat ? Que s’était-il passé, d’atrocement banal, qu’il n’avait pas vu se former, et contre quoi aujourd’hui il ne pouvait plus lutter, comme si Claire et lui avaient commencé, il y a bien longtemps, et alors même qu’ils ne le savaient pas encore, à glisser le long d’une pente, et qu’il n’y avait aujourd’hui plus de retour en arrière possible, plus de possibilité de bonheur ? 
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