♫Une île
Une île au large de l'espoir
Où les hommes n'auraient pas peur
Et douce et calme comme ton miroir
Une île
Claire comme un matin de Pâques
Offrant l'océane langueur
D'une sirène à chaque vague♫
Une île-Jacques Brel- 1962-
Mon premier prénom, est celui d'un ange, comme lui, je devais être capable de ne plus dormir,
Pour surprendre ce père, l'entendre s'enfuir.
Mon deuxième prénom est celui de ce père hypothétique,
qui s'est fait la malle des indes, allusions hypnotiques
Mon troisième prénom est celui d'un pontife
m'inciter à l'humilité, être moins dubitatif
Pour couronner mon tout, une espèce de conchyophile
m'interpelle, il me prend pour son "île"...
Je m'appelle Gabriel, Hans, Formose
Un pape avec un nom d' île, une pause
Mon "Enchiridion", écrit par le pape Léon
Conjurer les charmes, plus d'oraison, que de raison
Reviens, on a une malle au beau milieu de la maison
Souvenirs d'un père disparu à l'horizon ?
De mon île, je rêve d'évasion
ligne de fuite, trompe l'oeil et illusion
Géant Calamar, cauchemar à glacer mon sang
Plus de peur que de malle, vient-elle de mon parent !?
Sur mon île où que j'aille, je ne suis pas de taille
Je fais face, pisse au vent, à incontinent,
Enchiridion, absolutions, mille pardons
Et je t'en prie, délivre nous de la malle...
Jean Claude Tardif, Belle découverte,
plus une nouvelle qu'un poète
merci Masse Critique , Ed Racine et Icare
ce soir stade RouDouRou
des livres et nous ......Il se fait tard .
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Livre reçu dans le cadre de masse critique.
Je n'ai vraiment pas adhéré à l'écriture de l'ouvrage. le thème paraissait pourtant être abordée de manière différente de ce que l'on peut lire d'habitude sur les familles, les manques et les recherches, mais cette rédaction "poétique" m'a fait perdre le fil de la lecture et de la compréhension !
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Je n'avais qu'un désir, outre celui de dormir, raconter par le menu cette histoire à maman pendant que nous mangerions la soupe, toujours trop chaude, du soir. Cela lui laisserait le temps de refroidir et casserai le silence de nos habitudes.
P50
Si je n'étais qu'un bout de terre perdu au milieu de nulle part, un caillou chahuté par les vents et la vie, et qu'il était le seul à s'en apercevoir, c'était à lui, et à personne d'autre, de m'en apprendre les reliefs, les failles et la topographie.
P47
Comme disait ton père :"le charme suffit bien souvent. Les gens ne demandent qu'à l'être, charmés."
p29
La nuit s’étend sous mes paupières,
j’attends mes rêves
sans plus y croire vraiment.
Demain ne sera pas un autre jour,
juste la silhouette oubliée des heures perdues.
Je compte sur mes doigts le frisson des horloges,
les petits matins me trouvent perclus,
apeuré. J’ai perdu mes enfances.
Où sont les ventres de mes femmes
et de quoi se souviennent mes filles ?
D’un premier cri – toujours le même –
qui nous vient de derrière les mots
pour nous raconter notre histoire ;
celle que nous gravons sans cesse
à l’inverse de nos paumes
loin des lignes de vie et de chemins de fer.