UCC Dolores, tome 1 : La trace des nouveaux pionniers

"U.C.C. Dolores" est un pot-pourri space-opera mélangeant les références et on se retrouve avec un "Sierra Toride" SF dans lequel la nonne Mony ressemble autant à Leloo du "Cinquième Élément" qu’à Pelisse de "La Quête de l’Oiseau du Temps", et lequel le baroudeur Kash père, frère ou fils caché de l’ineffable Richard Aldana ressemble autant à Korben Dallas du "Cinquième Élément" qu’à Bragon de "La Quête de l’Oiseau du Temps" : le duo principal mélange déjà Don Siegel, Luc Besson, Régis Loisel, Serge Le Tendre, Jean-Claude Mézières et Pierre Christin, donc comment voulez que je n’ai pas envie d’aimer cette nouvelle série pleine de clin d’œil aux univers de Jean Giraud et de Moebius ?

Mony est une nonne orpheline contraint de quitter son couvent le jour de ses 18 ans pour des raisons que la raison ignore, mais que l’on ne va pas tarder à supputer car tous les événements conspirent contre elle pour l’obliger à aller de l’avant ! C’est ainsi qu’après un détournement du "Petit Chaperon Rouge" qui n’est pas sans rappeler le détournement de "Cendrillon" dans le premier tome de "L’Incal", que dans un bouge dirigé par le fils caché du Baron Harkonnen et de Jabba le Hutt elle fait la connaissance de Kash, un vétéran qui se perd dans la violence la plus primale en démontant à mains nues des robots de combat… Voilà donc Mony propriétaire d’un vaisseau de guerre qu’elle veut reconvertir dans l’humanitaire avec un pilote vétéran de la dernière guerre, et d’un mécano machine de guerre à la fois Bulrog, Fourreux et Wolverine ! Et dès le premier voyage la fine équipe se crash sur une Pandora bis peuplé de Cosmocats, poursuivie par des Rednecks de l’Espâce et le frère caché de Gaynor de le Damné du multivers moorcockien… Et pour ne rien gâcher, nous sommes dans un univers à la "Firefly" avec un centre galactique composés de fieffés banquiers et une périphérie composée de vaillants pionniers qui se sont opposés sans merci, avec un McMonroe aux faux airs de Général Lee considéré par les uns comme un héros et par les autres comme un salaud, et tout le monde semble rechercher le Glaive de Tassili qui l’aurait plongé dans la folie… Quelles sont les origines de Mony, quels sont les passés de Kash et Tork, qui est Jessica et qu’est ce que c’est que cette histoire d’artefact maudit ? To Be Continued !

Le cadre est posé ! Didier Tarquin assisté par Lyse Tarquin est en grande forme et les personnages ne demandent qu’à trouver leur identité pour que la série puisse s’envoler… Après je ne suis pas dupe et je retrouve parfois presque à l’identique telle ou telle vanne de son vieux compère Christophe Arleston, mais comme ce dernier est bon dialoguiste et bon humoriste c’est souvent que du bonheur ! Malgré des a priori très positifs, j’attends toutefois les tomes suivants pour lâcher ou ne pas lâcher les étoiles, car le marketing de Glénat ma bien gonflé : entre le name-droping des familles comme toujours capillo-tracté, et la manière de présenter comme l’avenir des éditions Glénat le transfuge des éditions Soleil qui fait du Lanfeust depuis 25 ans il y a de quoi en perdre son latin !


PS: quand j’ai lu l’interview de Didier Tarquin qui évoquait toutes les inspirations que j’avais repéré, je me suis bien marré ! (parce que dès le titre le « Cosmo Corsaire » qui rappelle aux plus belles heures du Leijiverse c’est très très cool)
Lien : http://www.portesdumultivers..

« Happy birthday to you ! Happy birthday to you ! Happy birthday to you, soeur Mony ! »
Bon, elle n'a pas l'air si « happy » que ça, la soeur Mony… Et pour cause, elle a aujourd'hui 18 ans. Cette nouvelle qui devrait la ravir la plonge en plein désarroi car la Mère supérieure vient de lui annoncer qu'elle doit quitter le couvent pour tracer sa route dans un univers dont elle ignore tout. Ainsi en va-t-il des orphelines recueillies. Mais elle ne part pas les mains vides. Elle a un héritage à percevoir…

Critique :

Nous sommes là au début d'une saga de science-fiction créée et mise en image par le couple Didier et Lyse Tarquin. Soeur Mony, jeune et splendide nonette se voit créditée d'un héritage pour le moins surprenant : l'U.C.C. Dolores, le vaisseau de combat du plus illustre des corsaires confédérés, adulé par les uns, honni par les autres, le colonel Mc Monroe. Celui-ci serait-il le père de la délicieuse Mony ? Ce vaisseau va aiguiser bien des appétits car il serait la clé permettant de mettre la main sur un trésor inouï…
Pas grand-chose à dire de cet album où l'on voit un trio improbable se mettre en place, trio composé de l'innocente soeur Mony, d'un pilote de vaisseau hors-pair, grand et costaud, très costaud, doté d'un coeur généreux qui le pousse à venir en aide à une demoiselle en perdition dans un monde de brutes, d'autant qu'elle lui rappelle…
Eh puis, il y a ce pilote-mécanicien trouvé en hibernation dans le vaisseau et qui semble avoir été laissé là par le colonel pour une mission précise…
Cette oeuvre annonce un space opera avec un goût de Far-West. Didier et Lyse Tarquin assurent seuls l'ensemble de l'ouvrage.
A suivre !

Soeur Mony a 18 ans et elle doit donc quitter l'orphelinat des pionniers des nouveaux monde avec le seul héritage que lui a laissé ses parents : un vaisseau de guerre, le UCC Dolorès.

Après quelques déceptions sur les derniers cycles de Lanfeust je partais avec un à priori assez négatif. Hé bien j'ai été contente de réussir à les dépasser car Monsieur Tarquin, assisté par sa femme, se lance en solo dans une aventure de space-opéra vraiment sympa à lire.
Nous faisons connaissance de notre héroïne : Mony, élevée dans un orphelinat religieux et qui se retrouve à la porte. C'est une page vierge sur laquelle l'auteur va pouvoir créer pas mal d'élément et d'évolution. Elle va rencontrer Kash, un vieux baroudeur sur le retour dont on ne sait pas encontre grand chose. Et puis il y a le vaisseau, le seul héritage de Mony. Il semble être la pièce maitresse d'une grande chasse au trésor et attire de nombreuses convoitises.
J'attends la suite pour me faire une idée plus précise mais ce premier tome de science-fiction aux arrières gouts de western me semble prometteur dans le genre bon moment de détente.

Je me suis lancée dans cette BD avec en tête qu'il s'agissait d'une lecture distrayante sans être transcendante. C'est exactement ce que j'ai eu.
Un univers pas forcément très original mais qui fonctionne très bien. Une histoire qui commence très bien avec de quoi plaire. Une jeune soeur orpheline qui doit trouver sa voie avec un étrange héritage. Ca ne manque pas d'attraits et de mystères. Tout comme les personnages qui sont variés et ont un passé. Entre la jeune orpheline un peu paumée, un étrange mécanicien version Wolverine, un pilote alcoolique et bagarreur et une troupe de chasseurs de trésor, on a de quoi ne pas s'ennuyer. On a envie de les connaitre, d'en savoir plus.
Mais voila la narration m'a moins convaincue. C'est un peu linéaire et facile, ça manque de suspense et de piment. Pour l'instant c'est un peu facile. Bon il s'agit aussi d'un tome d'introduction. Et puis les personnages ne sont pas à la hauteur de ce qu'ils pourraient être. Un peu clichés, j'ai du mal à m'attacher à eux.
Je suis ravie de revoir les dessins de Lanfeust, soignés, qui nous offrent de belles pages, qui nous font voyager. Il faut souligner l'art de Dider Tarquin pour son savoir-faire quand il s'agit de dessiner de belles femmes.

Un premier tome qui peut lancer une très bonne série. Mais qui pourrait décevoir.

"UCC Dolores T.1 : la Trace des nouveaux pionniers" de Didier et Lyse Tarquin chez @GlenatBD

Synopsis :

"Quoi de mieux qu'un vaisseau spatial pour voler de ses propres ailes ?

C'est un grand jour pour soeur Mony. À 18 ans, il est temps, pour cette orpheline recueillie à la porte du couvent des Nouveaux Pionniers, de quitter le nid et de trouver sa voie. Mais à peine propulsée dans le monde extérieur, voilà que la jeune fille découvre être l'héritière du UCC Dolorès, un croiseur de guerre de l'armée confédérée ayant appartenu au général Mc Monroe, de sinistre mémoire ! Incapable de manoeuvrer un tel engin, la candide Mony se met en quête d'un pilote et « trouve » Kash, vétéran taciturne et désireux de changer de vie. Ensemble, ils prennent la direction de la Frontière aux commandes du Dolorès, un vaisseau au passé mystérieux !"

Scénariste : Didier Tarquin ;
Dessins : Didier Tarquin ;
Coloriste : Lyse Tarquin ;
Editieur : Glénat BD ;
Prix : 13.90 € ;
Commander sur BD Fugue ou Canal BD.

Atteindre sa majorité n'est pas forcément source de bonheur...

C'est ce que va apprendre à ses dépens Soeur Mony, car l'idiome du couvent qui la recueillit est le suivant : à tes 18 ans, explorer le monde par tes propres moyens, tu devras. Pour être plus claire, à 18 ans, tu prends tes cliques et tes claques et tu vas te d'emmerder tout seul, un point c'est tout. Mais quand on est une jeune nonne, qui n'a jamais rien connu que les murs où elle a grandi, partir à l'aventure dans un monde chaotique, sombre, effrayant où règne la loi du plus fort, eh bah, ce n'est pas une partie de plaisir pour une première fois. Petit détail anodin, Mony hérite, de son père, d'un vaisseau spatial Confédéré, appelé le : UCC DOLORES. Vieux tacot, des anciennes guerres, qui ne paye pas de mine, mais réserve quelques surprises.

Pilote tu devras trouver afin que ta vie décolle...

Etre une nonne de 18 ans, n'est pas promesse de savoir piloter un engin aussi imposant que le vieux rafiot que son père lui a légué. C'est pour cela, que notre chère amie va partir en quête d'une personne pouvant remplir les fonctions de maître pilote. Et naturellement, trouver le zozio ayant ces compétences, ne se fait pas dans un endroit charmant, mais dans l'un des bouges les plus dangereux de Neo-Gaya. Sur son chemin, elle va croiser la route de Kash, vétéran bourru, souhaitant changer de vie, qui pour accepter le boulot de pilote que lui propose la donzelle, va faire exploser un petit bout du repaire malpropre où il se battait il y a moins de 5 minutes. C'est très prometteur comme première approche et Mony n'est pas au bout de ses peines.

Une petite surprise et puis s'envole...

Mony et Kash vont prendre leur quartier dans le UCC Dolores et vont petit à petit prendre leur marque dans leur nouvelle maison. Sauf que nos deux héros ne savent pas encore, que le vaisseau renferme en son sein, un personnage bien plus qu'étrange. Ce personnage est en fait, le "vrai" pilote du vaisseau, qui a hiberné jusqu'à ce jour sur l'ordre du colonel, et va révéler sa présence au cours du voyage initiatique à nos héros. Il va leur apprendre que c'est lui le pilote-mécanicien du UCC et pas celui qu'il considère comme l'intrus. Nos trois amis, ne savent pas également qu'ils sont poursuivis par les mécaniciens ayant réparé le vaisseau, mais également par d'autres étranges vaisseaux. Au cours, d'un accrochage avec les mécanos véreux, leur vaisseau va se cracher sur une planète perdue aux confins de la galaxie. Et leurs problèmes vont s'amplifier. Mais bon, je vous laisse découvrir la suite.

Qu'est-ce que j'en pense de ce tome 1 ?...

J'ai flashé sur la couverture, car j'ai reconnu la patte de Sieur Didier Tarquin, qui, je le rappelle, est le dessinateur de la génialissime série Lanfeust de Troy. Je me suis donc approché et j'ai découvert qu'il avait fait cette nouvelle série avec sa fille, Lyse Tarquin. L'ayant acheté tout récemment, je me suis plongé dedans avec délectation. En effet, le scénario est top, les dessins sont de toute beauté et le fait de redécouvrir la patte de Mister Tarquin est un réel plaisir. L'histoire est rythmée et vous entraîne, comme un bon épisode de Cowboy Bebop, sur les routes intergalactiques de ce nouveau monde, remplis de dangereuses épreuves pour nos nouveaux héros. C'est donc un très bon début pour ce triptyque dans ce nouvel univers, que nous propose la famille Tarquin et je suis donc impatient de découvrir le tome 2, qui sortira en Novembre 2019. Toutefois, certains pourront être déçus de retrouver tant de ressemblances entre cette série et celle de Lanfeust, mais pour ma part, je n'ai pas été dérangé plus que ça. C'est donc une BD que je vous recommande, tout de même, chaudement.

Note Tome 1 : 17/20.
 
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