AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,91

sur 3215 notes
Version collective et XXIe siècle de "Crime et châtiment" sur campus américain. Une bande de copains, beaucoup d'alcool et de cours de grec... belle fin.
Commenter  J’apprécie          20
Une somme impressionnante et qui se lit très facilement car rien n'est fastidieux.
Commenter  J’apprécie          20
Richard Papen, jeune étudiant mal dans sa vie et dans sa famille, décide d'intégrer Hampden, une fac du Vermont qui propose un programme de grec ancien. Il réussi à intégrer le petit groupe d'étudiant dont le professeur charismatique n'accepte qu'un nombre très réduit. Les cinq membres de ce groupe sont étranges.
Dès le début du roman le ton est donné il y a eu meurtre. C'est un roman qui s'attache à la psychologie de ces six étudiants de grec ancien. Ils ont tous leur côté sombre et leurs paradoxes. Ce roman est une belle découverte, on découvre petit-à-petit le sens du titre. L'ambiance est lourde et morbide, mais aussi très poétique. Pendant les premières pages on se demande où veut nous amener l'auteur. Finalement on se laisse happer par cette ambiance et cette intrigue somme toute simple.
Commenter  J’apprécie          20
La description du milieu des étudiants américains et une bonne histoire sur l'adolescence et de ses rapports dominants dominés.
Commenter  J’apprécie          20
Un groupe d'étudiants tentent d'approcher le monde de l'invisible lors d'une cérémonie durant laquelle ils se mettent en transes. Lors de cette bacchanale, ils tuent un homme et dissimulent leur forfait. Commence alors leur descente aux enfers de la conscience. le maître des illusions, c'est Dyonisos qui apparaît entre deux mondes, la mort et la vie, l'errance de la lucidité, être nulle part et partout à la fois.

********************

L'histoire est admirablement écrite sur plus de 700 pages qui se lisent avec un intérêt constant, voire grandissant. Pour preuve mes réveils nocturnes que je ne pouvais apaiser sans lire quelques chapitres pour avancer dans la trame.
Certaines choses sont trop pénibles pour être appréhendées sur le coup. D'autres encore - nues, grésillantes, d'une horreur indélébile - sont trop terribles pour être jamais admises. Ce n'est que plus tard, dans la solitude, le souvenir, que pointe la compréhension ; quand les cendres sont froides, que les affligés se sont retirés, qu'on regarde autour de soi pour se retrouver - à sa grande surprise - dans un monde entièrement différent.
Mes amis du Canada (Antony, Marco) apprécient eux aussi ce livre. J'ai comme l'impression d'une communion partagée au-délà du temps et des distances.
Commenter  J’apprécie          20
Le maître des illusions, un roman qui m'a été conseillé par une collègue bibliothécaire.

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en commençant ce livre. Nous suivons l'histoire de Richard, et de son petit groupe d'étudiants de grec : Henry, Francis, Bunny, Charles et Camilla.

À la fin de la lecture... je suis un peu perplexe, c'est un livre qui laisse un profond sentiment de malaise. Pourquoi ? Je ne saurais vraiment le dire. Les relations entre les protagonistes sont à la fois proches et à la fois froides. On ne sait pas s'ils s'aiment les uns les autres ou si ce n'est qu'une façade.

Le fait d'avoir Richard comme narrateur est assez intéressant. Il débarque dans le petit monde d'Hamden, rejoint le groupe qui se connaît depuis un certain temps, nous accompagne dans notre découverte. Nous percevons les autres personnages avec ses yeux, avec ses sentiments, son caractère.

J'avoue que j'ai eu un peu de mal avec les 200 premières pages que je trouve très longues et lancinantes. On ne sait pas du tout où va nous mener le livre. Puis s'en suivent 200 excellentes pages qui m'ont tenu en haleine.

Les descriptions des environnements ne sont pas foisonnantes mais très poétiques. Comme si Richard traduisait son état d'esprit par la description de la saison, de la nuit, de la campagne... n'est-ce pas une deuxième lecture que j'aurais pu avoir ?

Au final je ne sais toujours pas qui est ce "maître des illusions", mais une chose est sûre, ce roman est de ceux dont on ne se rappelle pas forcément du scénario, des actions (même ressenti de deux collègues l'ayant lu il y a plus de 20 ans), mais marquant ses lecteurs et lectrices d'une façon ou d'une autre. Je me vois très bien dans 5-10 ans parler du livre en disant "Le Maître des illusions ? Ah oui ce livre qui m'a fait ressentir un malaise à sa lecture, sans véritablement savoir pourquoi... ah et tiens il parlait de quoi déjà ce bouquin ?".

Commenter  J’apprécie          11
Très long
Trop long
Le départ dans cette université est tentant
Sorte de cercle de poètes ( pas encore diparus?) , puis un meurtre caché et des vies qui s enlisent, c'est long et c'est dommage ( j ai zappé au moins 100 pages) ; une fin sans intérêt, très moyen
Commenter  J’apprécie          10
Je me suis laissée tenter par ce roman présenté partout comme LE livre parfait pour l'automne. Et j'avoue être déçue. Parce que j'ai absolument adoré l'essentiel du roman. L'atmosphère dark Academia. Les passages sur les études de grecque. Les personnages mystérieux. La plume magnifiquement poétique. Les pages s'envolaient. Je ne le voyais pas passer, absolument absorbée et avide de découvrir les réponses aux mystères qui s'enchaînaient.
Malheureusement, le soufflé est retombé comme une crêpe. L'histoire finit par traîner en longueur. Enchaînant les passages plats et sans intérêt. Clairement, il y a, à mon goût, 200 à 300 pages de trop, ce qui est énorme. le mystère finit par être forcé, lassant. Et on a l'impression d'une volonté de vouloir faire toujours d'intrigue juste pour avoir plus de pages. Les personnages eux-mêmes en perdent leur cohérence.
Commenter  J’apprécie          10
[cet avis contient des spoilers]

J'ai acheté ce livre après avoir lu « Le chardonneret » de la même auteure et je n'ai pas été déçue. Si en lisant son livre le plus récent j'avais trouvé le style d'écriture un peu lourd, voire lent (bien que j'ai aimé le roman), ce n'a pas été le cas de celui-ci malgré parfois des thèmes plus « difficiles » à lire (ayant généralement lieu pendant les cours du professeur Julian). Donc peut-être que le style d'écriture de l'auteure à changé au fil des ans, ce qui ne serait pas étonnant au vue du nombre d'années qui séparent son premier livre de ce dernier, ou bien je me suis simplement habitué à sa façon d'écrire mais je suppose que je ne le saurais jamais puisqu'à défaut d'avoir pu rangé ce roman dans ma bibliothèque trop petite, il se trouve actuellement en plein milieu d'une des tours de Pise de livres posées sur mon bureau et je n'ai certainement pas le courage de détruire cette cité de papier pour étudier la phraséologie de notre autrice.

Quoi qu'il en soit, je trouve néanmoins qu'il n'est peut-être pas au niveau de sa réputation. En effet, sur les réseaux, il est si souvent recommandé qu'il est absolument impossible de passer à côté et c'est là le problème. Si le livre avait eu des bonnes critiques et avait été conseillé de temps en temps passe encore, mais là j'ai failli me noyer sous le nombre de fois où il a été encensé. Or, j'étais d'avis (bien avant d'avoir lu ce livre) que trop d'engouement pour un bouquin le rend plus fade qu'il ne l'est et malheureusement celui-ci me la prouvé. Pourtant je n'ai rien de spécial à lui reprocher mais voilà, l'effet de mode à fait son travail et j'ai eu un peu l'impression qu'on me l'avait survendu.

Si j'ai vu certaines personnes dire que la deuxième partie était moins intéressante, voire plus lente, je ne suis pas d'accord avec cela. En revanche, j'ai trouvé les changements des comportements de certains personnages trop soudain :
Déjà Henry (bien que pour lui les changements ont eu lieu bien avant la deuxième partie). Au tout début du livre, il peut paraître froid et mal à l'aise avec les gens qu'il ne connaît pas mais petit à petit il s'ouvre et, bien qu'il ne soit pas le plus expressif, je le trouvais plutôt sympathique et il avait l'air d'un ami sur qui l'on peut compter. Alors pourquoi soudainement je l'ai trouvé manipulateur, plutôt égoïste, voire méchant ? Je veux dire, il l'était peut être depuis le début mais le changement m'a parut trop brusque, trop soudain.
Bunny. Quelqu'un de sympathique, qui à l'air de se faire facilement des amis. Mais pourquoi change-t-il autant lorsqu'il est mis au courant du meurtre ? Que ce soit un profiteur, je comprends puisqu'on le sait depuis (presque) le début mais il devient tellement hargneux et il s'en prends à tout le monde. Ce que je trouve extrêmement stupide puisque je ne suis pas sûre qu'énerver et se mettre à dos des personnes ayant tuées quelqu'un soit une bonne idée. Et puis Richard, lui, n'a strictement rien fait… Alors oui, apparemment le choc l'aurait perturbé mais tout de même. Sans oublier que l'on nous apprends qu'apparemment il n'aimait pas Richard (?). Or je trouve personnellement qu'aucune de ses actions ne nous le faisait penser.
Et puis les jumeaux… Alors comme ça ils couchent ensemble ? Ah bon ? Et puis apparemment Camilla « manipulerait » le hommes ? En ce qui concerne son frère, je trouve que vers la fin on ne dirait plus la même personne (certes il est alcoolique mais tout de même) et je trouve que ce que l'on apprends de ce qu'il est devenu dans l'épilogue ne colle pas à sa personnalité, son caractère, son personnage.
Je ne dis pas que j'aurais préférée des personnages plus parfait, parce que c'est agaçant les personnages parfaits, ça ne reflète pas la réalité. On a tous nos qualités et nos défauts, eux aussi, mais pour moi leurs défauts prennent de l'ampleur trop brusquement, je n'ai pas l'impression que les personnages se révèlent comme le pensent certains.

De plus, je trouve leur amitié très bizarre : Richard se fait tirer dessus et tout le monde a littéralement l'air de s'en foutre ? Sont-ils amis ou ne le sont-ils pas ?
Et la fin n'est pas à mon goût (mais je suis très difficile en terme de fin). Après tout ce qu'ils ont vécu ensemble ils s'éloignent ? Font leur chemin de leur coté ? Bien que Richard et Francis semblent se contacter de temps en temps je m'attendais à plus que cela (Richard ne revoyant absolument plus jamais Charles et Camilla). À la page 654 il était écrit « Je les avais sur le dos, chacun d'entre eux, et pour de bon » (bon en fait il vaudrait mieux lire le paragraphe entier pour comprendre) et j'en avais plus ou moins déduit qu'ils seraient encore tous ensemble plus tard.

Autre chose qui me turlupine : je n'arrive toujours pas à comprendre ce que faisait Bunny dans la classe de Julian Morrow. Au vu des critères de Julian pour choisir ses élèves je ne vois vraiment pas comment il a pu obtenir sa place...

D'ailleurs, j'ai eu du mal à deviner quand se déroulait l'histoire. Car déjà je pensais que le livre avait été écrit entre 2005 et 2010 alors qu'il a été écrit en 92… Mais rapidement je me suis posée des questions (« télégraphier » et le fait d'apprendre que l'on vient de marcher sur la lune). J'ai donc chercher sur internet et apparemment l'histoire se déroulerait dans les années 80 bien que je pencherais plus pour le début des années 70 (puisqu'on a marché sur la lune en 69).

Bref, un très bon livre malgré tout.
Commenter  J’apprécie          10
Un livre long à lire, où les personnages comme les péripéties sont difficiles à saisir. Une réalité si bien reflétée que tous les éléments du récit sont très subjectifs, et qu'en fonction du lecteur, tout le roman peut varier. Un livre certainement très unique en son genre.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (7729) Voir plus



Quiz Voir plus

Le maître des illusions - Donna Tartt

Dans quel contexte se situe le récit ?

Un cirque
Une entreprise
Une université
Un théâtre

10 questions
168 lecteurs ont répondu
Thème : Le Maître des illusions de Donna TarttCréer un quiz sur ce livre

{* *}