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3,35

sur 677 notes
Je ne sais vraiment pas quoi dire: je ne comprends pas où l'auteur veut en arriver.
Après un mois et la moitié du livre lu j'ai cessé de me faire du mal. Je m'attendais à un policier prenant avec un début aussi sauvage: un petit garçon trouvé pendu dans son jardin, alors que toute la famille est présente dans les environs. Et puis plus rien. L'histoire est en partie racontée par l'une des soeurs du garçon, frère qu'elle n'a jamais connu. Elle vit juste dans le fantasme de ce frère idéalisé par la famille. Elle part donc avec sa dizaine d'année (ce n'est pas l'âge exact mais c'est plus ou moins ça) à la recherche du tueur de son frère.
Mais je suis désolée, mais ça ne ressemble à rien. Où est le fil rouge? le côté "histoire de famille" me plait énormément mais la sois-disant enquête derrière ne ressemble à rien. C'est extrêmement rare que je stoppe une lecture aussi brusquement mais rien à faire je n'accroche pas.
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D'après la quatrième de couverture , le suspens va crescendo, eh bien: pas avec moi...
J'abandonne p 305 , quand même!
j'ai été faire un tour du coté de la fin pour voir si j'aurais une surprise , un bouquet final, une révélation... 50 pages et rien , je m'ennuie toujours autant.
C'est un livre bavard (trop!),plein de descriptions (d'habitude j'adore ça), plein de circonvolutions ,de longueurs .L'auteur aborde trop de thèmes (meurtre, église, dépression , famille endeuillée, père absent, mère démissionnaire, , pauvreté, enquête, enfance solitaire...etc).
Le personnage d'Harriet était prometteur .
Je crois que ma phobie des serpents participe au rejet de ce livre, il y en a trop!
On dit que ce roman hésite entre le vaudeville, le thriller, la tragédie , et bien voilà :peut-être que le talent d'un écrivain , c'est de faire des choix, de tailler dans la masse de ses idées, d'orienter , de diriger , de doser, sinon on obtient: un gros gloubiboulga!
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Tout différent du précédent, le célèbre Maitre des Illusions, et pourtant des points communs : l'enfance/ adolescence ,la manipulation, la culpabilité, les lieux hypnotiques, un début violent, un crime à éclaircir…

Au début , en effet, un meurtre inexpliqué, d'une rare violence, sur la personne d'un petit garçon de 9 ans retrouvé pendu à la branche d'un arbre, dans une ville du Sud des USA.

Une dizaine d'années après le drame, la famille est détruite : les parents sont séparés, la mère a sombré dans la mélancolie, la soeur aînée lui emboîte le pas, la grand'mère est fermée et dure, ses soeurs, les vieilles tantes, fantasques et superficielles. Harriett, la soeur cadette, un vrai garçon manqué, est dans une grande solitude. Elle décide, douze ans après, de faire la lumière sur ce crime et de le venger.

Dure et déterminée, elle manipule son petit copain, Hely, tout à fait subjugué et amoureux d'elle, pour l'aider à accomplir son dessein. Elle a la conviction que c'est un certain Danny Ratliff qui a commis le meurtre, et dès lors sa route ne cesse de croiser celle de la famille Ratliff, une famille de Red Necks complètement dégénérés -Curtis, un petit garçon attardé qui est dans la classe de Harriett et Hely, son frère aîné, un prêcheur fou, Gum, leur grand'mère perverse , Farish, un autre frère, psychopathe drogué et Danny enfin, qui sort de prison, mais n'est pas un mauvais bougre…même si son environnement familial semble le vouer à de sombres destinées. Il a été dans sa petite enfance, malgré son milieu plutôt glauque et sa pauvreté, le « petit copain » de Robin, le frère disparu de Harriett, et profondément malheureux de sa mort. Ce que Harriett ignore, toute à son idée fixe de vengeance.

Avec une aveugle cruauté, lentement, les fils se tissent, et le projet fou de tuer Dany en le faisant mordre par un serpent conduit les deux enfants à commettre par erreur leur attentat contre la grand'mère de Danny qui en réchappe, ce qui provoque la paranoïa de Farish, le frère drogué, et allume une fureur meurtrière entre les deux frères. Danny et Farish se détruisent l'un l'autre.

Farish, abattu par Dany, Dany en prison, Harriett se retrouve à l'hôpital après une séance un peu trop prolongée dans l'eau contaminée d'une citerne. Hely s'est détaché de cette petite copine dangereuse et manipulatrice, Charlotte, la mère de Harriett a renvoyé Ida la bonne noire, seule figure maternelle dont Harriett acceptait la tutelle et l'autorité, Liby, la vieille tante douce et accueillante, la préférée des enfants, est morte dans un accident de voitures : Harriett est vraiment seule, cette fois, face à sa responsabilité dans le monde réel, un monde d'adultes où les actes pèsent de tout leur poids.

Elle comprend que toute sa vengeance a reposé sur une méprise. Trop tard. Elle entre dans la conscience et la culpabilité. L'enfance est finie. Cette enfance cruelle et sauvage la quitte comme tombe la peau du serpent. Elle va sans doute devoir quitter sa petite bourgade sudiste, ses rivières, ses arbres, ses routes écrasées de chaleur. Partir vivre à la ville, chez son père. Sauf si Edie, sa sévère grand'mère la prend sous son aile…mais avec Edie, rien n'est moins sûr. Elle ressemble tellement à Harriett…

Racontée comme cela l'histoire a l'air d'un récit plein de suspense et de péripéties : cependant il n'en est rien. le récit musarde, s'égare dans la touffeur d'un Deep South envoûtant et magnétique, mélange les tonalités et les histoires, les graves et les folles, les dérisoires et les tragiques. Et surtout, comme dans la vie, on ne saura jamais le fin mot de l'affaire, qui a tué ce petit frère adorable et charmant, ni pourquoi. le livre se clôt brusquement sur cette béance, et l'eau glauque des bayous se referme sur le mystère en même temps que Harriett est précipitée dans l'âge de raison.

Moins haletant, moins passionnant que le premier livre de Donna Tartt, mais à mon sens moins facile et plus abouti. Il y a du Faulkner dans cette atmosphère fiévreuse , dans ces personnages névrosés et fermés à eux-mêmes…Un style magnétique, des lieux et des personnages inoubliables, et une fin parfaite, qui tout à coup cesse de s'égarer dans les chemine de traverse et file inexorablement droit au but, - vers une question sans réponse, un avenir incertain.
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Retour de lecture sur "Le petit copain" deuxième roman de Donna Tartt, publié en 2003, 10 ans après son premier roman bien plus connu "Le maître des illusions". Ce livre raconte l'histoire d'une gamine de 12 ans qui vit dans l'état du Mississippi au cours des années 70 au sein d'une famille totalement disloquée suite à l'assassinat de son frère, cela peu de temps après sa naissance à elle. Elle décide de le venger et cette vengeance devient alors une quête initiatique au cours de laquelle cette jeune fille, Harriet Cleve, sera confrontée au monde des adultes et à sa dureté. Elle affrontera ainsi une famille de malfrats totalement disjonctés, très éloignée de son milieu habituel. Ce livre est particulièrement impressionnant par la qualité et la justesse avec laquelle l'auteure nous décrit cet endroit perdu du Mississippi. On a vraiment l'impression d'y être. Tout y est, les champs de coton, la torpeur du sud, les grandes bâtisses avec colonnes, le blues, la domestique noire, les friches abandonnées...On évolue dans un univers digne de Faulkner. Les personnages sont tous très bien travaillés et détaillés, avec une psychologie très riche, notamment pour le personnage principal, Harriet, qui malgré son comportement d'adolescente reste très attachante. L'écriture de Donna Tartt est très belle, poétique et envoûtante avec une qualité descriptive exceptionnelle. le livre a néanmoins quelques passages à vide, clairement soporifiques, notamment après le premier tiers. Mais une fois passé ce cap, il se lit de manière très agréable, malgré le fait qu'il ne se passe finalement pas grand chose. Ces passages à vide semblent totalement assumés par Donna Tartt. Elle déroule son histoire sans vraiment s'occuper du lecteur. Aucune concession n'est faite, que ce soit pour la longueur du roman, le niveau élevé de détails, le peu de repères de datation ou pour l'intrigue principale, le meurtre du frère. Ce meurtre, qui est pourtant le point de départ de toute cette histoire, devient lui-même presque secondaire. Contrairement à ce que l'on pourrait croire au début du roman, on n'est pas vraiment dans un polar mais plutôt dans un roman d'aventures. La principale force de Donna Tartt, est d'arriver à nous captiver avec juste un climat, un environnement, et des personnages tous magnifiquement bien travaillés. Au final, un livre un peu long, avec quelques passages ennuyeux, mais une expérience de lecture qui reste passionnante.
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Me voilà triste. Triste car j'ai lu les trois seuls romans de Donna Tartt, le Petit Copain étant la dernière pépite de son Oeuvre (façon météorite géante quand même, un bon pavé de 800pages) qui m'était encore inconnu. Comme la dame écrit un livre tous les dix ans, il me faudra attendre, redouter que plus jamais, vivre sans.

C'est que j'aime ses livres, celui-ci comme les autres, j'apprécie son intelligence, sa narration, son style qui frise le précieux sans sombrer, sa manière de brosser la psychologie des personnages, son art de développer l'intrigue.
Beaucoup considère le Petit Copain comme le moins bon des trois. Certes, on n'y retrouve pas la magie vénéneuse du Maître des Illusions, pas plus la fresque ambitieuse , quasi-balzacienne, que représente le Chardonneret, pourtant... Que de beautés, que de réussites, que de joies et d'effrois dans cet opus coincé entre deux chef-d'oeuvre. Si l'astre est d'une lueur moins étincelante, il n'en reste pas moins majestueux et confondant de réussites : les serpents, les quatre soeurs, Farish et son oeil vitreux, l'amour d'Ida, la neurasthénie de Charlotte, cette vieille bique de Gum, la suffisance de Dial...
Il est possible de relire, ce que je ne manquerai pas de faire, mais plus jamais je ne connaîtrai cet émerveillement, je ne tremblerai plus avec la même force pour Hely coincé dans la salle de bain du prêcheur, je ne suffoquerai certainement pas autant quand Harriet manque de périr dans la citerne d'eau.

Quelle tristesse de ne plus avoir ces révélations, et quel bonheur d'avoir tous ces personnages, ces scènes, cette atmosphère si particulière pour m'accompagner à jamais.

Vive la littérature, vive Donna Tartt !

Lien : https://www.tristan-pichard...
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J'aime toujours autant l'écriture fine, saturées de petits détails, d'impressions, de sensations gustatives ou olfactives de Dona Tartt. Ce roman est tout à fait dans le ton du "Chardonneret" que j'ai lu juste avant d'entamer celui-ci.

Un livre qu'on referme tout doucement en ayant l'impression de quitter des personnages auxquels on s'est attachés. Un curieux sentiment de présence de ces personnages qui perdure même lorqu'on a tourné la toute dernière page...
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Vestiges de l'enfance, vertige des disparitions. Dans une écriture détaillée et incarnée, pleine d'images et de sensations, Donna Tartt nous plonge dans les aventures à la fois tragiques et absurdes d'Harriet à la recherche de son frère disparu. Ample roman, le petit copain se présente comme un hommage aux récits d'aventures, ceux enfantins comme ceux des romans noirs. À travers ce roman d'une très belle construction, Donna Tartt interroge nos capacités à nous plier à un récit.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Une petite ville du sud des Etats-Unis dans laquelle riches blancs et pauvres blancs (Redneck) se côtoient. Cela fait une douzaine d'années que je grand frère d'Harriet Cleve Dufresne a été assassiné, retrouvé pendu à une branche d'arbre au fond de la cours. Autant de temps sans retrouver le coupable. Une mort qui plonge la mère dans une dépression profonde dont elle ne se sort pas, et qui pèse sur la soeur cadette. L'ombre du garçon plane. Pour comprendre, Harriet décide de reprendre l'enquête à zéro. Elle a la vengeance dans la peau, cette petite. Quelques propos de sa bonne vont la mettre sur une piste, et elle est prête à tout. Mais jusqu'où cela va-t-il la mener ?
Ce n'est pas pour autant un polar comme les autres. C'est l'argument pour Dona Tartt pour dresser un portrait social d'une région, d'une ville, d'une mentalité. C'est le tableau d'une certaine américaine où les blancs pauvres sont parfois aussi mal lotis ou mal considérés que les noirs. Une région, une ville où la chaleur écrasante impacte les esprits et les comportements.
Je ne peux pas vous en dire plus, ni vous donner mon avis sur la fin, car ce serait dévoiler obligatoirement des indices tant sur le fond que sur la forme. Et pourtant… Lorsque je suis arrivée à la dernière ligne, je me suis dit…Et non, ça non plus je ne peux pas vous le dire, cela dévoilerai trop de chose !
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Harriet a douze ans et grandit dans l'ombre d'un frère assassiné alors qu'elle n'était qu'un bébé. Son père est parti vivre ailleurs, sa mère est anéantie et abrutie par les médicaments qu'elle prend, sa soeur se réfugie dans le sommeil dès qu'elle le peut. Restent sa grand-mère, Eddie, et ses trois tantes, adorables vieilles femmes. Harriet se met en tête de retrouver l'assassin de son frère, avec l'aide de son fidèle ami Hely, sans savoir sur quel dangereux chemin leur quête va les mener...

J'avais adoré le Maitre des illusions de Donna Tart, mais j'avais aussi abandonné, au bout de quelques 300 pages, le Chardonneret malgré les nombreuses critiques élogieuses et le succès du roman. C'est donc avec une légère hésitation que j'ai décidé de lire le petit copain, en me demandant ce qu'il allait en être cette fois-ci : coup de coeur ou déception ?

Cette fois-ci, c'est un gros coup de coeur pour ce roman qui nous plonge dans l'Amérique profonde et pas très reluisante, à travers le regard lucide d'une jeune fille de douze ans, une Amérique parfois hypocrite, raciste, violente et dure, qui nous emplit d'un sentiment profond d'injustice. Malgré quelques digressions, Donna Tart réussit un coup de maitre en nous emportant du début à la fin dans l'été d'Harriet qui bouleversa sa vie en la faisant quitter définitivement le monde de l'enfance pour celui des adultes, menaçant et impitoyable. Tous les personnages du roman sont décrits en profondeur et on ne peut s'empêcher d'éprouver pour eux des sentiments parfois contradictoires. Ce roman, que je vous conseille vivement, ne vous laissera pas indifférent !
Lien : http://leschroniquesassidues..
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une plongée dans le sud des Etats-Unis. Pour les amoureux de Faulkner, on retrouve cette ambiance de moiteur, de poussière et de temps qui s'étire dans ce livre.
Harriet est la petite dernière d'une famille plutôt aisée du Sud, marquée par un drame : la mort de son frère Robin lorsqu'il était enfant. Mort inexpliquée qui hante toujours la famille.
La petite Harriet va se mettre à la recherche du meurtrier de son frère, accompagnée de son fidèle ami, le petit Hely. Et très vite ses soupçons vont se porter sur les frères Radcliff, fratrie de délinquants notoires de la région.
Mais emportée par sa grande imagination, Harriet ne va-t-elle pas aller trop loin?
Un bon moment de lecture qui allie aventure, suspens et dépaysement.
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