Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions du chat noir, pour m'avoir permis de découvrir "
Comment le dire à la nuit", qui m'avait beaucoup intrigué lors de la sélection de la dernière opération Masse Critique.
Les éditions du Chat Noir, c'est pour moi, une petite maison d'édition atypique, que j'ai pu connaitre grâce au salon du livre à Paris en 2017. Elle propose des histoires sombres, tantôt gothiques, tantôt romantiques, fantastiques etc... et se montrent tellement originales qu'il m'a toujours été difficile de situer les histoires proposées dans un genre propre. Cet ouvrage ne déroge pas vraiment à la règle encore une fois.
On y suit le destin de plusieurs personnages à travers différentes histoires, mais ce beau monde va un jour finir par se croiser malgré la divergence d'époques.
En premier lieu on découvre l'histoire d'Athalie, et d'Adriel. C'est une histoire pleine de souffrance, de pouvoir, et d'amour inconditionnel. Athalie veut s'approprier Adriel, qu'elle a découvert sur les bords d'une plage de sable, mais ce dernier ne compte pas se laisser faire...
Ensuite, nous abordons l'histoire d'Egmond, un jeune homme promis à Carolina, pour veiller à remonter la fortune familiale. Mais pour cela, il ne craint de devoir laisser tomber l'amour de sa vie: Léopold.
Nous suivons aussi l'histoire de Rachel, une jeune femme pleine de souffrance, passionnée par Cléopâtre, une chanteuse qu'elle idolâtre. Un beau jour, elle remporte un concours qui va lui permettre de découvrir sa star en personne...
Enfin, nous suivons aussi Parascève, en pleine quête d'identité, qui semble dotée d'un talent un peu particulier.
Rien ne semble les relier, mais pourtant....
Je dois dire qu'il est pour moi assez difficile d'écrire une critique concernant ce livre. Je ne nie aucunement les talents d'écriture de cet auteur. L'écriture et l'histoire sont assez poétiques et le vocabulaire choisi est juste et recherché. J'ai trouvé cela abordable et simple à lire.
Mais là où ça coince pour moi, c'est l'histoire... Pas mal de personnages, de destins croisés, qui en font un rendu spaghetti et difficile à suivre quand on ne lit pas tout d'une traite (ce ne fut d'ailleurs pas mon cas, j'ai eu beaucoup de mal à achever ma lecture). J'ai donc régulièrement confondu Parascève et Rachel.
Pourtant, cela commençait bien, j'ai aimé découvrir le début de l'ouvrage avec l'histoire sombre d'Athalie et d'Adriel, tout comme l'amour impossible de Léopold et Egmond. Et puis, ensuite l'apparition d'autres personnages vient compléter le tableau, sans vraiment savoir où l'auteur veut nous mener. A partir de là, j'ai trouvé les répétitions et les longueurs nombreuses. Les événements s'enchainent un peu sans queue ni tête. On retrouve les mêmes situations (confrontations Adriel et Athalie notamment). J'ai tenu bon car j'étais persuadée qu'un retournement de situation aurait lieu, que l'histoire serait un peu plus dynamique à un moment donné, mais non. La fin clôture assez bien l'histoire dans l'ensemble, mais malgré une écriture soignée, je peine aujourd'hui à restituer ce que j'ai pu lire...
En conclusion, malgré une belle écriture, j'ai trouvé l'intrigue longue et peu rythmée. L'histoire des personnages m'a déçue au final, et je n'ai pas été surprise. Je peux comprendre que ça puisse plaire à certains lecteurs, mais moi, je reconnais que je ne dois pas être un bon public pour ce "genre" d'histoire atypique.