Alors que Traurig s'allie aux sylves afin de s'assurer que personne ne lorgne sur son trone. Et surtout par un paria qui a grandit dans la Bélouve et n'a de meilleur ami que les animaux avec lesquels il converse. Oth pourtant a atteint son but. L'ile de Bélian lui ouvre ses forêts mystérieuses afin de légitimer sa marque le plaçant favori du dieu des nains pour le trône de la Landée.
Guéniel la sylve qui a osé dépasser sa condition approche elle aussi de la fin de sa quête. La couronne de sa reine est toute proche et son équipe de nain fidèle et courageuse.
Avec ce tome 4 nous concluons notre épopée fantastique dans le monde de Dwarf. Un monde extrêmement riche, fourni de détail et de rebondissement. Un peu trop surement car ce dernier tome ne suffit pas à tout conclure. de nombreux points ne sont pas utilisés. Notament celui de la gemme qui apportait sa protection aux nains contre les rayons du soleil et qui se fissure. Ou encore celui de ce dragon, à quoi sert-il à la fin? Ou encore les révélations sur celle qui espionnait Oth par le biais des corbeaux. On attendait une confrontation mais elle n'est jamais venue...
Une peu déçue donc de ces éléments pourtant intéressants qui auraient mérités un développement.
Au contraire certains passages ne m'ont pas trop convaincue. Par exemple la discussion un peu lourde entre Siliane et le capitaine du bateau. Ca ne sert pas à grand chose, les phrases sont un peu longues, les répétitions fréquentes en 2 pages seulement. Autre passage que je trouve terriblement bateau. Celui du petit jeu de questions-réponses entre Oth et les nains de Bélian...
A la quête d'Oth j'ai préféré celle de Guéniel à tout point de vue. le personnage est plus intéressantt, le final aussi.
Un peu déçue donc de l'achevement de cette série qui n'en reste pas moins plaisante à découvrir.
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Comme le Grand Jeu, la série fût excellente et ambitieuse, univers riche, dessins et scénario top mais hélas on nous a vendu une conclusion qui n'en est pas une.
Tous les développements ne trouvent pas leur explication ou alors c'est expédié rapidos et on ne sait absolument pas d'où sort le titre de l'album ni quelles sont les intentions du dragon échappé de la gemme puisqu'il disparaît du livre purement et simplement et n'a rien à voir avec le nedrak.
Un tome de plus aurait été nécessaire pour achever tout ceci correctement.
Et toujours ces soucis de taille de police, à mesure que la lecture avance, les écritures sont de plus en plus petites, de quoi donner la migraine.
Problème d'inspiration, désaccords avec l'éditeur ou autres raisons... on ne saura jamais.
Vraiment dommage.
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"Era Drakka" est le dernier tome de la série Dwarf.
Öth parvient enfin sur l'Île de Bélian tandis que Guéniël récupère la couronne de la reine des sylves. Pas mal (mais pas tous !) de points obscurs sont éclaircis : qui est cette femme qui espionne Öth par l'intermédiaire de corbeaux, qui est l'asiatique aux côtés de Cénac, pourquoi les animaux ne parlent qu'à Cénac... Malheureusement, en refermant cette BD de 64 pages, tout n'est pas expliqué. D'après ce que j'avais compris, la gemme empêchait les rayons d'Osnifar de brûler les nains, or elle s'est consumée et a donné naissance au dragon. A quoi sert ce dragon ? Est-il le symbole du règne d'un nouveau roi ? Pourquoi a-t-il soudainement disparu au-dessus de Traurig ?
Autre déception, les parties inintéressantes. Je pense au dialogue entre Silane et Brisswüllus sur le bateau et surtout aux 6 planches d'énigmes posées par les dwarfs originaux. J'aurais préféré des énigmes que le lecteur aurait pu découvrir lui-même et surtout des énigmes plus humoristiques.
Dernier regret mais c'est le plus grand : le dessin. J'ai trouvé le graphisme plus simpliste, enfantin que celui des 3 précédents albums. On dirait que cet album a eu un autre dessinateur. Cénac, la reine des sylves et Guéniël en sont même méconnaissables.
Pour toutes ces déceptions, j'abaisse la note à 3 étoiles
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-Vous n'êtes pas une guerrière mais si vous vous en sentez l'âme, alors, vous avez raison. Battez-vous pour l'être. Vous serez peut être l'une des meilleures.
-Je... je ne comprends pas?!
-Vous avez en vous ces choses dont sont dépourvues à la naissance celles que vous enviez tant. Le feu, la passion, l'envie de devenir... Vous pouvez regarder le monde qui vous entoure sans bellissisme. N'être guerrière que quand il le faut. C'est une chance...
-Non! C'est une faiblesse! Je dois être sans cesse une combatante!
-Ne soyez pas sotte. Un oiseau nait pour voler, mais il se sert volontier de ses pattes.
Le nedrak ne dort pas dans la chambre !