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Critique de melina1965


Désordre et dérision…

Ce court roman s'inscrit dans une série intitulée « Le Quartier ou O Bairro » que Gonçalo M. Tavares consacre aux auteurs de son panthéon littéraire ; ce ne sont pas des portraits mais plutôt des esquisses fantaisistes qui expriment ce qu'il ressent comme la quintessence de l'homme et de son oeuvre.

Walser vient de s'installer tranquillement chez lui dans la maison qu'il vient de faire construire au coeur de la forêt et qui « n'était pas seulement un lieu conquis par l'humanité sur la forêt, sur l'espace que les choses non humaines semblaient avoir décrété comme leur appartenant ; c'était aussi un paysage idéal pour commencer à parler avec d'autres hommes – ce dont il ressentait le plus grand besoin. »

Il a juste le temps d'écrire à celle qu'il souhaite convier depuis longtemps -Thereza M.-, que l'on sonne. « Avant de se diriger vers la porte, il glisse la lettre dans une enveloppe qu'il ferme sans que ses sentiments soient parvenus à la moindre conclusion, étant donné la rapidité avec laquelle il vient de changer d'état – passant de la solitude enthousiaste à l'espoir que suscite l'arrivée de quelqu'un » mais sa maison se trouve petit à petit envahit par une flopées d'ouvriers qui ont tout un tas de retouches ou de modifications à faire…

Un conte philosophique sur le monde tel qu'on l'attend et tel qu'il se révèle être…
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