Dans le bled paumé du Kentucky imaginé par
Alex Taylor, les habitants règlent entre eux leurs différends et le shérif n'est qu'une figure pittoresque évoluant en dehors de leur réalité. Tenu à l'écart, marginalisé en quelque sorte, c'est plutôt la petite mafia du coin, incarnée par Loat Duncan et ses dobermans, qui mène la danse macabre. À mi-chemin entre le roman policier et le roman noir,
le verger de marbre, par ses dialogues percutants et ses personnages atypiques, procure une lecture divertissante. Son côté sombre n'empêche pas un certain humour dans l'écriture et j'ai franchement ri à certains passages. Ce n'est pas
Donald Ray Pollock ni
Charles Williams mais ça se déguste tout aussi bien.
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