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Le Joker en a marre de jouer à chat avec Batman. Il perd toujours. Pour une fois il tente quelque chose de facile : s'en prendre à Superman par exemple, à sa bien-aimée et à sa chère Métropolis.
Il réussit au-delà de tous ses espoirs… voire, peut-être faire souffrir le Kryptonien suffisamment pour qu'il pète les plombs consistait-il un pied de nez à cette civilisation qu'il abhorre.

Le premier pas franchi, le chemin vers une dictature sous prétexte d'imposer la paix entre les hommes devient de plus en plus facile. Wonder Woman adhère, voire guide l'homme d'acier sur ce chemin. Il semble qu'elle ait toujours souhaité que les héros prennent véritablement les rênes du monde. On est loin de la vision du personnage décrite par George Pérez dans Wonder Woman Dieux et Mortels. D'autres comme Flash suivent mais se posent de plus en plus de question sur la moralité de leur action. D'autres encore se mettent en opposition directe comme Batman. Les gouvernements ne voient pas cela d'un bon oeil non plus et ajoutent de l'huile sur le feu.

L'énorme intérêt de ce comics se situe dans l'évolution lente des personnages précédemment amis vers une opposition de plus en plus marquée. On se soutient au début car on sait qu'on souffre, puis on débat ardemment sur les actions des uns et des autres, puis on arrive plus à se parler… et on frappe. le récit est éminemment tragique, quoique marqué épisodiquement par des scènes d'humour (les dialogues entre Harley Queen et Green Arrow par exemple). Les personnages mis en avant font preuve d'une grande variété de caractère et d'un puissant charisme.
Le dessin est dans l'ensemble réussi, même si j'ai trouvé que certains dessinateurs avaient du mal à stabiliser les figures de leurs héros, les traits du visage changeant trop d'une case à l'autre.

Au départ ce récit est conçu pour accompagner la sortie d'un jeu vidéo de baston, Injustice – gods among us. DC Comics aurait pu se contenter d'un scénario faiblard. Au lieu de cela, on a droit à cette merveille de Tom Taylor. Je ne le connaissais pas celui-là, mais je vais à présent regarder ses oeuvres de plus près.
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Challenge petits plaisirs 33/40

Voilà un Comics qui a d'abord été crée en jeu vidéo, sous un jeu de combat assez classique qui permets d'opposer entre eux les héros de l'univers DC. le scénario est assez simple, Superman pète un plomb et soumet la population à un régime totalitaire. de ce postulat de départ on se retrouve avec deux camps. Ceux qui sont avec Superman et ceux qui sont avec Batman.

Mais là ou ça devient intéressant, c'est lorsque DC Comics à l'idée de publier en Comics, l'histoire depuis le début. On voit donc comment et pourquoi Superman et Batman vont chacun prendre un chemin différent. Scénaristiquement c'est bien mené, les personnages doivent choisir leur camps et aucun n'en ressort indemne. La lecture est fluide, agréable et sans être ultra novateur, ce premier tome nous offre un cross-over assez bien construit.

Classique mais efficace.

Petit bémol toutefois sur les dessins. Un chapitre = un ou deux dessinateur différents, c'est un peu trop car chacun dessine les personnages à sa façon et de fait on en apprécie certains plus que d'autres, c'est un peu dommage, car ça casse un peu le rythme. Mis à part ce léger détail, cette lecture est un régal !
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Lancée au départ pour mettre en lumière l'univers du jeu vidéo éponyme de combat, Injustice : Gods Among Us est une série de comics publiés de manière hebdomadaire et en numérique dans sa version originale. Ce premier tome, publié par Urban Comics, intitulé « Année 1 – 1ère partie » et accompagné du jeu vidéo qu'il approfondit, se compose des six premiers épisodes de la série, six chapitres d'une grande tension déjà qui lance parfaitement une série qui poursuivra son petit bonhomme de chemin pendant un bon moment.

Six épisodes d'une grande tension vous attendent dans ce volume ! Entouré d'une multitude de dessinateurs, Tom Taylor se libère de toute continuité pour élaborer un récit progressivement dystopique de haute volée. La montée en puissance du scénario, et des graphismes par la même occasion, se fait au gré de la montée en colère de Superman qui décide désormais de régenter le monde, comme ses pouvoirs auraient pu le pousser à le faire bien plus tôt. Et de manière générale, Tom Taylor opte clairement pour une utilisation complète et cohérente des aptitudes physiques et psychologiques des personnages de DC Comics les uns envers les autres. Rien que le sous-titre « Gods Among Us » (Des dieux parmi nous) justifie parfaitement ce que beaucoup de lecteurs reprochent aux super-héros de cet univers : leurs trop grands pouvoirs sans contrepartie véritable. Et pourtant, nous pouvons largement voir qu'en matière de contrepartie, notamment psychologique ou physiologique, il y a de quoi faire.
Pour autant, chaque personnage n'est pas versé dans la caricature et Tom Taylor les utilise avec parcimonie, pour la plupart, afin d'en tirer la bonne essence. Ainsi, le meilleur exemple est peut-être Catwoman dont les atouts sexuels ne sont pas gonflés à l'extrême, mais au contraire, sa force de discussion et sa compassion sont mises en avant. de même, Aquaman n'est pas le décérébré marin que l'on voyait avant de suivre sa série New 52, mais est bien un monarque charismatique et volontaire. Tom Taylor montre qu'il maîtrise chaque essence de chaque personnage de l'univers DC Comics (en tout cas, ceux qu'il utilise pour le moment). le scénario introduit progressivement et pédagogiquement des personnages parfaitement connus de l'univers de DC Comics, les vilains se multiplient, les changements de camp se profilent à l'horizon. Nous remarquerons, malgré tout, qu'il est toujours difficile de trouver des super-vilains charismatiques en masse en-dehors du Bat-verse : les opposants à Batman sont nombreux, alors qu'à côté, on a juste Doomsday pour Superman et Arès pour Wonder Woman.
Afin de ne pas dévoiler davantage l'intrigue qui est vraiment agréable à suivre et qui, en peu de temps, réussit à faire de sacrés retournements de situation (attention, sortez les mouchoirs...), concentrons-nous plutôt sur l'aspect graphique. Une quantité non négligeable de dessinateurs différents apporte leur petite touche à l'édifice, mais nous pouvons dire que Jheremy Raapack domine sensiblement les débats, notamment grâce à ses couvertures iconiques et des épisodes très mouvementés. Volontairement, les graphismes se font proches de ceux utilisés dans le jeu vidéo éponyme, mais non seulement cela passait sûrement mieux pour le comics numérique prévu au départ, mais surtout cela sert l'action et le mouvement de l'intrigue comme ce qu'avait pu faire Carlos D'Anda sur Batman : Arkham City.

Sans aucun souci de continuité à suivre, à respecter ou à imaginer pour la suite, ici tout est forcément plus libre dans une telle dystopie et Tom Taylor non seulement maîtrise bien son sujet mais réussit à surprendre le lecteur tout en se faisant plaisir. Heureusement pour nous, la suite arrive très rapidement pour clore une première année d'Injustice déjà dantesque.

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Après un drame, Superman pète les plombs et devient un tyran. Tandis que la plupart des super-héros se rangent à ses côtés pour maintenir la paix sur terre coûte que coûte, d'autres choisissent de le combattre sous l'impulsion de Batman.

Les thèmes abordés dans ce comics l'ont souvent été dans d'autres histoires de super-héros: avoir de super-pouvoirs implique-t-il de s'en servir et si oui, à quel escient? Faut-il prendre des décisions à la place des humains ordinaires et donc leur confisquer leur libre-arbitre pour le bien commun? A quel moment passe-t-on de héros à dictateur? Est-il vraiment possible de maintenir la paix sur Terre? Peut-on être du « bon côté » si on utilise les mêmes méthodes que les criminels? En bref, la fin justifie-t-elle les moyens?

Oui, selon Superman et quelques autres. Non, selon Batman et ses alliés.

Se posent aussi les questions de la peine de mort, des dérives religieuses ou encore du deuil. Mais aussi des questionnements propres à chacun-e des super-héro-ïne-s impliqué-e-s.

Il y a beaucoup d'action, de batailles et de retournements de situation. Les liens entre les personnages sont explorés sous divers angles, ce qui est également l'occasion d'en découvrir plus sur les démons et motivations de certains d'entre eux.

Les dessins et couleurs sont typiques du genre. C'est parfois un peu inégal du fait que beaucoup d'artistes ont travaillé sur les dessins. J'ai plus accroché au style de certains et moins à celui des autres, question de goût personnel. Il y a beaucoup de décors différents et des personnages variés, avec pas mal de détails dans les visages et les costumes. Dans l'ensemble c'est très dynamique.

Le comics est assez épais, on n'échappe pas à certaines longueurs. Par moments j'avais l'impression de tourner un peu en rond, du fait que le même genre d'évènements se reproduisait pour toujours aboutir aux mêmes conclusions au lieu d'avancer dans le développement de l'intrigue. Mais ç'a vraiment été une très bonne lecture et j'ai très hâte de lire la suite.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Ouvrage intéressant, assez soigné dans son écriture (nettement moins dans ses dessins avec de trop nombreux artistes différents), au rythme soutenu et aux personnages plutôt bien dépeints (malgré une galerie pléthorique de participants), mais qui peine à se démarquer d'un Kingdom Come au propos similaire - et graphiquement supérieur. A suivre.
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Pour ceux qui l'ignorent, Injustice est à la base un jeux-vidéo, basé sur l'univers de DC Comics, qui a connu pas mal de succès, et qui a donc vu l'origine de son histoire adaptée en comics. C'est Tom Taylor, Jheremy Raapack et Mike S. Miller qui s'en sont vu confier la confection, et je peux déjà vous garantir que ces trois bonhommes n'ont pas chômés.

Matériel

C'est encore Urban Comics ! Qu'est-ce que vous voulez que j'vous dise ? Leurs bouquins sont parfaits. La qualité d'édition de leurs comics est juste top, j'adore tout, du papier utilisé, à l'épaisseur des couvertures, et la solidité de la reliure (fini les pages qui s'envolent à la deuxième lecture !), tout est génial. La couverture n'est autre que l'image du jeux dont le comics s'inspire, sans surprise donc, mais ça fonctionne fort bien sur moi. Attention par contre, les dessins de ce comics, c'est du très très haut niveau ! Deux dessinateurs différents se relaient pour mettre ce comic sur pied, et même si vous aurez toujours une préférence pour l'un d'eux (je suis à fond sur le style un peu « photo-réaliste » perso), on est obligé d'avouer que dans les deux cas, on en prend plein la cornée. C'est sublime, fascinant, génial de bout en bout, j'adore fois mille. Certaines vignettes font froid dans le dos (la dernière de Métropolis, la dernière du Joker, le visage de Superman quand il vient voir Batman au chapitre 4) tant elles sont précises dans le ton, les émotions. Je retire 0,5, même si c'est le top du top, parce que c'est quand même un poil étrange de changer de dessinateur au milieu d'une scène (ça n'arrive que deux fois je crois, heureusement). 6,5/7

L'histoire

Pour vous résumer ça : un des meilleurs scénario d'un comics que j'ai lu de ma vie ! J'adore, je trouve que c'est tellement juste, tellement fort, tellement réaliste (fini les comics au scénar' prétexte), c'est incroyable. Ici on ne parle pas d'un héros qui affronte un méchant, on parle d'humanité, de pouvoir, d'espoir, de vie… La profondeur des dilemmes qui animent les personnages vous feront certainement réfléchir, et vous poussera peut-être même à animer des débats avec vos amis (La peine de mort, pour ou contre ?), qui sont plus que jamais d'actualité vu la tension en France ces derniers temps. Il n'y a pas que le message qui est fort bien sûr, préparez-vous à être brusqué par ce comics, qui ne prend pas les fans avec des pincettes. J'ai dénombré pas moins de quatre morts importantes, rien que dans ce tome, dont trois sont des personnages HYPER appréciés des fans de DC. Deux d'entre elles m'ont particulièrement choqués (je peux pas vous dire qui, faute de spoiler, mais… ouille !), mais choqué dans le bon sens, dans le sens où je ne m'y attendais pas du tout, et que les répercussions de ces morts en sont tout aussi grisantes. Les scénaristes n'ont pas décidé de choisir la solution de facilité, et on les en remercie : On se retrouve avec un comics addictif, qui ne vous fera que languir la suite ! On ne dénote qu'une toute petite lenteur au milieu du comic, rien de grave heureusement, juste de quoi faire frôler la note parfaite au comics… J'en profite pour préciser que, bien que les allusions soient nombreuses, vous n'avez pas besoin d'avoir lu le moindre comic d'un des héros pour comprendre l'histoire, ni d'avoir joué au jeu (donc vous n'avez pas d'excuse !) 4,5/5

Personnages

YES ! Véritable orgie de super-héros et super-vilains, Injustice réunit tout les grands noms de DC dans un seul comic, et ne faillira jamais à incarner et différencier ces personnages adorés du grand public. Wonder Woman et Superman sont sur le devant de la scène pour ce premier tome, et l'évolution de ce duo invincible est pour le coup juste géniale. Je ne veux pas vous spoiler, donc je m'arrête là, mais je suis persuadé qu'à défaut d'aimer ces personnages, vous les trouverez incroyablement riches et complexes. Quelques-uns de mes favoris occupent aussi quelques pages : Harley Quinn et Green Arrow surtout, qui ont un petit nombre de scènes ensembles, tout simplement mémorables. du côté des méchants (parce que Harley Quinn n'est pas une méchante pour moi, désolé, je l'aime), c'est plus léger, mais sachez que le plus grand, célèbre, et machiavélique des méchants DCcomics est présent au début, et qu'il fera à coup sûr grande impression… 5/5

Écriture

3615 Perfection à votre écoute, bah c'est un sans-faute indéniable ! Les vignettes « voix off » sont au top, la puissance des dialogues est tout autant au rendez-vous, mais ce qui retiendra certainement votre attention, c'est les touches d'humour tellement intelligentes ! Je le répète, mais les scènes Green Arrow – Harley Quinn valent leur pesant d'or, et même juste une ligne de la demoiselle (le carquois xD) s'est classé directe au sommet de mes meilleurs citations de comics. Que rajouter ? C'est parfait, et merci aux traducteurs de ne pas avoir merder sur les jeux de mots, c'est tout ! 3/3

CONCLUSION

Holy F ! Ces supers dessins, additionnés à l'histoire et à la profondeur des personnages, je crois que je peux dire, sans mentir, que c'était le meilleur comic que j'ai lu jusqu'ici. Reste à savoir si le tome 2 va détrôner son grand frère… 19/20 !
Lien : http://robzii-books.com/inju..
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La saga Injustice - dont l'univers puise son inspiration dans le jeu vidéo éponyme - démarre sur les chapeaux de roues avec ce premier opus assourdissant qui entaille à vif l'univers DC dès les premières pages. La messe est dite : il y aura un avant et un après Injustice avec son lot de conséquences irréversibles. Disons-le d'emblée : le tour de force est magistral et la maison d'édition nous met sur la table une oeuvre parfaite à la dimension dramatique puissante.

L'aube de cette épopée, brillamment orchestrée sous la divine plume de Tom Taylor, met en place un redoutable et sombre opéra de violence à travers le combat de titans opposant le clan Batman à celui de Superman. Au menu : du sang et des larmes, mais également de célestes moments homériques emprunts de notes philosophiques. Et c'est là qu'est la véritable prouesse. le scénariste se sert du prisme des super-héros pour évoquer et raisonner sur des thématiques à la fois politiques, sociales et éthiques, qui sonnent non seulement comme un écho au monde d'aujourd'hui, mais également à celui de demain. Travers de la géopolitique mondiale actuelle, dérives technologiques, quête sempiternelle et dimension morale du pouvoir : Taylor enfonce les portes et les laisse ouvertes pour qui voudra méditer.

Les états d'âme du Superman sont par ailleurs au coeur du récit tant le personnage en proie au désarroi et à la colère sert parfaitement le propos psychique : la vengeance est-elle toujours légitime ? La fin justifie-t-elle tous les moyens ? L'équité est-elle toujours impartiale ? Peut-il y avoir justice sans atteinte à la liberté ? Autant de questions qui mèneront le lecteur à l'introspection. Certains feront alors l'analogie - et avec justesse - avec Kingdome Come qui en son temps avait placé la barre très haute en sa qualité de roman philosophique visionnaire. Que l'on se rassure, Injustice sonne comme un écho plus viril et massif et creuse son propre sillon en s'émancipant de la dimension spirituelle très marquée de l'oeuvre de Mark Waid.

Côté personnages à présent, l'équipe artistique fait le choix, ô combien judicieux, de traiter en profondeur chacun d'entre eux - les flash-back et parenthèses scénaristiques sont plus qu'appréciables - et non pas de rester focalisée sur le mythique duo Batman/Superman. le lecteur peut donc se familiariser avec des héros masqués habituellement plus secondaires et parfois même en apprendre plus sur eux.

Mais que serait ce prodigieux et sinistre récit sous stéroïdes sans le travail remarquable de notre palette de dessinateurs en grande inspiration ? Ces derniers, malgré le nombre importants de collaborateurs, parviennent à conserver une cohérence artistique et subliment cet affrontement dantesque de capes et de slips chatoyants en nous offrant des scènes grandioses, nerveuses et parfaitement lisibles.

La saga démarre donc en trombe avec ce premier volet à la qualité proche de la perfection et on espère simplement que la suite sera à la hauteur. Batman versus Superman : la guerre ne fait que commencer.
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Je ne suis pas familière de l'univers de Marvel, que ce soit au cinéma ou du côté des comics. Bien sûr, comme la plupart des gens, je connais Batman et Superman, et quelques autres. J'ai été intriguée par le titre et la couverture, les "méchants" seraient-ils mis à l'honneur ? Les super-héros deviendraient-ils mauvais ? (Quand on voit la grimace de Wonder Woman sur la couverture, à côté du joker, c'est ce qu'on est amené à penser, d'autant plus que Batman et Superman ont l'air de se crêper le chignon)

Le Joker et Harley Quinn ont enlevé Loïs, la femme de Superman, pour grosso-modo l'utiliser et la retourner contre le super-héros. Une ville est détruite, Superman, fou de rage, tue le Joker et exige un cessez-le-feu mondial.

Les intentions sont certes louables, mais les méthodes employées sont désastreuses.
Sans le réaliser, Superman s'impose au monde comme un dictateur tout-puissant et immortel, n'hésite pas à user de violence contre des manifestants pacifiques (bon ok, l'un d'eux était un apprenti héros génétiquement modifié prêt à en découdre. Mais il voulait défendre sa liberté d'expression, et puis ce n'était qu'un moustique face à Superman).
Le héros, dont les actions sont de plus en plus contestées, force des dirigeants à signer des accords de paix, alors que comme souligné par Batman, même si la guerre cesse, le ressentiment et la haine persistent. Imposer la paix de cette manière n'est pas efficace.

C'est un comics qui fait beaucoup réfléchir sur l'éthique, c'était très intéressant, bien que Superman et ses "fidèles" méritaient de bonnes paires de claques divines.
Faut-il éliminer un homme pour en sauver des millions ?
A-t-on le droit de vie ou de mort sur un criminel ?
Que faire des malades mentaux dangereux pour la société ?
Peut-on amener la paix en ayant recours à la violence ?

Les relations entre les super-héros et les super-vilains sont ambiguës, et parfois les héros sont quand même vraiment naïfs...

J'ai aussi aimé de ne pas être perdue, malgré mon ignorance en ce qui concerne l'univers de Marvel.

Je suis curieuse de connaître la suite, qui risque d'être plus sombre.
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Personnellement je n'ai jamais aimé Superman... Alors après ce comics je suis sûre de le détester ! Je comprends parfaitement sa douleur mais il change tout de même radicalement et s'enferme dans le déni. de plus, adorant le Joker, je n'espère qu'une chose : que Flash ou quelqu'un d'autre remonte le temps et trouve le moyen d'arrêter la bombe du Joker avant qu'il n'y ait tous ces morts.
Sans oublier la mort de certains personnages ! J'étais presque en train de pleurer sur ce comics tellement c'était horrible !
Par conséquent on peut constater que malgré la perte de certains Batman reste le même : il ne devient pas une sorte de tyran tel Superman.
Donc j'ai plus que hâte de lire la suite en espérant que Batou botte les fesses du kryptonien !
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Le joker a manipulé Superman pour faire en sorte qu'il tue sa femme Lois et le bébé qu'elle attend. Fou de rage il met fin violemment au jour du plus grand ennemi de Batman et décide de mettre un terme une fois pour toute à la criminalité par tous les moyens possibles. du coup, un peu trop expéditif et violent, Batman rentre en rébellion contre son ami d'acier qui devient de plus en plus un dictateur...
Un comics de super heros qui sort des sentiers battus avec des alliances qui se forment et ou chacun trouvera sa préférence.
Des dessins corrects qui changent quelques fois en cours de route ( étrange...) et une action omniprésente avec des super heros un peu plus humain que d'habitude.
Une bonne introduction que ce 1er tome qui donne envie de s'immiscer dans un 2ème qui promet d'être passionant.
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