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Isabelle Chapman (Traducteur)
EAN : 9782267020380
303 pages
Christian Bourgois Editeur (14/05/2009)
3.58/5   6 notes
Résumé :

Robert Marling, architecte désabusé qui tue le temps en jouant au poker, hérite de son père une fabuleuse collection de vinyles de jazz et un manuscrit au titre énigmatique. L'Eglise de John Coltrane...

Fuyant ses créanciers. il emménage dans un building désaffecté d'Auckland. Le silence de ce bâtiment labyrinthique est bientôt rompu par l'apparition d'une punkette charmeuse, d'une séduisante galeriste, d'un artiste-peintre égaré et par u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Belle découverte que ce roman d'atmosphère! Attiré par la quatrième de couverture, le titre et l'illustration, je me suis procuré cet exemplaire dans une vente de livres de la bibliothèque. Il est demeuré patient sur une étagère chez moi jusqu'à ce que, je ne sais quel mouvement de ma part, le fasse émerger à nouveau et que l'envie de m'y plonger renaisse. Les derniers jours de l'année 2021 ont donc été consacrés à apprécier cette lecture. Certains pourraient le classifier sous la dénomination de polar, genre avec lequel il peut partager un certain type d'écriture. Pour ma part, j'ai trouvé que l'ambiance, le climat, la faune du General Building qui occupe un rôle important de ce roman s'attribuent l'essentiel de l'écriture et prennent le pas sur l'intrigue ou l'enquête que peut mener le protagoniste du roman. C'est suivant ce constat que je range ce livre sous l'appellation « texte d'atmosphère » bien que cette désignation n'ait rien de contrôlé et est on ne peut plus floue. Cela résume par contre assez bien l'état dans lequel je me trouvais à sa lecture, plus influencé par l'environnement mystérieux et énigmatique que par l'action. Et puis, par la bande, dans la démarche de cet architecte désabusé qui investit le passé de son père décédé, on croise le jazz classique, le père était critique et collectionneur de disques. Bien que cela demeure anecdotique, une corde sensible a vibré chez moi et j'entendais le sax de Coltrane.
Lien : https://rivesderives.blogspo..
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_ le mythe de la création.Tu connait les mythes de la création?Le truc de Jung?Ils mettent tous en scène deux éléments.Le ciel et la terre.Le masculin et le féminin.La nuit et le jour.Tu inspire et tu expire.La dualité est la base du concept occidental de l'existence humaine-la contradiction fondamentale.Et a chaque fois que t'es obligé de te lever pour changer la face du disque,tu te rappelle cette vérité.
Alors il marqua une pause,et pas seulement pour reprendre son souffle.
_Mais dès que tu adoptes une approche orientale,alors.....
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il n’y a rien de neuf sous le soleil. En tout, il n’y a que cinq romans… tu savais ça? Huit notes de musique. Et six, peut-être sept sujets en peinture. Il n’y a jamais rien d’original. Ce n’est jamais qu’une appropriation, un reformatage, un réexamen selon le contexte du moment.
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La première fois que j'ai vraiment entendu quelque chose, la première fois qu'un son transmis par la voie des câbles ne m'a pas paru hermétique mais a retenti en moi à la manière d'une réponse, ce fut la première fois que j'ai entendu Coltrane. C'était une musique tellement vivante. C'était son souffle. Elle ne tenait jamais rien pour acquis. Partie en pleine puissance, la note ténue, intense et rugueuse enflait pour devenir une coulée liquide qui emportait la suite de la formation telle une vague bleue dans l'éclat de la lumière. Je tentai de battre la mesure en rythme avec la pulsation, de me couler dans le son fluide en mouvement perpétuel.
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Changer la face du disque, voilà ce qui compte le plus dans le monde du vinyle, dit-il. Tu sors le disque de sa pochette, tu le poses sur le tourne-disque, et c'est parti, non? Tu commences à écouter. Quelle que soit la musique que tu entends, tu sais que tu peux retourner le disque. Avec Miles, ça peut être un second enregistrement du même. Coltrane, lui, est capable de totalement recomposer et livrer une nouvelle version. Ou bien il ajoute six courts arrangements, douze plages par face... ce qu'il veut. Peu importe. Enfin, voilà où je veux en venir: il y a toujours une autre face, un second souffle, un autre angle
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Quand j’avais un album préféré je me le repassais indéfiniment. Je connaissais par cœur toutes les rayures et tous les craquements du disque, l’ordre exact des plages. Je ressentais la musique comme l’artiste l’avait voulu.
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Si l'art sert à quelque chose, c'est à vous laisser libre d'aller vers des destinations totalement imprévisibles
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