C'est dès le départ que l'on sent un je ne sais quoi d'assez original qui vous pousse à aller y voir, qui vous informe que ce roman sera certainement des plus intéressants…
Pour commencer, Madeleine Maxwell, jeune lycéenne qui semble bien faire partie des no future, le lecteur comprendra assez vite qu'il s'agit d'une pauvrette qui a sans aucun doute subi des mauvais traitements de la part de sa famille qu'elle a reniée, Madeleine Maxwell donc, se voit assistée par l'énigmatique Mrs de Winter qui l'aide à poursuivre des études d'histoire et qui l'introduit dans le non moins énigmatique institut St Mary pour un entretien d'embauche.
A ce moment, je ne sais pourquoi, j'ai tout de suite pensé à Poudlard bien qu'il n'y ait aucune sorcellerie, aucun Choixpeau magique… Toutefois on comprend mal au début, pourquoi la cuisine fonctionne vingt-quatre heures sur vingt-quatre, pourquoi des personnes ont pour responsabilité de fournir des tenues qui ressemblent plus à des déguisements qu'à des vêtements de travail, pourquoi …. Pourquoi... c'est là le mystère qui subsistera tant que notre jeune docteur Maxwell n'aura pas signé son contrat d'embauche…
Tout un monde cet institut : les historiens y côtoient les techniciens, les informaticiens, les administrateurs… qui n'y vivent pas toujours en bonne entente…
Quant à notre charmante docteur Maxwell, quel personnage ! intrépide, frondeuse, bagarreuse, persévérante, capable de faire preuve d'une décontraction dans la pagaille, croyez-moi, cela ne manque ni de charme ni d'humour ! Cette jeune femme se montre, tout au long du roman, capable de vous faire rire aux éclats, pleurer et vous attendrir... un personnage bien déconcertant !
Comment résumer mon ressenti sur cette pépite ? Eh bien imaginez que l'on vous serve un cocktail avec les ingrédients suivants :
commencez par déposer une énorme mesure de science-fiction aromatisée « voyage dans le temps », de grosses cuillères à soupe de gentils et de méchants, voire très méchants, quelques portions de situations extrêmement délicates ou chacun risque sa vie, une histoire d'amour nécessaire à la volupté qui s'invite dans l'oeuvre, saupoudrez généreusement le tout d'un mélange d' humours : humour noir, humour anglais, expressions comiques (voir citation) humour tout court et de préférence s'intégrant à des événements pas spécialement drôles parfois, ne surtout pas économiser le suspense, et mélanger le tout pour créer une joyeuse pagaille.
La science-fiction dont on a rêvé sans jamais oser le demander. Quand je pense qu'il y a une suite en deux tomes, je jubile !
Je remercie chaleureusement Iz43 grâce à qui j'ai découvert ce roman !
Challenge multi-défis
Challenge mauvais genre
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Prenez le train en marche pour cette série aux superbes couvertures…
il s'agit du premier tome, bourré d'action et d'humour, d'une saga pleine de promesses. Ça dépote, ça va vite, et on ne s'y ennuie pas une seule seconde !
Madeleine Maxwell , jeune historienne , est recrutée par l'Institut St Mary, dont on ne lui révélera les tenants et les aboutissants qu'une fois son contrat signé… Il s'agit d'un centre de recherche où l'on effectue des voyages dans le temps, dans le but , non pas de modifier ou transformer quelque chose, mais de relever des informations jusque là inconnues.
Du Crétacé, à la Grande bibliothéque d'Alexandrie, Max va en voir du pays et des époques , et en avoir des sensations fortes. Et si elle côtoie le danger, tutoie la mort dans ses missions, il y a également péril en la demeure à St Mary.
Des méchants et des gentils , un quotidien palpitant , un coeur qui palpite mais surtout de l'humour à toutes les pages , voilà ce que vous trouverez dans ce roman. L'auteure prévient gentiment mais fermement dés le début, qu'elle n'est ni historienne, ni physicienne , aussi si vous êtes experts (du genre pinailleurs), passez votre chemin. On est là pour se marrer, passer un super moment.
Max est pétillante, courageuse, intelligente, et phénoménale , la, la , la la ,la … J'ai beaucoup pensé à la série" Le protocole de la crème anglaise " de Gail Carriger ( pour le décor, l'humour déjanté, et le côté loufoque et farfelu).
Une série vitaminée, qui devrait être remboursée par la Sécurité sociale… A lire sans modération !
Challenge Mauvais Genres.
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Ayant entendu beaucoup de bien des Chroniques de St Mary, je me suis dit qu'il était temps de se plonger dans cette saga. le résumé annonçait quelque chose de décalé et j'étais très intriguée par ce mystérieux institut ayant la capacité d'envoyer ses membres dans le passé. Tout un programme. Mais malheureusement… je n'ai pas accroché…
Je vais commencer, tout de même, par les points positifs. le récit est très dynamique. Moi qui avais un peu peur qu'avec des héros historiens nous soyons dans un roman très académique, il n'en est rien. Il se passe beaucoup de choses, et nous n'avons pas le temps de nous ennuyer. Les relations entres les personnages est aussi très chouette, enfin, entre les « gentils », j'entends bien. J'accroche toujours à cette dynamique d'amis/famille, ce n'est pas un secret. le côté historique est aussi très intéressant. Encore une fois, pas plan-plan du tout, et j'ai beaucoup aimé ressentir l'émerveillement et l'excitation des historiens face à ces opportunités hors du commun. Max, notre héroïne, est également un personnage très sympathique à suivre. Elle sort de l'ordinaire, et c'est tant mieux.
Mais cela ne fait malheureusement pas tout. Dès le départ, on sent un certain stéréotype que ce soit au niveau des personnages comme de leur fonction. Et ça m'a fait grincer des dents. Je me suis dit que ça allait disparaître potentiellement, et c'est vrai que cela s'atténue un peu mais pas assez. Nous avons aussi des méchants, méchants sans grand charisme ni développement. Il y a aussi beaucoup de décisions du genre, un pas en avant pour un pas en arrière (du genre les démissions à répétition). Encore de la facilité. le viol comme arme systématique de l'homme contre la femme ? Encore de la facilité et cela m'énerve au plus au point. Il faut arrêter d'utiliser ça à tout bout de champ, surtout qu'ici, ça n'apporte rien et ça sort de nulle part. Les morts à répétition aussi. J'avais l'impression que l'auteur créait des personnages puis décidait qu'elle ne les voulait plus dans ses pattes donc : couic ! Un ou deux, pourquoi pas… mais là, c'est l'hécatombe.
L'ellipse de cinq n'aide pas aussi. On a vraiment du mal à comprendre comment les relations se sont formées et pour le coup, l'ensemble manque un peu de crédibilité. C'est comme si on nous balançait des informations comme ça, sans nous donner plus de matière. A trop vouloir jouer sur l'action à gogo, on finit par perdre le fondement de son histoire. Et notre pauvre Max s'en prend aussi plein la tête. L'acharnement sur son personnage m'a fait de la peine à plusieurs reprises. Je veux bien qu'un héros « souffre » mais il faut trouver le juste milieu, sinon cela devient pénible.
J'ai poursuivi jusqu'au bout, parce qu'à plusieurs reprises, des éléments et des découvertes ont fait que ma curiosité était piquée. L'auteur mélange vraiment beaucoup de genres, et dans l'ensemble, j'aurais pu faire abstraction de tous les défauts que j'ai cités. Mais avec le recul, je ne suis au final pas plus emballée que cela. Et je me dis que j'ai une pile bien trop conséquente de romans qui me font envie pour m'attarder plus sur une saga sur laquelle je suis très mitigée. Dommage.
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J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce premier tome de la série Les Chroniques de St Mary (actuellement il y en a 12) . J'adore les histoires de voyages dans le temps et qu'elles soient mises au service de l'Histoire est un plus. Je remercie d'ailleurs Srafina de me l'avoir piochée pour le Challenge multi-auteures SFFF.
L'Institut de recherches historiques St Mary mène des enquêtes sur des événements historiques afin de mieux comprendre l'Histoire. Leur devise m'a fait penser à Star Trek « Nous sommes St Mary. Nous n'abandonnons pas les nôtres. » Il est vrai que ce n'est pas une activité sans risques, on ne revient pas toujours en un seul morceau.
Madeleine Maxwell – Max – est une nouvelle recrue très enthousiaste. Elle est intelligente et amusante. Sa mission la plus importante se déroule dans le Crétacé en compagnie d'un de mes plus vieux collègues : le tyrannosaure. Il m'en cache des choses…
Un pilote très accrocheur avec des personnages bien campés, beaucoup d'action, de l'humour, des retournements de situation et aussi une pointe de romance.
Sans entrer dans les détails, j'ai beaucoup aimé le passage avec la bibliothèque d'Alexandrie.
Dans l'ensemble, un très bon moment de lecture. Je vais plus que probablement lire la suite.
Challenge SFFF 2021
Challenge livre historique 2021
Challenge mauvais genres 2021
Challenge multi-auteures SFFF 2021
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— Et enfin, Mme Partridge m’a demandé d’évoquer un problème concernant vos formulaires, a annoncé le Dr Bairstow à la fin de son briefing. Comme certains d’entre vous ont peut-être du mal à s’en souvenir, le mois prochain aura lieu votre entretien annuel, et Mme Partridge m’a informé que certains des formulaires que nous vous avons demandé de remplir à l’avance ont disons… besoin d’être retravaillés.
» Notamment le formulaire concernant la mise à jour de vos informations personnelles… Monsieur Sussman : vous n’êtes pas un chevalier Jedi. Merci de modifier les informations de la partie III concernant la religion. Idem pour M. Markham, M. Peterson, Mlle Maxwell, M. Dieter et Mlle Black.
» Mademoiselle Maxwell, catégorie 5. Vous ne mesurez pas 1 mètre 70, et cela ne changera jamais. Acceptez-le et corrigez votre formulaire.
» Monsieur Markham, la catégorie « Sexe » n’est pas une invitation. Merci de modifier votre réponse et de vous excuser auprès de Mme Partridge.
» Monsieur Dieter, les idées que vous développez dans la catégorie « Autres intérêts » sont physiquement impossibles et, dans la majeure partie du monde civilisé, illégales. Vous vous exposez également à des risques de poursuites judiciaires pour détournement de biens publics. Merci de modifier cette partie.
» Mademoiselle Black, le mot « opprimé » s’écrit avec deux p et « minorité » un seul n. Vous ne faites partie d’aucun des deux. Supprimez.
_ je ne veux pas être seulement un souvenir. Je sais que tu ne peux pas... que tu ne... ce n est pas facile pour toi, mais pour moi non plus. Je ne demande pas grand chose. Juste que tu me dises que tu m aimes parfois.
J ai soupiré.
_ Oui, mais tu vois, c est impossible.
Il a tourné la tête.
_ parce que je t aime tout le temps.
La musique s est arrêtée. J ai levé les yeux et il m a embrassée.
Le monde a cessé de tourner autour de moi. En même temps que ma respiration, mon cœur, mon processus cognitif et le temps lui même. Et des centaines de couleurs vives et de lumière se sont mis à tourbillonner autour de nous. Ah Non, pardon, c était la boule à facettes.
Tu veux que je conduise un peu ?
– Non. Je préfère la vie.
– Ce n’est pas très gentil, Chef.
– Mademoiselle Maxwell, j’ai le plus grand respect pour tes nombreuses compétences. Tu es une historienne talentueuse et passionnée, une artiste douée et une amie fidèle et loyale. Tu es chaleureuse, compatissante, intelligente, drôle et terriblement sexy. Mais tu es aussi la pire conductrice que le monde ait jamais connue. Dieu seul sait comment tu as réussi à avoir ton permis. Je suppose que ton examinateur était tellement ébloui par ta beauté qu’il a coché la case « favorable » avant même que tu ne mettes la clef dans le contact.
Mon coeur battait à tout rompre. J’ai laissé quelques secondes passer avant de pouvoir répondre.
– Merci.
Il a hoché la tête, les yeux toujours sur la route.
– Et si tu arrêtes la voiture, je te taille la meilleure pipe de ta vie.
Nous avons percuté un arbre.
Comme quoi, il suffit de baisser sa garde ne serait-ce qu’une seconde pour que le destin, le sort, l’histoire, appelez cela comme vous voulez, en profite pour venir pisser dans vos frites.