Les chroniques de St Mary, tome 5 : Hier ou jamais

Déçue par le tome précédent, j'hésitais à me lancer dans la lecture de celui-ci. Finalement, @Phoenicia m'a convaincue de le faire et elle a eu raison.
J'ai retrouvé ce que j'avais apprécié dans le 1er tome : les voyages dans le passé, les aventures et leurs imprévus, la personnalité pétillante de Max, l'humour, l'écriture. Exit les histoires compliquées d'univers parallèles et de police du temps.
Par contre, j'ai quand même ressenti une baisse de qualité générale qui reste malgré tout très légère, et les voyageurs ont complètement oubliés les règles qui présidaient à chaque saut comme par exemple la non-intervention. Rares sont les auteurs qui réussissent à faire une série égale en qualité.
Mais j'avoue que je me suis amusée pendant cette lecture et que j'ai passé un bon moment.

Et je continue sur ma lancée avec le cinquième tome des Chroniques de Ste Mary.

Notre héroïne, Max pour les intimes, va participer activement à une levée de fonds pour la reconstruction de l'institut en organisant des journées portes ouvertes. Cet évènement sera plus terrible pour nos chers historiens que l'incendie de la cathédrale St Paul ou la bataille des Thermopyles, c'est dire !
Jodi Taylor revient sur des bases moins folles concernant le voyage dans le temps, même si l'ensemble des protagonistes semblent avoir oubliés les règles élémentaires de la non-intervention temporelle… Mais, à l'image des tomes précédents, on se laisse prendre au jeu par ce très bon roman, plein de rebondissements et d'humour.

Bref, ce cinquième tome est dans l'ensemble une réussite.

Retour à St Mary avec une Maxwell en pleine forme qui a enfin retrouvé sa place et son boulot d'historienne et se sent prête pour de nouvelles missions... même si celles-ci doivent être aussi catastrophiques que d'habitude !

Un tome moins trépidant que le 4 dans lequel la lutte contre la police du Temps ne laissait aucun répit au lecteur et ça fait presque du bien de revenir à une trame narrative plus "classique" (si on peut dire ça d'un bouquin dont toute l'intrigue est construite autour de voyages dans le temps). On commence par découvrir l'histoire d'Angleterre (et celle de St Mary et de ses fantômes par la même occasion) et puis pour mon plus grand plaisir nous revoici dans l'antiquité chez les grecs pour une des plus célèbres batailles de l'histoire. J'ai trouvé dans ce tome que l'auteur se piégeait elle-même avec quelques incohérences, notamment quant à la continuité de la ligne temporelle : le postulat de base servant de support à cette série est que le cours de l'histoire ne doit jamais être modifié, or dans le premier voyage de ce tome nos historiens doivent absolument intervenir pour sauver un enfant afin de préserver le cours de l'histoire... ce qui n'est pas logique du tout. Bon ce n'est pas bien grave, ce n'est clairement pas pour son réalisme et sa cohérence qu'on aime cette série mais bien pour sa loufoquerie, mais quand même cela m'a un peu perturbée.

Ce détail mis à part c'est un épisode qui se lit toujours aussi facilement et qui est bien dosé en termes de rebondissements, de surprises et de moments attachants (mode midinette ON pour le mariage final !). C'est aussi un des plus franchement drôles avec des passages absolument excellents qui ont réussi à me faire rire toute seule en tournant les pages. Plus qu'à trouver le tome 6 à la médiathèque et je me plongerai avec plaisir dans la suite des aventures de toute notre tribu.

En commençant ce 5ème livre des aventures et de l'humour particulier de Maxwell je me demandais s'il allait être aussi bien que les 3 premiers, car le 4ème était décevant, un peu brouillon, même si c'était le cas de l'institut !

Bonne nouvelle : le rythme, les maladresses et autres idées farfelues de l'auteure sont revenues et c'était un plaisir de continuer à découvrir St Mary renaître de ses cendres et repartir à la conquête de l'Histoire.

J'aime beaucoup tous les personnages qui ne sont pas dénués de défauts et j'attends la suite avec impatience.

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

Un tome qui donne chaud !! Autant par tous les incendies dont il est question, autant par les sentiments qui y sont partagés. Vengeance, engagement et grandes amitiés. En ce qui me concerne, c'est un tome un peu en dessous des autres. Ou bien que j'ai trop enchaîné la lecture de cette série. La formule reste la même que dans les précédents, donc, pas de grandes surprises. Des missions qui, sur papier, devraient se dérouler à merveille, mais dans la réalité, c'est forcément tout autre. On ne change pas une équipe qui gagne !!! Bref, si on a un peu l'impression de déjà-vu, la lecture reste tout de même captivante. Et cette touche d'humour à la Taylor, a encore réussi, à me tirer quelques éclats de rire.

J'ai retrouvé dans ce tome ce que j'avais beaucoup aimé dès le début de la série et que j'avais un peu perdu dans le tome 4: l'humour de Max, ses réparties grinçantes, ses pensées un peu folles et toute la dimension du "comique de situation".
J'ai à nouveau ri franchement à plusieurs reprises, et ça fait un bien fou.

En contrepartie, j'ai aussi retrouvé ce qui m'avait un peu gênée dans les premiers tomes, à savoir le côté un peu décousu de l'intrigue qui semble passer d'un voyage dans le temps à l'autre sans vraiment de lien entre ceux-ci. Mais bon, j'étais tellement contente de retrouver la Max des début, que l'autrice est toute pardonnée.

Et c'est là un nouveau hic... Parce qu'on retrouve la Max des débuts, entourées de ses camarades du début, partageant souvenirs et anecdotes auxquels tout le monde semble partie prenante... Sauf que depuis le tome précédent (et même la fin du 3e), Max n'est plus dans sa ligne temporelle du début. Et même si la trajectoire des deux Max est sans doute très similaire d'une ligne à l'autre, elle n'est pas identique. Et donc, question souvenir, les siens ne devraient pas être entièrement les mêmes que ceux de ses collègues...
Vous allez me dire, essayer de trouver de la logique dans un truc où l'on voyage dans le temps, où l'on ne peut s'empêcher par exemple d'assommer Ephialtès en pleine guerre des Thermopyles et où l'on parvient quand même à faire en sorte que la bataille se déroule comme prévu... c'est se faire du mal. Moi, je persiste à penser qu'il est possible de rester logique dans un contexte donné, même si le contexte et les règles qui le régissent ne sont pas habituelles ou défient la logique elle-même. Et avec ce tome qui a l'air d'ignorer que le tome 4 est passé par là, je termine ma lecture un peu perplexe quand même.
A suivre donc...

Et donc
Enfin !
Enfin ?
Oui enfin un tome que j'ai plutôt bien aimé (même si j'ai calé aux Thermopyles jusqu'à la fin gningnin) (gnangnan avec la rime)
La recette de toujours, voyages dans le temps parsemés de méchants, mais peut-être est-ce parce que tous ces voyages concernaient un personnage de Ste Mary pour une affaire particulière.... Ou bien parce qu'il y a eu 16 lectures entre deux bouquins de la série (retiens moi-même, 16 c'est bien)... En tout cas l'aventure fut plutôt agréable et c'est plutôt chouette de quitter cet univers satisfait plutôt que en ronchonnant velu (ou glabre).

Cinquième tome de cette série et toujours autant de plaisir de retrouver l'équipe des loufoques de Ste Mary.

Il y a plus de mouvements sur celui-ci que le précédent. Pas le temps de s'ennuyer entre des monuments en feu, une journée portes ouvertes qui tourne au vinaigre, un voyage cadeau qui n'est pas si simple que prévu (encore une fois, car finalement c'est souvent le cas). Bref, toujours borderline.

Max ne change rien non plus. Elle est toujours aussi têtue et la tête dans le guidon. Heureusement elle peut toujours compter sur Peterson et Markham qui prennent un peu plus de place dans ce tome et c'est tant mieux.

Comme je disais cinquième tome en deux mois et du coup, je tremble un peu plus pour eux lors de leurs missions car l'auteure nous a montré qu'elle pouvait liquider ses personnages sans plus de problème que de les faire revenir à la vie !
D'ailleurs, dans celui-ci, elle ne parle presque plus du fait que ce fût le cas pour son personnage principal qui semble partager des souvenirs avec ses collègues, alors qu'elle est maintenant dans une ligne temporelle différente !
Tout comme le fait qu'ils ne doivent rien changer à L Histoire ou ne rien laisser derrière eux appartenant à leur époque.

Bref, l'auteure fait ce qu'elle veut et puis tant pis. J'adhère et je continuerai à suivre leurs aventures sur le tome 6.

Quand vais-je enfin comprendre qu'il est impossible de se la couler douce en allant passer du temps à l'institut St Mary ? Moi, je voulais juste déguster des Margaritas, boire du thé, manger des biscuits et rigoler avec des potes.

Alors oui, j'ai bu des cocktails, j'ai mangé des biscuits, j'ai tellement bu du thé que je me suis vidée, j'ai ri, ricané, pouffé de rire, mais pour la tranquillité, il faudra aller voir ailleurs !

J'ai assisté à une scène de ménage violente dans un manoir, avant de le voir brûler et d'y avoir risqué ma peau, j'ai eu des emmerdes à l'expo universelle de Londres, puis je n'ai rien trouvé de mieux que d'aller à la cathédrale Saint-Paul, à Londres, durant le grand incendie de 1666, j'ai ensuite organisé une journée portes ouvertes, je me suis pris une balle, des caillasses à Florence avant de finir avec les Spartes, aux Thermopyles.

C'est bien simple, j'ai utilisé tous mes jours de congés maladies disponibles… Mais bon, qu'est-ce qu'on se marre tout de même ! Faut bien rire, face à toutes les catastrophes qui nous tombent sur le paletot, à St Mary, là où même la plus banale enquête sur un événement historique majeur peut tourner en eau de boudin.

Après quelques thrillers, j'avais besoin d'un peu de calme et au lieu de prendre un cosy-mystery bien tranquille, je suis repartie "volle gaz" (ou "volle Petrol", bref, très vite) à l'institut St Mary. Pourquoi ? Parce que c'était l'assurance de retrouver des personnages qui me sont chers, que j'apprécie et de me payer une tranche de bonne humeur.

L'écriture de l'autrice est jubilatoire, sans pour autant que cela tourne en farce ridicule ou en non sens. le contexte historique des voyages dans le temps est bien respecté. Oh, pardon, je voulais bien sûr dire : des enquêtes sur les événements historiques majeurs depuis l'époque contemporaine. La dernière qui a parlé de voyages dans le temps a dévalé des escaliers sur son pet (son cul).

Tout en lisant, je révise mon Histoire, celle avec un grand H (et non un grand I), l'observant avec un autre regard, la vivant de l'intérieur.

On pourrait lui reprocher d'appliquer toujours la même recette : mettre ses personnages en danger durant un voyage temporel, quel qu'il soit, même le plus basique, comme la visite de l'expo universelle de Londres en 1851, au Crystal Palace.

On pourrait aussi reprocher l'utilisation des mêmes méchants, encore et toujours… Méchants qu'on ne peut pas dézinguer sans risquer d'influencer sur son futur ou son passé.

Oui, effectivement, les tomes se suivent et se ressemblent, la même recette est appliquée, puisqu'elle fonctionne bien. L'autrice ne se renouvelle guère, sauf dans le précédent, avec la police du temps et les univers parallèles.

Pourtant, ça passe toujours facilement avec moi, car ce sont les personnages qui font tout, ainsi que l'écriture, pétillante, simple, agréable à suivre, de Jodi Taylor.

Les règles établies par nos historiens ou les membres de la sécurité ne sont pas toujours suivies à la lettre, comme nous-même le faisons, avec les règles de sécurité. Ne pas intervenir durant une mission est parfois difficile, il faut avoir un mental d'acier pour ne pas aider une personne et il est normal que nos amis succombent parfois au désir de sauver un autochtone croisé. Ils sont humains.

Une lecture qui fut agréable, ponctuée de sourire, de pouffements de rire, de ricanements bêtes de ma part.

La lecture qui me fallait au bon moment, sans trop de prises de tête (quoique, avec Izzie la harpie…), qui m'a instruite avec l'Histoire, sans pour autant que cela devienne lourd et qui, cerise sur le gâteau, m'a amené aux Thermopiles, pour une bataille mythique entre les Spartes et les soldats de Xerxès. Comme si j'y étais, les odeurs de sang et de sueur en moins.

Un cinquième tome qui continue dans les pas des premiers, après un changement de direction dans le 4 et qui est toujours aussi jubilatoire que les précédents.

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Un de mes tomes préférés ! ( j aurais pu mettre encore une meilleure note si le chapitre final sur ma guerre perses / grecs n avait pas été trop long et détaillé à mon goût...)
Un tome plein d humour , d amitié , de tasses de thé : les voyages dans le temps sont nombreux et leurs aventures rythmées ! Les péripéties de ces historiens m ont fait sourire de nombreuses fois , un vrai bonheur que ce temps de lecture !