AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Caroline Baldwin tome 15 sur 20
EAN : 9782203038868
48 pages
Casterman (14/09/2011)
3.5/5   11 notes
Résumé :
À Paris, l’agent du FBI Gary Scott échappe de peu à la mort en enquêtant sur la disparition de l’attaché culturel de l’ambassade américaine. Celui-ci, agonisant, a le temps de lui remettre un billet froissé d’un dollar avant de mourir.
De retour à New York où il croise brièvement Caroline Baldwin – ils partagent le même appartement – et lui prête un peu de menue monnaie, dont le billet d’un dollar, Gary rejoint le siège du FBI pour un débriefing.
Mai... >Voir plus
Que lire après Caroline Baldwin, tome 15 : L'ombre de la chouetteVoir plus
Pin-up, tome 1 par Berthet

Pin-up

Philippe Berthet

3.10★ (668)

10 tomes

Perico - Intégrale par Hautière

Perico

Régis Hautière

3.50★ (134)

3 tomes

Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Caroline Baldwin, tome 14 : Free Tibet (2010) qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu avant. La première édition date de 2011 et il est repris dans Caroline Baldwin - Intégrale, tome 4 (13-16). Il a été réalisé par André Taymans pour le scénario, les dessins et l'encrage. La mise en couleurs a été réalisée par Bruno Wesel. Cette aventure comprend 46 planches.

Quelque part dans une forêt aux États-Unis, un groupe de voitures de police est arrêté, feux à éclats en fonctionnement. Caroline Baldwin descend de son quatre-quatre et rejoint le l'inspecteur Philips Ensemble, ils font quelques pas jusqu'à arriver au pied du cadavre, un individu d'une soixantaine d'années. Philips lui explique qu'il fut le PDG de Kristal Corporation. Dans sa poche, il a retrouvé une carte de visite professionnelle de Baldwin, à l'époque où elle travaillait pour Wilson Investigation. Dans sa voiture a été retrouvé un post-it avec les mots : to Caroline Baldwin, conspiration. Philips ajoute que l'ex PDG revenait d'une réunion des membres influents du parti républicain et qu'ils sont en train d'être interrogés. Non loin de là, un des deux individus cagoulés observant la scène se dit qu'il est temps de prendre la poudre d'escampette, avant que les policiers se mettent à fouiller les environs. Il fait rouler une pierre, et tous les policiers se lancent à sa poursuite, Caroline Baldwin en tête. L'autre mercenaire reste allongé prêt à appuyer sur la détente de son fusil à lunette. Baldwin parvient à rattraper le fuyard, mais il est abattu par le tireur embusqué.

À l'auberge du moulin de Léré, un peu à l'écart de la commune De Vailly en Haute-Savoie, l'agent Gary Scott et sa femme Lisbeth viennent prendre leur chambre pour deux nuits. Une fois installé, Lisbeth explique à Gary qu'il peut dormir par terre et qu'elle prendra le lit. Sous leur apparence de touristes, ils sont en mission pour le FBI. Scott a reçu un appel d'un ami d'enfance qui aujourd'hui travaille pour une des plus grandes institutions suisses. Il lui a déclaré avoir mis au jour un vaste complot terroriste. Vu le poste qu'il occupe, cet ami est aux premières loges pour observer les blanchiments d'argent et autres manoeuvres financières criminelles et frauduleuses pouvant le cas échéant nuire aux intérêts des États-Unis. C'est la raison pour laquelle le FBI a pris cet avertissement au sérieux. Ils doivent retrouver le contact le lendemain au bord du lac de Vallon, dans la chapelle Saint Bruno. le lendemain, Gary Scott pénètre dans la chapelle, pendant que Lisbeth guette à l'extérieur. Elle entend un coup de feu et voit une silhouette s'enfuir. Elle la poursuit et découvre un cadavre tenant dans sa main un billet de $1, avec le numéro de série partiellement entouré pour faire ressortir le nombre 1408.

Après un secret caché par une petite communauté au nord du Québec, et une tentative de manifestation chinoise au Tibet, André Taymans revient dans un registre de genre, celui de l'espionnage avec une dynamique de thriller. Il s'agit d'une histoire en deux parties qui trouve sa conclusion dans le tome suivant. Dans celui-ci, le lecteur va de surprise en surprise avec les deux personnages. le scénariste a choisi de séparer Caroline Baldwin et Gary Scott qui se retrouvent devant des cadavres, et qui subissent les événements sans réussir à reprendre le dessus. Très habilement, Taymans fait en sorte que Caroline Baldwin reste bien l'héroïne de son récit. En effet, celle-ci se rend compte que son conjoint intermittent lui a caché des choses essentielles, ce qui fait que le lecteur ressent plus de sympathie pour elle que pour lui. Il la suit ballottée entre une course-poursuite dans les bois, un rendez-vous chez le médecin pour le suivi de sa séropositivité, deux phrases échangées avec Gary Scott sur le palier alors qu'ils se croisent l'un arrivant, l'autre repartant, et une visite dans une maison à louer à la campagne. Pendant ce temps-là, Gary Scott traverse des moments plus mouvementés : le guet-apens au lac de Vallon dans le canton de Fribourg en Suisse, la découverte des cadavres de bouteille de bourbon dans l'appartement qu'il partage avec Caroline, une mise à sac dudit appartement, et le souvenir de sa femme.

Le lecteur se rend compte qu'il se prête au jeu dès la première séquence : assassinat mystérieux, motivation inconnue, mercenaires cagoulés. Autant de conventions de genre espionnage/policier à la fois immédiatement divertissantes, à la fois servant à dévoiler une intrigue. André Taymans parsème son récit avec des indices, certains peut-être des fausses pistes, d'autres mystérieux et intrigants, et il le fait avec un dosage équilibré. Il y a à la fois ces éléments relevant d'un genre : des individus cagoulés, un nombre entouré sur un billet de banque, peut-être une guerre des services de renseignement, des relations détériorées entre Caroline et Scott pour augmenter le niveau de drame, un entrefilet dans un journal sur un appel aux malades incurables de devenir des kamikazes contre le grand Satan américain, des textos d'une personne décédée…Les dessins descriptifs permettent d'y croire dans le contexte de cette fiction. D'un autre côté, il y a des aspects plus prosaïques : la frustration de Philips à qui on a retiré l'enquête, le rendez-vous chez le médecin, le trajet en taxi à New York, la visite de l'appartement à louer, les longs trajets en voiture sur des routes interminable traversant de grandes étendues sauvages.

Ces deux composantes de la narration (conventions de genre + moments normaux) sont liées par la narration visuelle, naturaliste. La première séquence montre les personnages dans une forêt avec 2 essences d'arbres, une implantation plausible de ceux-ci. La séquence à l'auberge du Moulin de Léré donne la sensation que l'auteur y a séjourné, à la fois pour l'apparence du bâtiment et pour l'aménagement des chambres et de la salle de restauration. le lecteur éprouve la sensation que l'artiste a vraiment fait la promenade qui mène à la chapelle Saint-Bruno. Il ne s'agit pas pour lui de caser des carnets de voyage, des dessins réalisés sur place en repérage. Les personnages s'intègrent dans ces lieux, évoluent en fonction de leurs caractéristiques (relief, aménagement), et avant tout en fonction de l'intrigue. À partir de la planche 12, le lecteur voit Caroline Baldwin, puis Gary Scott se déplacer à New York, en taxi ou en voiture du FBI. Il en profite pour regarder les façades de gratte-ciels, les affiches de spectacle dont une première évoquant une chienne de sorcière, une seconde sur un spectacle intitulé Moon River interprété par une certaine Cendrine. Il sourit en se rappelant que ce titre est celui du premier tome de la série et que Cendrine Ketels a interprété Caroline Baldwin dans un clip du groupe Feel the Noïzz où joue Erwin Drèze, un ami de Taymans. D'ailleurs on retrouve une affiche pour un de leur concert à l'auberge du Moulin de Léré. Dans les planches 19 & 20, le lecteur voit un cortège de voitures noires du FBI filer à toute allure dans les rues de New York, pouvant reconnaître un quartier de Manhattan.

Comme depuis le début de la série, André Taymans dessine dans une veine ligne claire, mais augmentée par des traits de texture dans les formes détourées, et la mise en couleurs ne se limite pas à des aplats unis de couleurs, mais comprend également des ombrages en ajoutant une nuance plus foncée de la teinte correspondante. Cette façon de dessiner donne des cases d'une lisibilité immédiate, permettant au lecteur de ne pas s'attarder sur les détails s'il le souhaite, alors même que la densité d'informations visuelles est élevée. Cela a également pour effet de donner un visage simplifié à Caroline Baldwin, un peu moins aux autres personnages. Éventuellement le lecteur peut être un moment décontenancé par ses yeux à l'iris vert bien rond, sa bouche entrouverte sur une zone blanche, sans singularisation des dents, et des mèches de cheveux aux formes inchangeantes même dans le feu de l'action. D'un côté cette représentation un peu simplifiées la rend plus expressive, et le lecteur peut plus facilement se projeter en elle. L'artiste met en oeuvre une direction d'acteurs naturaliste : ils sont expressifs sans exagérer leurs postures ou leurs mouvements. Il porte une attention visible aux tenues vestimentaires, adaptées au climat et à l'activité. le lecteur remarque que par ce beau temps, Caroline a recommencé à mettre ses sandales nu pied avec un petit talon.

L'immersion du lecteur dans le récit se fait très rapidement, à la fois grâce au naturel des personnages, à la consistance des environnements décrits avec soin et justesse, et les conventions d'espionnage qui attestent qu'il s'agit d'un divertissement. Il se rend progressivement compte que les éléments prosaïques viennent renforcer sa curiosité, que l'annonce d'une conspiration le rend soupçonneux de tout. Comment se fait-il que le médecin traitant de Caroline Baldwin lui propose un traitement justement à ce moment-là ? Les bouteilles de whisky vides signifient-elles que Baldwin est en train d'entrer dans une phase de déprime en se montant le bourrichon ? L'agent immobilier est-il de mèche avec des conspirateurs au vue de la voiture luxueuse qu'il a pu se payer ? André Taymans sait y faire pour provoquer la participation de son lecteur.

Avec cette première partie d'un diptyque, André Taymans donne l'impression d'augmenter le dosage des éléments de divertissement, se faisant plaisir en racontant un thriller dans lequel les 2 principaux personnages perdent pied, sans rien perdre du plaisir de découvrir des environnements urbains et des paysages sauvages. le lecteur savoure cette intrigue de type complot, impatient de découvrir la deuxième partie.
Commenter  J’apprécie          70
Une histoire en 2 tomes. Caroline Baldwin est prise dans un complot ou elle ne maitrise pas tout.
Sauf qu'elle doit se méfier des bohémiens...et qu'elle a quelqu'un qui la protège.....
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (5)
BulledEncre
09 novembre 2011
Pour la première fois, André Taymans peut se permettre de réaliser une aventure sur deux volumes, un format qui permet de mieux développer une intrigue complexe. Ce qui est le cas puisque beaucoup de mystères se présentent sur la route de la belle héroïne, la laissant encore en fâcheuse posture.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
01 novembre 2011
Ce tome 15 paraît moins étoffé qu’à l’accoutumée, tant l’intrigue semble floue : un complot ? Des terroristes ? Des agents doubles ? Tout repose donc sur le tome 2.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LeSoir
17 octobre 2011
Ce quinzième épisode montre que l'envie de l'auteur est intacte. L'artiste a toujours un appétit énorme pour son personnage. L'ombre de la chouette avance au rythme d'un thriller intense où les dialogues sont écrits au plus serré. Il n'y a pas une case de trop. André a Caroline dans le sang au point de connaître sa dernière heure !
Lire la critique sur le site : LeSoir
Sceneario
10 octobre 2011
L'intrigue est fort réussie. Taymans signe un scénario habile et admirablement bien construit qui va ravir, à coup sûr, les amateurs du genre. […] Côté graphisme, nous sommes sous le charme de son trait. Il nous offre de somptueux décors nous emmenant des montagnes de la Haute-Savoie aux immeubles de New York avec une certaine facilité. […] Ce quinzième tome montre que la série a encore de belles heures devant elle. A ne pas manquer.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Auracan
06 août 2011
Pour ce 15e épisode, André Taymans commémore aussi à sa manière les dix ans des attentats du 11 septembre 2011.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Je vous assure que mon but, en prenant contact avec vous, n'était pas de provoquer des tensions dans le couple que vous formez avec mon mari. Je pensais naïvement que le décès brutal de ma mère le toucherait. Elle l'aimait comme un fils. Je n'ai pas compris qu'il refuse de répondre à mes messages. De même que je ne m'explique pas les raisons qui l'ont poussé à vous cacher mon existence. Cela ne lui ressemble pas. Quoique, dans son métier, on cultive l'art du secret. Je n'aurais pas dû chercher à vous contacter. J'en suis désolée.
Commenter  J’apprécie          30
Dans son message télévisé, le chef religieux a exhorté tous les occidentaux atteints de maladies incurables à s'enrôler sous la bannière islamique radicale comme kamikazes afin de détruire le Grand Satan américain et ses valets. Le porte-parole de la Maison Blanche, Allan Wullus, a dénoncé une atteinte inacceptable à la dignité des malades tout en se disant préoccupé par ces appels au meurtre d'un nouveau genre. - Michaël Stolz
Commenter  J’apprécie          30
La serveuse :
‘soir ! Vous allez manger ?
C. Baldwin :
Oui ! Mettez-nous deux « Jack » bien tassés pour commencer !...
Je vis un véritable cauchemar éveillé ! Je n’y comprends rien !....
Philips :
Attends ! Le pire est à venir !
C. Baldwin :
J’ai peur d’entendre ce que tu as à me dire !
Philips :
Tu es soupçonné d’avoir comploté contre l’état et d’avoir eu en projet d’assassiner le président des États-Unis d’Amérique pour le compte d’une mouvance islamique radicale ! …Rien que ça !
C. Baldwin :
Quoi ? Mais c’est complètement ridicule !…On nage en plein délire !…Je vais me réveiller ! …Je dois me réveiller !

Commenter  J’apprécie          10
Tu es soupçonnée d'avoir comploté contre l'état et d'avoir eu en projet d'assassiner la présidente des États-Unis d'Amérique pour le compte d'une mouvance islamique radicale. Rien que ça !
Commenter  J’apprécie          30
Je ne vous apprendrai rien en vous disant que pendant la législature précédente, la C.I.A. et la N.S.A. ont perdu du terrain, au profit de milices incontrôlables, si ce n'est par les très hautes sphères du pouvoir.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de André Taymans (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de André Taymans
Henri Vernes 3 romans méconnus
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus


Lecteurs (29) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5224 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}