La dernière nouvelle du recueil, la Maison de la mezzanine, est ma préférée. Un début d'idylle, l'été, dans une campagne bucolique, doublée d'un débat moral entre deux personnages que tout oppose. Ces deux personnages cultivent des visions sociales antinomiques : tous les deux se penchent sur le sort des paysans démunis, mais l'un s'engage pour une démarche pragmatique et l'autre caresse un idéal utopique-radical du partage du travail – mais c'est peut-être simplement une pose pour justifier son oisiveté.
Cette nouvelle me rappelle que le débat moral, c'était également l'affaire de Tolstoï et
Dostoïevski.
En revanche, Histoire de rire, qui ouvre le recueil : légère, brève et romantique, comme une valse de Chopin. Sur l'ensemble, des
nouvelles très dissemblables, pour nous faire rire, réfléchir, vibrer.
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