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André Markowicz (Traducteur)Françoise Morvan (Traducteur)Georges Banu (Éditeur scientifique)
EAN : 9782742739479
152 pages
Actes Sud (03/09/2002)
3.9/5   387 notes
Résumé :
Dans une ville de province, perdue dans l'immense Russie, trois sœurs s'ennuient, mais espèrent : Moscou, le retour de l'enfance, la vraie vie... Tout est encore possible le deuil est fini, la vie attend. La vie s'écroule, sans événement. Les officiers vont et viennent. Tous s'accrochent aux mots, mais les mots tuent ou s'usent. Les trois sœurs n'iront jamais à Moscou. Elles ont tout perdu, même l'espoir de partir. Les Trois Sœurs la plus tchékhovienne des quatre g... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,9

sur 387 notes
Quelle est la recette secrète d'une pièce de Tchekhov ?
- Tout d'abord, mettez en présence une bonne brochette de personnages névrosés, dévorés d'ambitions ou d'envies inassouvies, d'amours avortées, de rancoeurs diverses, d'inimitiés masquées.
- Enfermez ensuite tout ce petit monde dans le réduit d'une maison de campagne, par exemple, et faites monter la pression façon huis clos dans cette cocotte-minute rurale pour citadins endurcis.
- Pour vos personnages, respectez les proportions suivantes : 1, 2 ou 3 superbes femmes et autant de laides, avec entre elles une bonne pincée de sel de jalousie. Pour les hommes, sélectionnez un vrai tocard, si possible, jouissant d'une situation enviable histoire de susciter les convoitises d'un autre, plus compétent mais non reconnu ; prendre également un homme d'authentique talent dont la promiscuité du groupe rend les qualités inopérantes, sans oublier un amoureux fou, marié ou non, cela n'a pas d'importance, la seule chose qui prime étant qu'il soit raide dingue de la seule femme de l'assemblée qui ne puisse pas l'encadrer. Il faut évidemment que cette femme soit elle-même éprise d'un autre qui ne fera, bien sûr, aucun cas d'elle, et ainsi de suite, vous avez compris le principe.
- Préférez, pour ces personnages, une moitié environ d'aristocrates ou de représentants de la haute bourgeoisie que vous ferez mariner à feu doux avec quelques membres d'autres classes sociales afin de faire ressortir leur ego.
- Ajoutez enfin dans cette pétaudière un petit élément catalyseur qui va faire éclater la marmite.
- Servez très frais en ramassant les débris éparpillés de-ci, de-là.
Voilà pour les aspects généraux du théâtre d'Anton Tchekhov. Concernant plus particulièrement Les Trois Soeurs, on peut dire qu'il n'a pas choisi la facilité car son thème est casse-gueule au possible, à savoir, faire une pièce sur l'ennui, la vacuité de la vie et les vains espoirs. Un drame qui aurait en quelque sorte pour questionnement : Pourquoi faut-il vivre dans cette vie qui ne rime à rien ?
Au départ, nous avons donc trois soeurs, Olga, l'aînée, Macha, la cadette et Irina, la benjamine, qui sont orphelines de leur père, ancien officier haut placé dans l'armée, et de leur mère. Elles partagent la maison familiale, située à la campagne, avec leur frère Andreï.
Toutes trois rêvent de retourner vivre à Moscou, loin de cette petite ville de garnison où leurs seuls contacts sont pour l'essentiel des militaires ayant bien connu le papa.
L'auteur s'essaye à un exercice assez difficile au théâtre, présenter une action qui se déroule sur plusieurs années et ainsi montrer l'oeuvre du temps sur la décadence de chacun et la ruine de tous les espoirs, un à un. Ainsi, le second, le troisième et le quatrième acte ont lieu respectivement environ un an, quatre ans et cinq ans après le schéma initial qui ouvre la pièce. Les situations, mentalités et positions de chacun ont donc largement eu le temps d'évoluer.
Tchekhov nous livre sa vision désabusée de l'existence, et fait ouvertement, quant au sens de la vie, un clin d'oeil au Candide de Voltaire et à ça fameuse réplique finale "Cela est bien dit, mais il faut cultiver notre jardin."
Pour ceux que cela intéresse, notons qu'une nouvelle fois l'auteur joue en russe sur le signifiant et le signifié des noms de famille de ses personnages. Ainsi, Verchinine, qui est probablement le militaire le plus louable et humain de la pièce, avec la grandeur d'âme la plus élevée, a un nom qui évoque les hauteurs, les sommets. de même, l'étrange et incompréhensible Soliony a un nom qui fait penser tout d'abord à l'adjectif " seul ", mais qui évoque tout aussi bien l'aspect " salé " ou " bourré ". Aaaahhh ! Mauvais génie douanier de la traduction, pourquoi nous voles-tu tant de choses au poste frontière ?
Il est vrai que la question « Pourquoi faut-il vivre dans cette vie qui ne rime à rien ? » est et demeurera toujours intéressante, mais cette pièce, pas forcément. Moi qui suis plutôt très admirative de Tchekhov en général, je me suis parfois ennuyée presque autant que les protagonistes bien que cette pièce soit loin d'être mauvaise.
En manière de conclusion, je ne sais tout simplement pas si le genre théâtral, par nature voué à l'action, au ping-pong des répliques, à une unité de temps hyper condensée se prête particulièrement au thème développé ici, sous forme de drame à monter sur les planches. le roman, dans ce cas précis, me semble plus à même d'offrir à l'auteur les moyens d'une expression vraiment pertinente. D'où mes trois étoiles seulement, moi qui n'hésite pourtant pas d'ordinaire avec Tchekhov à octroyer le très saint Graal des cinq étoiles de pacotille de mon jugement qui ne vaut pas grand-chose.
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"Un jour, tout sera bien, voilà notre espérance.
Tout est bien aujourd'hui, voilà l'illusion."
(Voltaire)

Olga, Macha et Irina. Les trois soeurs de la pièce - peut-être la plus célèbre - de Tchekhov.
Les proses d'Anton Pavlovitch sont amusantes ou douces-amères, faciles et agréables à lire. Mais "lire une pièce de Tchekhov" me paraît presque aussi incongru que lire Marx pour le plaisir dans un hamac. Il n'est jamais aisé de lire une pièce de théâtre, mais chez Tchekhov, de surcroît, il ne se passe en apparence rien du tout, ce qui peut vite devenir décourageant.
Son théâtre manque d'action et de toute cette impulsivité héroïque qui a poussé Antigone à enterrer le corps de son frère, ou Juliette à se transpercer le coeur avec le poignard de Roméo.
Tout se passe à l'intérieur; les personnages souffrent, mais ils n'ont pas la force d'agir ni d'avancer, et ils se laissent faucher par le destin. Ils veulent s'échapper de leur cercle vicieux, mais ils ne peuvent pas, car ils ne savent pas faire. On peut apprendre quelque chose sur eux que grâce aux dialogues, petits signes... et ce n'est peut-être pas pour rien que souvent les conversations éclatent, et tombent en morceaux faits des longs monologues plaintifs.

"Les trois soeurs" est probablement ma pièce préférée de Tchekhov. C'est vrai que parfois on a du mal à comprendre comment un homme aurait pu s'emparer de l'âme féminine et de ses états avec une telle précision, mais Anton Pavlovitch était de toute évidence un génie.
Ses trois héroïnes sont un merveilleux emblème de l'ancien monde de l'aristocratie russe; monde fait de beauté, de foi, de fragilité et de rêves.
Tout comme dans "La cerisaie", ce monde se heurte aux inévitables changements dans la société, et entre en conflit avec le milieu populaire, représenté ici par Natacha, épouse d'Andreï, l'unique frère de nos trois soeurs. Son manque de jugement esthétique, mode vulgaire, enfants bruyants, et envie de tout accommoder selon ses goûts détruisent la personnalité d'Andreï et repoussent au coin le vieux monde d'Olga, Macha et Irina.

Certes, il y a un espoir : le voyage à Moscou ! "Moscou" sonne comme une promesse de purification et d'un nouveau départ, mais ce voyage est comme le Godot de Beckett : on l'espère et on en parle sans arrêt, tout en perdant peu à peu l'espoir. En attendant le bonheur, les soeurs s'engagent dans divers impasses. Macha tombe amoureuse de Verchinine en espérant une relation de valeur, mais cela n'arrive pas et Verchinine s'en va. le fiancé faute-de-mieux d'Irina meurt en duel. La vie avec Natacha pousse Andreï à la frontière (au-delà ?) de la folie, et il perd la maison familiale aux cartes.

On peut toujours trouver quelque chose de neuf, dans "Les trois soeurs". La pièce reflète avec une dangereuse lucidité les différentes étapes de la vie d'une femme. Quand je l'ai vue pour la première fois, il y a bien des années, avec ma copine P. on s'était mis d'accord que la plus "réaliste" et sympathique est incontestablement Irina. Jeune, sans expérience, naïve, mais pleine d'élan, car la vie n'avait pas encore le temps de lui botter le derrière. Après quelques années, la gagnante est maintenant Macha. Elle a suffisamment vécu pour comprendre que tout ne sera pas toujours comme elle l'imagine, et que parfois il faut savoir renoncer à l'impossible, pour ne pas se morfondre encore davantage. J'ai juste un peu peur du jour où Macha sera éventuellement remplacée par Olga, vieillissante et résignée, usée par la vie et terriblement seule.
Mais d'ici-là, je veux en profiter pour voir et revoir encore plein de pièces de Tchekhov. 4,5/5, мастер.
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« Tu ne seras jamais heureux si tu continues à chercher en quoi consiste le bonheur. Et tu ne vivras jamais si tu recherches le sens de la vie. »

Cette citation d'Albert Camus, sur laquelle je suis tombée par hasard sur internet, fait diablement écho à cette lecture. Avec les trois soeurs, nous sommes plongés dans l'érosion des rêves avec le temps, ces rêves et espérances qui se refusent à prendre leur envol et dépérissent au fond de leur nid. Mais c'est bien la recherche vaine du bonheur et du sens de vie qui alimentent les discussions des protagonistes.

Je ne sais pas trop quoi penser de cette pièce. Elle est intéressante et encore une fois, sous son aspect minimaliste, elle est d'une grande richesse. Mais j'ai eu l'impression d'être engluée dans une chape d'immobilisme alors même que le temps filait comme l'éclair d'un acte à l'autre. Les va-et-vient des personnages apportent une certaine dynamique mais peu d'action : ils parlent beaucoup et agissent peu. Par moment, j'ai même eu l'impression d'assister à une sorte de litanie lancinante. Certains questionnements reviennent constamment, comme si les personnages tournaient en rond mollement en ressassant et puis…et puis rien.

Le moins que je puisse dire, c'est que cette pièce ne respire pas la joie de vivre. Tchekhov a une vision du bonheur, et même de l'amour, assez déprimante, et dans le même temps une foi démesurée en l'avenir de l'humanité. D'autres thèmes sont également présents (plus ou moins les mêmes que dans la Cerisaie d'ailleurs) : l'ennui, la solitude des individus, l'oisiveté, le travail, mais ils sont ici abordés sous un angle différent. Il semble que j'aie été moins sensible à cet angle ci.
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Un texte qui ressemble a une séance de thérapie aussi bien pour les lecteurs que pour les personnages et pourquoi pas l'auteur lui même...on attend qu'il se passe quelque chose entre les trois soeurs et leur belle soeur, hautaine, leurs amis, il ne se passe rien...ils sont passifs comme le jour qui vient, comme être entre quatre murs, comme la routine, comme le rêve, l'illusion, comme la vie tout court et on se demande pourquoi vivre?

L'auteur nous partage l'ennui, celui de la vie, celui de l'homme, Tout tourne autour d'un carrefour, on croit évoluer, après des années, en fait, on se rend compte qu'on n'a fait que tourner autour d'un même point... puis on a perd la force d'espérer, d'agir, on se laisse aller par le vent, on ne peut plus briser la glace d'où cette question ''où est-il, mon passé, où a-t-il disparu ?''...un quadragénaire, en lisant ce texte, aura plus la facilité de le comprendre!
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En ces temps de confinement (et donc de lecture intense), et puisque les théâtres sont fermés et pas prêts d'être à nouveau accessibles au public, j'ai décidé d'entamer la lecture des grandes pièces classiques…. Je commence avec Tchekhov, bien sûr, dont j'ai déjà pu apprécier plusieurs fois les représentations de la Cerisaie, de la Mouette et d'Oncle Vania.

Trois soeurs dans une ville de province quelconque dans la Grande Russie fêtent l'anniversaire de la plus jeune, avec le désir , pour chacune d'elles, de quitter au plus vite cette bourgade pour retrouver Moscou et sa vie culturelle et cosmopolite. de nombreux invités, un ballet incessant d'allées et venues, des conversations à bâton rompus …

Une pièce avec pour seule intrigue la fuite – ou pas – de cette atmosphère asphyxiante et la possibilité d'un avenir. Quatre actes, à des temps différents, et très peu d'action. Énormément de personnages (quatorze !) pour des dialogues incessants mais superficiels. Quelques personnages sont certes enclins à discuter des grandes questions de la vie, mais très vite cela tombe soit dans des considérations creuses, soit dans la moquerie.

Peu à peu tout se délite, la culture des soeurs, les connaissances, les ambitions des uns et des autres … Une impression de malaise se dégage au fil de la pièce, car personne n'est vraiment heureux de sa situation, personne ne sait vraiment quel sens donner à sa vie, quel projet pour le futur. Pire, on ne voit pas vraiment d'issue à ce mal-être. Bon il y a bien quelques moments cocasses, le vieux serviteur sourd comme un pot, un lieutenant qui parle avec un fort accent, des ritournelles d'enfant qui ponctuent des sujets graves, … on est au théâtre, quand même, mais l'ensemble, je trouve, reste pesant.

Peut-être que ces trois soeurs n'était pas le choix le plus heureux pour une lecture. Beaucoup de personnages, difficiles à différencier les uns des autres à la lecture, dialogues à la fois denses (peut-on encore parler de dialogue à certains endroits ?) et pourtant superficiels, peu d'actions …

Ah décidément rien de tel que de voir une pièce incarnée par de bons acteurs, mise en scène et en espace ! Oui, le théâtre est – et doit rester - un art vivant, c'est une évidence avec cette pièce de Tchekhov.
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Citations et extraits (98) Voir plus Ajouter une citation
IRINA :
Où ? Où s’est en allé tout cela ? Où ? Oh, mon Dieu, mon Dieu ! J’ai tout oublié, tout ! Tout s’embrouille dans ma tête. Je ne sais même plus
comment on dit « fenêtre », ou « plafond » en italien. J’oublie, j’oublie chaque jour davantage, et la vie passe, elle ne reviendra jamais, et jamais,
jamais nous n’irons à Moscou ! Je vois bien que nous ne partirons pas.
OLGA :
Ma chérie, ma chérie...
IRINA :
Oh ! que je suis malheureuse ! Je ne peux plus travailler, je ne veux plus travailler... Assez, assez ! Après le télégraphe c’est le conseil municipal, et je déteste, je méprise tout ce qu’on me fait faire. J’aurai bientôt vingt-quatre ans, il y a longtemps que je travaille, mon cerveau s’est desséché, j’ai maigri, enlaidi, vieilli, et rien, rien, aucune satisfaction, et le temps passe, et il me semble que je m’éloigne de plus en plus de la vie véritable et belle, que je m’approche d’un abîme...
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Le présent est odieux, mais quand je pense à l'avenir, comme c'est beau ! Je commence à me sentir si léger, si dégagé, et dans le lointain scintille une lumière, je vois la liberté, je vois mes enfants et moi délivrés de l'oisiveté, de la bière, de la choucroute, du sommeil après le déjeuner, de l'ignoble parasitisme...
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Sans parler de deux ou trois cents ans, même dans un million d’années, la vie, elle, restera ce qu’elle a toujours été ; elle ne change pas, elle est immuable, elle suit ses propres lois, qui ne vous concernent pas, ou, du moins, que vous ne connaîtrez jamais. Les oiseaux migrateurs (…), ils volent, ils volent, et quelles que soient les pensées, nobles ou pas, qui leur passent par la tête, ils continueront de voler, sans savoir ni pourquoi ni vers quoi. Ils volent, et ils voleront toujours, quels que soient les philosophes qui surgissent parmi eux ; et, d’ailleurs, qu’ils philosophent tant qu’ils veulent, du moment qu’ils volent…
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Je travaille depuis combien de temps, et mon cerveau s'est desséché, j'ai maigri, enlaidi, vieilli et rien, rien, aucune satisfaction, et le temps passe et je vois seulement que je m'éloigne de la vie, de la vie véritable et belle, que je m'en éloigne toujours de plus en plus, et ce qui m'attend, c'est l'abîme. C'est désespérant...
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Savoir comment nous allons vivre notre vie, ce qu'il adviendra de nous… Quand on lit un roman, tout cela semble si vieux et si clair, mais il suffit d'aimer soi-même pour voir que personne ne sait rien et que chacun doit décider pour soi…
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Vidéo de Anton Tchekhov
Benoît Jacquot avait réuni Isabelle Huppert et Fabrice Luchini pour un long métrage de fiction, Pas de scandale, en 1998. le cinéaste les a retrouvés au Festival d'Avignon, en juillet 2021, mais séparément cette fois, pour les besoins de son nouveau film, Par coeurs. Un documentaire passionnant sur le travail d'une comédienne et d'un comédien tous deux hors normes, suivis la veille et le jour de la première représentation de leur spectacle respectif : La Cerisaie, de Tchekhov, monté par Tiago Rodrigues dans la vaste cour d'honneur du palais des Papes, pour elle ; un seul-en-scène autour de Nietzsche dans le cadre plus intimiste de l'Hôtel Calvet, pour lui . Avec un scoop : Isabelle Huppert, la perfection faite actrice, est capable de « bugs » comme tout le monde - à savoir, buter inexorablement sur une longue réplique de sa pièce il est vrai assez complexe à mémoriser !
Par coeurs sortira en salles le 28 décembre 2022. En attendant, découvrez sa bande-annonce en exclusivité sur Telerama.fr. le film sera par ailleurs présenté en avant-première à Paris au cinéma L'Arlequin lors d'une séance spéciale le lundi 12 décembre à 20h15. La projection sera suivie d'une rencontre avec Isabelle Huppert, Fabrice Luchini et Benoît Jacquot animée par Fabienne Pascaud, directrice de la rédaction de Télérama - les places sont en vente ici : http://dulaccinemas.com/cinema/2625/l-arlequin/article/138713/avant-premiere-par-coeurs-en-presence-de-benoit-jacquot-isabelle-huppert-et-fabrice-luchini
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Le clafoutis de Tchekhov

Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

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