Benoît Jacquot avait réuni Isabelle Huppert et Fabrice Luchini pour un long métrage de fiction, Pas de scandale, en 1998. le cinéaste les a retrouvés au Festival d'Avignon, en juillet 2021, mais séparément cette fois, pour les besoins de son nouveau film, Par coeurs. Un documentaire passionnant sur le travail d'une comédienne et d'un comédien tous deux hors normes, suivis la veille et le jour de la première représentation de leur spectacle respectif : La Cerisaie, de Tchekhov, monté par Tiago Rodrigues dans la vaste cour d'honneur du palais des Papes, pour elle ; un seul-en-scène autour de Nietzsche dans le cadre plus intimiste de l'Hôtel Calvet, pour lui . Avec un scoop : Isabelle Huppert, la perfection faite actrice, est capable de « bugs » comme tout le monde - à savoir, buter inexorablement sur une longue réplique de sa pièce il est vrai assez complexe à mémoriser !
Par coeurs sortira en salles le 28 décembre 2022. En attendant, découvrez sa bande-annonce en exclusivité sur Telerama.fr. le film sera par ailleurs présenté en avant-première à Paris au cinéma L'Arlequin lors d'une séance spéciale le lundi 12 décembre à 20h15. La projection sera suivie d'une rencontre avec Isabelle Huppert, Fabrice Luchini et Benoît Jacquot animée par Fabienne Pascaud, directrice de la rédaction de Télérama - les places sont en vente ici :
http://dulaccinemas.com/cinema/2625/l-arlequin/article/138713/avant-premiere-par-coeurs-en-presence-de-benoit-jacquot-isabelle-huppert-et-fabrice-luchini
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Anton Tchekhov/5
14 notes
Résumé :
À vingt-cinq ans, Missaïl perd pour la dixième fois la petite place d’employé de bureau dans laquelle il végétait. Affligé d’une inaptitude chronique à prendre au sérieux la stricte observation des convenances et de la hiérarchie sociale qui régit la petite ville où il est né, il cherche avec une parfaite bonne foi une façon de vivre qui ne lui donnerait pas en permanence l’impression d’étouffer.
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Critiques, Analyses et Avis (4)
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" Ma Vie" est une nouvelle de A. Tchekhov, publié en 1896. Cette nouvelle montre, à quel point, une certaine classe de la société russe méprise le travail manuel et se montre dédaigneuse à l' égard de la société ouvrière. Nous sommes à l' époque de la Russie tsariste.
le narrateur, Missail Potzoniov appartient a une famille, relativement aisée,.A chaque fois que son père lui trouve un emploi dans une administration, il trouve le moyen de se faire renvoyer et c' est presque dix fois que la même situation se répète et tout cela par ce-que Missail déteste le travail de bureau et préfère le travail manuel. Au dernier renvoi, Missail est à la rue. IL essaie de travailler comme bénévole et exactement comme décorateur dans un théâtre amateur et s' occupe aussi des accessoires.Ceci lui plait .Mais Missail manque d' argent et il est affamé. IL connait des moments difficiles. Ce qui le révolte le plus est l' injustice de ceux qui l' emploient. le temps passant, Missail arrive a devenir entrepreneur et sa situation s' est améliorée et il a aidé certains de son entourage.
le narrateur, Missail Potzoniov appartient a une famille, relativement aisée,.A chaque fois que son père lui trouve un emploi dans une administration, il trouve le moyen de se faire renvoyer et c' est presque dix fois que la même situation se répète et tout cela par ce-que Missail déteste le travail de bureau et préfère le travail manuel. Au dernier renvoi, Missail est à la rue. IL essaie de travailler comme bénévole et exactement comme décorateur dans un théâtre amateur et s' occupe aussi des accessoires.Ceci lui plait .Mais Missail manque d' argent et il est affamé. IL connait des moments difficiles. Ce qui le révolte le plus est l' injustice de ceux qui l' emploient. le temps passant, Missail arrive a devenir entrepreneur et sa situation s' est améliorée et il a aidé certains de son entourage.
Ma vie est loin d'être un éloge à la paresse plutôt un hommage aux petits métiers qui, aux siècles antérieurs, n'ayant encore connu de développement, faisaient passer un ouvrier pour un ignoble de la basse classe. Est appelé homme, un héritier bourgeois ou un ferreux administrateur mais un ouvrier n'en est pas un, voici la philosophie par laquelle nous plonge la sympathique nouvelle Ma vie. La passivité du héros nous le rend antipathique au départ, renvoyé dix fois de suite dans les différents services de l'administration, fils d'architecte, il exprime une vive aversion pour le travail de réflexion où l'absence de l'apport physique n'est pour lui qu'un vide, le poussant dans une altercation quasi permanente avec son père, conduisant celui-ci à le renier. Mais c'est dans sa persévérance et son amour pour le travail manuel que Missaïl devient de plus en plus attachant. On verra en lui l'auteur qui doit avoir connu beaucoup de démêlées avec ses proches à cause de sa passion pour l'écriture alors qu'il était médecin.
MA VIE d' ANTON TCHEKHOV
Missail, âgé de 25 ans, est un éternel insatisfait, il perd régulièrement son travail qu'il trouve systématiquement ennuyeux. Son père, architecte, s'emploie avec ses relations à lui retrouver une activité mais le résultat est inchangé. Sa soeur est désespérée de le voir ainsi. Finalement il va quitter la maison, faire une activité manuelle, ce que son père considère comme une humiliation et il le renie. Missail va s'essayer aux travaux agricoles, se marier avec Maria Victorovna, retrouver son père et sa soeur momentanément mais son amour de la liberté le fera retomber dans les mêmes ornières. Les événements vont se précipiter.
Une histoire simple d'un homme qui s'ennuie dans sa province, qui cherche désespérément un sens à sa vie et qui, peut-être avec le temps trouvera un chemin qui lui évitera d'étouffer. Une des plus longues nouvelles de TCHEKHOV.
Missail, âgé de 25 ans, est un éternel insatisfait, il perd régulièrement son travail qu'il trouve systématiquement ennuyeux. Son père, architecte, s'emploie avec ses relations à lui retrouver une activité mais le résultat est inchangé. Sa soeur est désespérée de le voir ainsi. Finalement il va quitter la maison, faire une activité manuelle, ce que son père considère comme une humiliation et il le renie. Missail va s'essayer aux travaux agricoles, se marier avec Maria Victorovna, retrouver son père et sa soeur momentanément mais son amour de la liberté le fera retomber dans les mêmes ornières. Les événements vont se précipiter.
Une histoire simple d'un homme qui s'ennuie dans sa province, qui cherche désespérément un sens à sa vie et qui, peut-être avec le temps trouvera un chemin qui lui évitera d'étouffer. Une des plus longues nouvelles de TCHEKHOV.
Ce n'est pas de ma faute, j'adore Tchékhov. J'écoutais un de ses traducteurs l'autre jour à la radio, qui a aussi traduit Dostoïevski (ne me demandez pas son nom, au traducteur, je l'ai oublié), qui disait que, de nos jours (on est au printemps 2022, en pleine guerre d'Ukraine), il faut lire Tchékhov plutôt que Dostoïevski. Pourquoi ? Car Dostoïevski veut expliquer à l'homme comment il doit vivre, avec une certaine idée de la grandeur… et que cela aboutit aux tragédies comme celle que Poutine inflige à l'Ukraine et au reste du monde (je raccourcis l'argumentaire, mais ça m'a super convaincu quand je l'ai entendu). À l'inverse, Tchékhov se contente de raconter les gens comme ils sont, des gens qui se débrouillent comme ils peuvent pour résoudre un problème insoluble, à savoir donner du sens à leur vie. C'est le coeur de cette nouvelle comme de toute l'oeuvre de Tchékhov (enfin, je crois, je n'ai pas encore tout lu).
Citations et extraits (13)
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Par une nuit calme et claire de juillet , Olga Ivânovna était sur le pont d' un des bateaux du Volga et regardait tantôt l' eau,tantôt les rives. Près d'elle,Riabovski lui disait que, sur l' eau, les ombres noires ne sont pas des ombres,mais un songe, et qu' en voyant cette eau magique, à reflets fantastiques,en voyant le ciel sans fond et les rives tristes et mélancoliques,qui parlent de la futilité de notre vie et de l'existence de quel que chose de plus élevé, de divin, il serait bon de s' oublier, de mourir, de devenir un souvenir...Le passé est banal et pas intéressant ; l' avenir est médiocre; et cette magnifique et unique nuit finira bientôt, se fondra dans l'éternité ; pourquoi donc vivre .
IL me semble que si je me lamente et geins, cela me soulagera .
-Mauvaise affaire, ma chère, commence-je avec un soupir .
- Qu' y-a- t-il ?
- Vois-tu mon amie, la meilleure et la plus sainte prérogative des rois est le
droit de grâce. Je me suis toujours senti un roi, parceque j' ai joui de ce droit
sans limites. Je n' ai jamais jugé personne, j' ai été indulgent, j' ai volontiers
pardonné à tous de tous côtés.
-Mauvaise affaire, ma chère, commence-je avec un soupir .
- Qu' y-a- t-il ?
- Vois-tu mon amie, la meilleure et la plus sainte prérogative des rois est le
droit de grâce. Je me suis toujours senti un roi, parceque j' ai joui de ce droit
sans limites. Je n' ai jamais jugé personne, j' ai été indulgent, j' ai volontiers
pardonné à tous de tous côtés.
Si j’avais eu l’envie de me commander une bague, j’aurais choisi la devise : « Rien ne passe ! » Je crois que rien ne passe en effet et tout laisse une trace ; le moindre de nos pas a une signification dans cette vie, comme dans la vie future.
On dit que la femme est l’aide du mari. Mais qu’ai-je besoin d’une aide ? Je peux m’aider tout seul ; j’aurais plutôt besoin de quelqu’un qui me parle, mais pas seulement du té-té-té-té-té ; de quelqu’un qui parle raisonnablement, comprenant ce qu’il dit. Sans bonne conversation, quelle vie peut-il y avoir ?
C’est qu’ils ne savent pas faire autre chose ; n’importe qui, même un travail physique ; ce travail est le propre de l’esclave et du barbare, tandis que le feu sacré n’est donné qu’à peu de personnes !
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Le clafoutis de Tchekhov
Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.
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