Une demande en mariage

Cette pièce en un acte est, selon moi, une grosse et grasse farce, épaisse à souhait, avec une mécanique comique lourde, insistante et redondante, qui, vous l'aurez remarqué, ne brille pas, selon mes critères, par sa subtilité ni une quelconque forme de finesse.

Lomov, un rural trentenaire vient faire sa demande en mariage à son voisin Tchouboukov, père d'une certaine Natalia. Anton Tchékhov fustige l'âpreté au gain et l'étroitesse d'esprit de ces propriétaires terriens. Toujours est-il que toute la pièce est un crêpage de chignon sur des peccadilles, qui interdisent même à Lomov de formuler sa demande auprès de Natalia.

Bon, sans mentir, je n'ai pas du tout aimé et heureusement que Tchékhov a su faire autre chose (et d'autre envergure) que cette petite pièce facile et bâclée. Si vraiment vous n'avez rien d'autre à faire et que vous avez envie de sourire une ou deux fois par mégarde, allez-y, mais je ne la conseille pas d'enthousiasme. Retenez néanmoins que ce n'est là que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.

Un cours vaudeville mais une grosse farce ! Amusante à lire mais qui doit l'être encore plus sur scène, on est loin de l'humour fin dont fait preuve habituellement Tchekhov.

Un homme vient demander la main de la fille de son voisin mais querelleurs tous autant qu'ils sont, ils se chiffonnent sans qu'un seul veuille donner raison à l'autre !

Une petite lecture détente dont il ne faut pas attendre grand-chose si ce n'est ce qu'en a voulu l'auteur : amuser !

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Une petite pièce de théâtre qui résonne comme le vrombissement d'un moteur. Ça crie, ça se tord, ça se déchire, c'est drôle, c'est léger, on s'emporte, on se reprend, on se dégonfle, allez top chrono, c'est le compteur à zéro, ça redémarre...disputes entre voisins...

C'est dans ce même climat que va se confirmer une demande de mariage, une drôle de demande pendant que l'un reste encore dans le brouillard en sortant d'une léthargie, l'autre crie déjà je le veux, et le père d'un ton burlesque crie au champagne...

Dans cette pièce, Anton Tchekhov nous fait jouer des personnages extrêmement vulgaires. On ne s'y plait pas pour le rire mais plutôt pour la surprise qui surgit à la m^me vitesse qu'elle est intervenue

Vaudeville à la russe !
Voilà une petite farce joyeuse, très rythmée avec des personnages hauts en couleurs et querelleurs comme on les aime !

L'intrigue se passe chez des hobereaux. Lomov, 35 ans, gauche, souffreteux et endimanché se présente chez son voisin, Stepan Stepanovitch Tchouboukov. Il parvient tant bien que mal à lui demander sa fille en mariage. Stépan est enthousiaste, l'embrasse chaleureusement en l'appelant "mon petit Poulet" et ainsi de suite. Il va ensuite chercher sa fille, 25 ans, une tornade ! Lomov ne peut pas en placer une car une querelle éclate au sujet du pré, situé entre les bois de bouleaux et le marais. Le ton monte, la dispute s'envenime, les injures pleuvent et ainsi de suite...

Le texte est disponible gratuitement sur Wikisource,entre autres. Il est d'ailleurs amusant de comparer les traductions des injures et mots doux selon les époques ( mon poulet ? ma colombe ? ma cocotte ?) Par contre les extraits vidéo en ligne ne sont pas fameux. Le meilleur est celui de l'INA.

"Une demande en mariage" est une farce en un acte de Tchekhov. Cette pièce de théatre est très courte mais l'essentiel est dit avec humour.
Lomov et Natalia se disputent à propos de la propriété des petits-près-aux-boeufs alors que ce dernier était venu la demander en mariage, sans qu'elle le sache. Cela fini par une mise à la porte. Mais quand Natalia apprend l'intention de Lomov elle est flattée et le fait revenir. Rien n'y fait, une nouvelle querelle éclate à propos des chiens.
Lomov à des palpitations, il est fébrile et les insultes montent jusqu'à ce que Natalia et son père le croient mort. Il va reprendre ses esprits et le père se hâte de lui indiquer qu'ils consentent au mariage. Alors que les jeunes gens sont d'accord la dispute va reprendre et le ton monter de nouveau.

Cette farce est drôle car Tchekhov sait lui donner un rythme. C'est une satire du bonheur conjugal et du mariage par intérêt qui n'est pas sans faire penser à un vaudeville à la française.