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Édouard Parayre (Traducteur)
EAN : 9782070316786
144 pages
Gallimard (07/10/2004)
3.65/5   106 notes
Résumé :
Quels étranges liens unissent la jeune Katia et le vieux professeur d'université Nicolaï Stépanovitch ? Il a regardé grandir l'orpheline, l'a vue amoureuse et heureuse, puis souffrante et désespérée. À l'automne de sa vie, Nicolaï a perdu toutes ses illusions et partage avec Katia les mêmes ténèbres et les mêmes silences, sans pouvoir lui tendre la main... Une nouvelle sombre et cruelle où bonheur et amour semblent inaccessibles.

Que lire après Une banale histoire : Fragments du journal d'un vieil hommeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Le professeur de médecine Nicolaï Stépanovitch se sait condamné. Dans le grand désarroi qui est le sien, alors que sa propre personne lui renvoie l'image de ses défaillances liées à l'âge et à la maladie, qu'il observe ses proches et qu'il ne voit que médiocrité, la désillusion du vieil homme imbu de lui-même est immense. Seule Katia sa fille adoptive, déprimée pour d'autres motifs, semble avoir grâce à ses yeux. Mais l'homme usé est bien incapable d'aider la jeune fille en quête de réponses. Une banale histoire qui n'est pas sans faire penser à La mort d'Ivan Illitch de Tolstoï. Nicolas Stépanovitch et Ivan Illitch apparaissant comme deux hommes dont la richesse, la renommée et le raisonnement se révèlent inutiles face aux tourments, aux ténèbres et à la profonde désespérance d'une existence proche de son terme.
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"Une banale histoire" (Скучная история - "Skoutchanïa historia") s'avère une merveilleuse porte d'entrée dans l'univers puissant (puisque parlant aux lecteurs de tous temps et tous bains culturels) du nouvelliste et dramaturge Anton TCHEKHOV (1860-1904). On comprend dès lors pourquoi trois cinéastes aussi notables qu'universels, aussi discrets qu'intimistes comme le sont Wojciech Jerzy HAS (en Pologne), Nuri Bilge CEYLAN (en Turquie) et Andreï ZVIAGUINTSEV (en Russie) révèrent son art littéraire, aussi original qu'immortel...

HAS, justement, adapta en 1982 la nouvelle sous son titre "Une histoire banale" ("Nieciekawa Historia"), au sortir de l'inoubliable labyrinthe spatio-temporel kaléidoscopique de "La Clepsydre" ("Sanatorium pod Klepsydra", 1973) – une superbe adaptation des nouvelles du poète prosateur graphiste Bruno SCHULZ (1892-1942) ; il en tira à nouveau une oeuvre inoubliable, d'une puissance émotionnelle et picturale inégalable [Ces deux films étant accessibles sur leur support DVD, édités par Malavida].

La dépression du vieux professeur Nicolaï est donc incurable. Sa situation matrimoniale est peu enviable : Varia, sa femme, est devenue une petite bourgeoise matérialiste (pléonasme) et leur fille adorée Lisa une charmante bécassine férue de musique, élève du Conservatoire et sous le charme d'un fat dénommé Gnäcker ; le fils est cité simplement par Nicolaï (son père) comme "l'officier de Varsovie"... Nicolaï est au fond navré de mépriser son épouse – celle qu'il adulait jadis – et de supporter aux repas familiaux la fatuité et l'omniprésence du prétendant de sa fille...

Le récit (comprenant six chapitres, parfaitement clos) débute à la troisième personne du singulier avant que nous découvrions que le narrateur s'est introduit comme un être dont il parle comme de l'extérieur, presque sans affects : il devient alors "Je", irrémédiablement "je", et ce jusqu'à sa fin... Dans le film de HAS, c'est la voix off de l'acteur Gustav Holoubek qui nous introduira toujours plus profondément par la causticité critique et ses mille sarcasmes habituels, tout au fond des abîmes du vieux professeur "revenu de tout"...

On peut faire un parallèle avec la nouvelle la plus désespérée de Stefan ZWEIG : "Destruction d'un coeur" ("Untergang eines Herzens", 1927) au terme de laquelle le protagoniste meurt à quelques mètres des siens, dans l'indifférence d'une famille qu'il a gâtée et qui semble avoir "oublié" jusqu'à son existence... Autre constat poignant, d'une concision rare, à l'impact émotionnel considérable et d'une même noirceur irrémédiable.

Mais – tout comme dans la fameuse chanson de Brel ["Ces gens-là"] – il y a non pas "Frieda, qu'est belle comme un soleil" mais bien un espoir humain (d'apparences solaires) que constitue la fille adoptive du couple : la jeune Katia, actrice de théâtre en rupture de ban, anciennement amoureuse, fille-mère ayant perdu son enfant – et que nous découvrons cependant peut-être encore plus désespérée que Nicolaï : tous les humains lui insupportent, plus encore qu'à Nicolaï...

Katia habite donc seule une maison proche de celle de la famille Stépanovitch, meublée de bien étrange façon, succession d'innombrables divans et de tableaux encadrés dépareillés : le superbe plan-séquence onirique du film de HAS (de quelques minutes, commençant par la phrase en voix-off "Elle disait...") nous rendra tout son intérieur et sa silhouette filmés en clair-obscur proprement inoubliables.

L'orpheline et le vieux professeur sont unis par un lien affectif trouble : fait à la fois d'une compréhension muette, d'un profond recul vis-à-vis d'autrui (toujours si décevant) et d'attirance mutuelle qui ne dit pas son nom.

La scène finale – si lyrique et poignante dans l'adaptation cinématographique de HAS – en cette chambre d'hôtel nue de la "ville grisâtre" de Kharkov scellera leur ultime entrevue, en forme d'incompréhension définitive et d'impossibilité de fuite pour les deux personnages... Nicolaï est convaincu qu'il mourra dans quelques mois et Katia, dès lors, s'en va sans un mot (et sans se retourner) vers d'autres horizons désespérés. Elle n'a que 22 ans...

Katia ("Katarzyna" dans le film polonais) fut incarnée à l'écran par la lumineuse actrice Hanna Mikuć.

Insistons enfin sur l'excellence de ce délicat passage de la musicalité de la langue russe jusqu'à un français magnifiquement dépouillé, sans fioritures, au classicisme lapidaire : merci donc au duo de traducteurs Edouard Parayre et Lily Denis !

Mais cessons là : les quatorze critiques qui précédent la nôtre vous amèneront sans doute à lire ces "Fragments du journal d'un vieil homme" d'une seule traite !

Cette nouvelle fut écrite en 1889, alors que son auteur à l'extraordinaire maturité n'avait que 29 ans, se révélant capable d'incarner avec si grand crédit un personnage au crépuscule de son existence : Nicolaï, "LE" Professeur de Médecine au terme de sa brillante carrière, âgé de 62 ans durant ces quelques semaines de la nouvelle où nous partageons son intimité). On pense alors à cette autre génie de l'intériorisation, grand familier de la Psyché humaine que sera Georges SIMENON (1903-1989).

Mais sans doute (comme nous l'espérons...) vous précipiterez-vous pareillement sur le très beau film éponyme de Wojciech Jerzy HAS (1925-2000), toujours si incroyablement méconnu...

Cf. lien à notre critique publiée sur le site Critikat : https://www.critikat.com/panorama/analyse/une-histoire-banale/
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Beuh, oui c'est une banale histoire qui commence tout banalement et qui se termine tout aussi banalement mais l'écriture... l'écriture, elle est si délicate qu'on lit la banale histoire en un seul souffle. Ça ressemble à un vieux pépé qui ronronne au dedans de lui, vit et agit contrairement à ses pensées...
Anton Tchekhov nous relate ici l'histoire de Nicolas Stépânovitch, un professeur de médecine, à 62 ans ( C'est vrai qu'à l'époque, on se sentait plus vieux qu'à notre époque) il souffre d'un mal qui le creuse de 'l’intérieur mais Katia est la seule à s'en apercevoir. Elle veut délivrer Nicolas de lui-même mais c'est une entreprise assez difficile même si elle réussit à devenir sa confidente. Ils se partagent leurs craintes de la vie, elle, ses échecs et ses déceptions alors encore jeune et lui, sa réussite erronée, sa renommée enrobée de ténèbres. Cette relation aurait pu aboutir à autre chose mais Katia est en quelque sorte sa fille adoptive, il a été son tuteur avant sa majorité,il l'a vu grandir....
Une histoire courte mais très dense, plein d'émotion! L'atmosphère est sinistre et tout espoir est inaccessible!
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Une banale histoire est une nouvelle d' Anton Tchekhov.Dans cette cette nouvelle, comme dans toutes lesnouvelles et pièces; on relève une atmosphère spéciale, que Korolenko a excellemment définie comme l' état d' âme d' un "joyeux mélancolique" .
Les principaux protagonistes de cette histoire sont le professeur, Nicolas Stépânovitch. Ce dernier est un professeur de médecine célèbre, connu par de nombreux travaux, conseiller privé et chevalier de plusieurs ordres. L' autre principale protagoniste est Kâtia, jeune orpheline dont Nicolas est le tuteur.le professeur tomba malade et il connaît sa maladie.Kâtia a voyagé, et elle est une jeune femme. Elle s' est installée dans un appartement à elle .Avec le temps des liens de rapprochements se sont établis entre-eux. Kâtia aime bavarder avec le professeur et lui aussi prend du plaisir.Le professeur a regardé grandir l' orpheline. IL l' a vu amoureuse et heureuse, puis souffrante et désespérée. A l' automne de sa vie, Nicolai a perdu toutes ses illusions et partage avec Kâtia les mêmes tourments, les mêmes ténèbres et les mêmes silences .
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Un récit court et plein d'émotion.
Le vieux professeur de médecine Nicolaï Stepanovitch est à l'automne de sa vie, il souffre d'un mal incurable et sait ses jours comptés.
Il fait le bilan de sa vie, bilan qui n'est guère réjouissant à première vue: il ne reconnaît plus la femme qu'il a aimée dans son épouse, sa fille Lisa est éprise d'un homme auquel il ne trouve aucune qualité, son fils est officier à Varsovie et vit loin de lui, ses étudiants l'insupportent et il n'accepte aucun compromis pour en "rattraper" certains au moment des examens.
La seule personne qui trouve encore grâce à ses yeux est sa pupille Katia, fille d'un confrère ophtalmologiste décédé il y a longtemps.
Or celle-ci, éprise de théâtre, revient après plusieurs années d'ébsence.
Son expérience d'actrice a été douloureuse et elle revient avec un enfant sans être mariée, drame et scandale sans nom à l'époque.
Un récit attachant. Tchékhov puise son inspitration dans son passé d'étudiant en médecine et dans son amour du théâtre;
La relation qui unit le héros à sa pupille Katia est extrêmement délicate et complexe.
Tous deux se comprennent à demi-mot même s'ils n'ont pas de lien biologique.
C'est une chronique douce-amère, très russe, sur le temps qui passe et qui ôte les derniers espoirs et les rêves de jeunesse.
Un texte fort et vrai, qui nous montre que même si bonheur et amour sont inaccessibles, restera malgré tout la beauté des sentiments et des idéaux.
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Je regarde ma femme et m'étonne comme un enfant. Je me demande, complètement abasourdi : se peut-il que cette vieille femme obèse, maladroite, qui porte sur le visage une expression obtuse faite de soucis mesquins et de craintes du lendemain, dont la vue est obscurcie par la pensée incessante des dettes et du besoin, qui ne sait parler que dépenses et sourire du bon marché, se peut-il que cette femme-là ait été jadis la Varia si mince que j'ai passionnément aimée pour son bel esprit clair, pour son âme pure, sa beauté et, comme Othello Desdémone, en raison de sa "compassion" pour ma science ? Se peut-il que ce soit Varia, ma femme, celle qui m'a jadis donné un fils ?

[Anton TCHEKHOV, "Une banale histoire" ("Skoutchanïa historia"), Chapitre I, 1889 - traduit du russe par Edouard Parayre pour les Editeurs français réunis, 1971 - trad. revue par Lily Denis pour les éditions Gallimard (Paris), coll. "folio 2 €", 1996 - pages 18-19]
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Je m'endors à minuit passé et soudain je saute à bas de mon lit. J'ai l'impression que je vais mourir subitement, là, tout de suite. Pourquoi cette impression ? Je ne relève aucune sensation physique indiquant une fin prochaine, mais la terreur oppresse mon âme comme si j'avais soudain aperçu un embrasement immense, sinistre, dans le ciel.
Je me hâte d'allumer, bois de l'eau à même la carafe, puis me précipite vers la fenêtre ouverte. Le temps est magnifique. L'air sent le foin et un autre parfum très doux. Je vois les pointes de la palissade, les arbres chétifs qui dorment près de la fenêtre, la route, la bande sombre des bois ; au ciel la lune sereine brille de tout son éclat, il n'y a pas un nuage. C'est le calme absolu, pas une feuille ne bouge. Il me semble que tout me regarde et écoute comment je vais mourir.

[Anton TCHEKHOV, "Une banale histoire" ("Skoutchanïa historia"), Chapitre V, 1889 - traduit du russe par Edouard Parayre pour les Editeurs français réunis, 1971 - trad. revue par Lily Denis pour les éditions Gallimard (Paris), coll. "folio 2 €", 1996 - page 112]
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[...] ce qui me déplaît dans mes étudiants d’aujourd’hui ... ils cèdent volontiers à l’influence des écrivains contemporains, et sont complètement indifférents aux classiques tels que Shakespeare, Marc Aurèle, Épictète ou Pascal ; et cette incapacité à distinguer le grand du petit trahit plus que tout leur absence de sens pratique.
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[…] impossible de discuter avec lui. Allez discuter avec un homme profondément convaincu que la plus belle science est la médecine, que les meilleurs gens sont les médecins, les meilleures traditions, les traditions médicales.
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Après mon cours je reste chez moi à travailler. Je lis des revues, des thèses, ou je prépare mon prochain cours, parfois j'écris. Mon travail est fréquemment interrompu par des visiteurs.

   Un coup de sonnette. C'est un collègue qui vient me parler de ses travaux. Il entre, chapeau et canne à la main et, tout en tendant vers moi l'un et l'autre, dit : 

   " J'en ai pour un instant ! restez assis, collègue ! Deux mots seulement."

   Avant tout nous essayons de nous prouver mutuellement que nous sommes tous deux extraordinairement polis et enchantés de nous voir. Je lui offre un fauteuil et il attend, pour s'asseoir, que je sois assis; en même temps nous nous passons délicatement l'un à l'autre la main sur la taille, nous touchons nos boutons comme si nous nous tâtions mutuellement et craignions de nous brûler. Nous rions tous deux, sans avoir rien dit de drôle. Une fois assis, nous penchons nos têtes l'un vers l'autre et nous mettons à parler à mi-voix. Si cordiales que soient nos dispositions réciproques, nous ne pouvons nous empêcher de dorer nos propos de toutes sortes de chinoiseries du genre : "Vous avez très justement remarqué", ou "Comme j'ai déjà eu l'honneur de vous le dire", de rire aux éclats si l'un de nous fait un trait d'esprit, même mal venu. 

En ayant terminé  avec son affaire, le collègue se lève précipitamment et, agitant son chapeau en direction de mon travail, prend congé. A nouveau nous nous tâtons et rions. Je le raccompagne jusqu'au vestibule, je l'aide à enfiler sa pelisse, mais il, se défend par tous les moyens de ce grand honneur. Puis, quand Iégor ouvre la porte, mon collègue m'assure que je vais prendre froid, et je fais semblant d'être prêt à l'accompagner jusque dans la rue.

Lorsque enfin je rentre dans mon cabinet, mon visage continue à sourire, par inertie, sans doute
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Par coeurs sortira en salles le 28 décembre 2022. En attendant, découvrez sa bande-annonce en exclusivité sur Telerama.fr. le film sera par ailleurs présenté en avant-première à Paris au cinéma L'Arlequin lors d'une séance spéciale le lundi 12 décembre à 20h15. La projection sera suivie d'une rencontre avec Isabelle Huppert, Fabrice Luchini et Benoît Jacquot animée par Fabienne Pascaud, directrice de la rédaction de Télérama - les places sont en vente ici : http://dulaccinemas.com/cinema/2625/l-arlequin/article/138713/avant-premiere-par-coeurs-en-presence-de-benoit-jacquot-isabelle-huppert-et-fabrice-luchini
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