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Critique de Zoulou
Un petit conte, court mais dense. Les thèmes évoqués sont très nombreux : le rapport au corps, au monde, à la nature, la place de l'être-humain dans l'immense enchevêtrement d'êtres-vivants existants.
Dans une ambiance onirique, dérangeante, où les symboles sont nombreux, le narrateur interroge l'être que nous sommes. L'ensemble prend la forme d'une espèce de promenade au cours de laquelle le narrateur fait des rencontres. Aucune réponse n'est strictement livrée, en revanche plein de fils sont tirés, de fils qui font s'interroger sur notre être. L'auteur opère des renversements de point de vue très intéressants pour amener ces réflexions.
Il se dégage de cet écrit une forme de ... nihilisme ? Mais pas de nihilisme désespéré, plutôt un nihilisme qui constate la petitesse humaine en tentant de réfléchir à la place que l'on tient. Il y a au contraire quelque chose qui m'a paru tenir de la sérénité, dans ce texte, celle de prendre conscience de ce que l'on est et d'y trouver une forme d'apaisement.
Il me paraît important d'évoquer la préface qui accompagne le Mycélium, car elle fait autant de pages que le texte, élément qui m'a poussé à faire une exception dans le fait que je ne lis jamais les préfaces. Si j'ai une chose à conseiller, c'est plutôt de la lire en dernier. Elle est difficile d'accès à travers les principes qu'elle évoque, contrairement au texte en lui-même, dans lequel je suis entrée sans encombre. Je regrette un peu de m'être plongée dans le décorticage des thèmes avant de les avoir fréquentés sous la plume de Youri Johnson. L'éclairage apporté par Romain Noël est néanmoins très intéressant et s'en servir pour compléter le compte est réellement une plus-value.
Grand merci aux éditions le Murmure de m'avoir mise en contact avec ce petit livre carrément atypique, qui vient se ranger sans aucun doute au rang des ovnis littéraires que je relirai avec grand plaisir.
Dans une ambiance onirique, dérangeante, où les symboles sont nombreux, le narrateur interroge l'être que nous sommes. L'ensemble prend la forme d'une espèce de promenade au cours de laquelle le narrateur fait des rencontres. Aucune réponse n'est strictement livrée, en revanche plein de fils sont tirés, de fils qui font s'interroger sur notre être. L'auteur opère des renversements de point de vue très intéressants pour amener ces réflexions.
Il se dégage de cet écrit une forme de ... nihilisme ? Mais pas de nihilisme désespéré, plutôt un nihilisme qui constate la petitesse humaine en tentant de réfléchir à la place que l'on tient. Il y a au contraire quelque chose qui m'a paru tenir de la sérénité, dans ce texte, celle de prendre conscience de ce que l'on est et d'y trouver une forme d'apaisement.
Il me paraît important d'évoquer la préface qui accompagne le Mycélium, car elle fait autant de pages que le texte, élément qui m'a poussé à faire une exception dans le fait que je ne lis jamais les préfaces. Si j'ai une chose à conseiller, c'est plutôt de la lire en dernier. Elle est difficile d'accès à travers les principes qu'elle évoque, contrairement au texte en lui-même, dans lequel je suis entrée sans encombre. Je regrette un peu de m'être plongée dans le décorticage des thèmes avant de les avoir fréquentés sous la plume de Youri Johnson. L'éclairage apporté par Romain Noël est néanmoins très intéressant et s'en servir pour compléter le compte est réellement une plus-value.
Grand merci aux éditions le Murmure de m'avoir mise en contact avec ce petit livre carrément atypique, qui vient se ranger sans aucun doute au rang des ovnis littéraires que je relirai avec grand plaisir.
