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3,65

sur 504 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'amour, le désir, le désir , l'amour, l'absence. Il y a des thèmes comme ceux-là que l'on ne se lasse pas de lire car ils sont comme auréolés de quelque chose de quasiment magique. Malgré les générations qui passent, ces sentiments savent toujours défier la logique.

Loin de Chandigarh parle de tout ça et de plein d'autres choses, et pas toujours de façon très organisée d'ailleurs....... Le tout souvent saupoudré de mystique indienne : aussi envoutante que déconcertante par moments. Ainsi l'union des corps de Fizz et du narrateur est-elle sublimée comme faisant partie intégrante de l'Harmonie de la nature. Rien n'est plus naturel que le désir après tout, mais comme toutes choses dans la nature, il vient aussi un moment où il meurt.

Le narrateur, un journaliste qui veut rédiger un roman, fait l'autopsie d'un couple qui se meurt, le sien. Très vite, tout se mélange. Le roman qu'il devait écrire sur l'Histoire moderne de l'Inde se retrouve morcelé par son expérience personnelle. Durant les trois quart du livre le narrateur mêle ses réflexions sur son couple, ce qui l'a animé et ce qui l'a tué, avec ses analyses de la société indienne post-coloniale ET les fameux carnets (qui arrivent assez tardivement dans le récit, contrairement à ce que le résumé laissait envisager). Les descriptions de l'Inde "fraîchement" libérée du joug britannique et qui invente de nouvelles façons de faire cohabiter la mosaïque de langues et d'ethnies est parfois saisissante... ou sanglante...... Les personnages principaux incarnent bien ces dilemmes : peut-on vivre sa passion pour la chair d'un(e) étranger(e) ou pour un musulman lorsqu'on est sikh et vice versa ? Quid des traditions ancestrales qui faisaient autorité bien avant la Couronne britannique ? Quel visage la modernité peut-être prendre dans le pays qui a vu naître le Kama-Sutra ?

Alors oui, certaines réflexions de l'auteur/narrateur sont très pertinentes, que ce soit sur l'amour ou sur les sujets politiques ou historiques, ou encore le vibrant hommage qu'il rend au Mahabharata , mais tout cela est bien trop décousu à mon goût ! On commence à aller dans un sens, puis dans un autre, et on revient, puis on repart ici ou là ...Et un tel manque de structure dans un roman de près de 700 pages, c'est tout simplement INSUPPORTABLE !
Oui, ce roman était ambitieux et possède plusieurs niveaux de lectures et autant de pistes de lectures que la roue du Karma Dharma - sans doute plus qu'on ne le croit -, mais j'attendais mieux. Mieux construit surtout. Dommage pour moi !
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Moi qui adore les romans-fleuves et les romans sur l'Inde en général, je n'ai pas été du tout séduite. Je n'ai réussi à m'intéresser ni aux protagonistes, ni à leurs démêlés amoureux, ni aux torrents de sensualité qui débordent de la narration et j'ai du me forcer pour aller jusqu'au bout en espérant découvrir enfin quelque chose qui justifie un aussi gros pavé... Bof.
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Loin de Chandigarh est un roman qui m'aura donné vraiment du fil à retordre. Prévu pour le 21 septembre, à l'occasion d'une lecture commune avec Valérie qui a eu un coup de coeur pour le dernier roman de l'auteur, je n'ai pu rendre ma copie à temps. Au bout d'un peu plus d'une semaine, j'étais péniblement arrivée à la moitié des 700 pages que comptent le livre. Mais vu que je n'aime pas abandonner un roman, surtout qui a reçu tant d'éloges et que j'espérais encore y trouver de l'intérêt, j'ai persévéré.

Aujourd'hui, j'en suis venue à bout mais je reste dubitative. Tout d'abord pour le résumer. Je ne veux pas reproduire la quatrième de couverture qui est certainement à l'origine d'une partie de ma souffrance de lectrice ! Car j'ai patiemment attendu que se produise ce qui est annoncé au dos du livre, croyant que le récit prendrait enfin son véritable envol à partir de ce moment là, pendant 400 pages !!!! Non vous ne rêvez pas. Une fois encore, la quatrième de couverture nous dévoile des événements qu'elle ne devrait pas. Mais si je n'en parle pas, quelle est l'histoire racontée racontée par Tarun J. Tejpal ? Et là, je suis bien en peine de le dire. L'histoire d'un couple qui se délite ? le récit d'un amour entre un hindou et une musulmane dans l'Inde des années 80? Oui et non. C'est ça et ça ne l'est pas. C'est bien plus et bien moins. le narrateur, fou amoureux de sa femme Fizz depuis 15 ans, commence à s'en désintéresser car le désir le quitte. Et persuadé qu'il n'y a pas d'amour sans passion sexuelle, son couple sombre.

Et oui, voilà ce que nous raconte Tarun J. Tejpal sur près de 700 pages. Heureusement, l'histoire de l'Inde se profile au travers de l'histoire de Fizz et du narrateur, de leur rencontre, de leur vie, du passé du jeune homme et de la vie de sa grand-mère au moment de la Partition. Mais surtout, c'est leur vie sexuelle qui nous est décrite de long en large. J'ai pensé à un moment présenter ce titre à l'occasion du premier mardi, c'est permis de Stephie, tant l'érotisme est présent, jusqu'à l'overdose. L'écrivain, au travers de son personnage, traite aussi de la difficulté à devenir un romancier, de la corruption de la presse, des médias et du gouvernement. Tout y passe. Trop. Je me suis réellement ennuyée à la lecture de ce pavé. Est-ce l'écriture de l'auteur ? Peut-être. Pourtant, il a un style magnifique, très élaboré, sans doute trop maniéré. A aucun moment, je n'ai réussi à m'intéresser à ce qui arrivait au narrateur. Les seuls passages où ma lecture a été plus agréable sont lorsque le récit se centraient sur d'autres individus, ainsi lorsqu'on apprend ce qui est arrivé aux grand-parents du journaliste ou à la jeune américaine qui a été la première propriétaire de la maison que le couple achète dans les montagnes.

La construction m'a aussi parfois déroutée. Sans crier gare, l'auteur change de narrateur, d'époque et de lieu et le lecteur doit comprendre par lui-même qui parle, après avoir été déboussolé par le brutal changement.

Je suis triste d'être passée à côté de cette lecture, pourtant souvent vantée.
Lien : http://www.chaplum.com/loin-..
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C'était LE roman qu'il me fallait lire impérativement. Parce que littérature indienne, parce que auteur indien que je ne connaissais pas, parce que roman-fleuve sur l'Inde, parce que quatrième de couverture présentant l'histoire d'une passion torride et sensuelle franchissant le temps.
Je l'ai terminé, certes, pour ne pas avoir mauvaise conscience. Mais combien de fois dans cette lecture j'ai été tentée de tout laisser tomber. Malgré la description de l'Inde dans toute sa magie, ses splendeurs, son passé, son futur, ses contradictions, malgré l'acharnement des deux héros dans leurs interminables ébats amoureux, malgré ces deux histoires parallèles à quelques dizaines d'années de distance, intrigues plutôt bien menées, personnages plutôt intéressants, bref, tout çà n'a pas suffi et j'avoue m'être ennuyée à cette lecture...
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Un petit tour en Inde, un grand voyage plutôt puisqu'il s'agit d'un pavé de près de 700 pages.

Un roman en deux parties, presque deux histoires en une, un peu l'histoire dans l'histoire, puisqu'il est question d'un écrivain qui bien sûr cherche l'inspiration qui lui dictera son roman.

On commence par la fin, et au final on se retrouvera au début du livre : la boucle sera bouclée.

La première partie justement décrit les affres de l'écrivain en panne d'inspiration.

C'est touffu, foisonnant, exotique, mais on n'accroche guère (lire le billet de Babsid sur Critiques Libres).

Et personnellement on a trouvé que Tarun J Tejpal se regardait un peu trop le nombril (voire un peu en-dessous), tout comme (hasard ?) un autre indien qu'on a lu il y a peu : Hanif Kureishi.

Il faudra attendre la seconde partie, l'histoire dans l'histoire, pour vraiment décoller, lorsque l'écrivain tourmenté découvre les carnets intimes d'une anglaise de l'époque post-coloniale.

Cette seconde partie nous conte l'histoire d'une dame anglaise mariée à un prince indien (on est au pays des maharajas) mais qui, malheureuse en mariage comme l'on dit, découvrira les sommets du plaisir dans les bras d'un ou deux autres amants indiens.

Le charme sensuel de ces deux histoires tient à leur sujet commun : l'alchimie du désir (c'est le titre orgiinal en VO), la chimie des corps et du plaisir.

Ce gros pavé est une ode sensuelle entièrement consacrée à la femme et à son plaisir (et donc, en miroir, au désir de l'homme). Nulle pornographie, à peine quelques pages d'érotisme (un peu quand même sur 700 !), mais surtout un fleuve débordant de sensualité car on s'y frotte, caresse et baise sans fin. Qu'il s'agisse des ébats de l'auteur avec son épouse dans la première partie (si l'écrivain est en panne d'inspiration, il n'y a rien d'autre en panne chez lui !) ou qu'il s'agisse des amours tumultueuses de l'anglaise dans la seconde histoire. de l'exotisme et de l'érotisme !

Quelques pages superbes dans ce roman touffu qu'on aurait voulu plus économe, comme cette description d'un interminable embouteillage à un passage à niveau, lorsque le «serpent de voitures» attend le passage du train (voir citation).
Lien : http://bmr-mam.over-blog.com..
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Autant le dire franchement, je n'ai pas été emballée par cette lecture.
Les trois premiers quarts sont plutôt inintéressants et très très longs et il faut bien se rendre à l'évidence: ce roman est un roman érotique! Je ne suis pas particulièrement prude mais au bout d'une énième description, certes poétique, de la façon dont le narrateur honore sa femme, je me suis lassée.
L'"action" débute réellement dans le dernier quart, quand le narrateur découvre les carnets secrets de Catherine, l'américaine qui a fait construire la maison qu'il vient de racheter. Sa vie loin des convenances de son époque donne lieu à quelques moments intéressants mais là encore le sexe est présent à chaque page avec des scènes de voyeurisme, de masturbation , d'homosexualité et autres joyeusetés. Tant et si bien que j'étais bien contente d'arriver au bout de cette histoire.
Seuls points positifs: l'histoire de l'Inde en toile de fond et l'évocation de la vie de la grand-mère du narrateur qui aurait d'ailleurs méritée d'être approfondie.
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Sur fond de réalisme brut, deux histoires se croisent, se chevauchent, presque amoureusement. L'idée qui en ressort : l'amour n'est pas le ciment le plus fort entre deux êtres. C'est le sexe.
Si les critiques littéraires n'en font QUE des éloges, pour moi voilà un roman d'amour complexe (trop ?), puissamment érotique (trop ?), avec certains passages ou épisodes (vraiment trop !) longs et (trop !!!) crus. Envoûtant, par moments, avec une très belles écriture et de très beaux passages, mais ...admettre que je n'ai globalement pas aimé.
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La semaine dernière, partant pour un périple de 10h de train aller et retour, j'ai pensé que c'était le moment idéal pour me plonger dans ces 700 pages que j'avalerais aussi sec le temps du voyage. Mais c'était sans compter les 2 fabuleuses familles flamandes qui ont su empêcher tout le monde de vaquer à ses occupations et se faire entendre dans tout le wagon. J'aime beaucoup nos amis belges mais je dois dire qu'ils ne sont pas toujours un exemple de discrétion et que j'étais pas loin du meurtre des 3 morpions qui venaient jouer à mes côtés en tapant du pied, en claquant les accoudoirs et en criant....
Quant la paix est revenue, suite à leur départ, j'ai cru pouvoir me lancer à coeur perdu dans cette lecture... Mais c'était sans compter le manque d'heure de sommeil et je dois dire mettre endormie comme une merde...
Je persiste tout de même dans ma lecture mais là aussi, c'était sans compter l'ennui...
Et oui, chers lecteurs, je dois dire que sa lecture m'a profondement ennuyée... Il m'a fallu tout de même 300 pages pour rentrer un tant soit peu dans l'histoire qui ne m'a jamais emportée...

L'histoire, justement la voilà.
Le narrateur nous parle de sa relation passionnée avec Fizz où le sexe est "le ciment le plus fort entre deux êtres". Leur désir et leur sensualité sont à fleur de peau, leurs corps se cherchent constamment. Jusqu'au jour où le narrateur n'eprouve plus aucun désir pour Fizz. Son envie s'est tarie.
C'est à ce moment que le roman commence et le narrateur va alors remonter le fil de son amour pour Fizz, leurs jeunes années, leur passion dévorante, leurs lectures, ...etc.
Ce flot de souvenirs est constamment entrecoupé de digressions sur l'Inde, son histoire, sa culmture,ses dieux.
Ce n'est qu'à la moitié du roman que nous découvrons la raison de la perte du désir pour Fizz : des carnets intimes de la précédente propriétaire de la maison racontant la vie amoureuse et sexuelle de cette dernière qui troublent fortement les pensées et les rêves du narrateur.
Le roman se concentre alors sur la vie de Catherine, cette femme blanche, partie vivre en Inde. le récit se fait alors moins décousu et les digressions plus rares. On découvre ses amours torrides, son apprentissage érotique et la fascination qu'elle a pour l'Inde.
Retour au temps présent et à l'amour du narrateur pour Fizz et le roman se conclut par une phrase renvoyant à la première : "le sexe n'est pas le ciment n'est pas le ciment entre deux êtres : c'est l'amour".

Comme je le disais donc, j'ai été plutôt déçue... 700 pages pour découvrir que c'est l'amour et non le sexe qui cimente un couple... le battage médiatique, les nombreuses chroniques enthousiastes ont peut-être fait que j'en attendais plus ou autre chose... ou bien la faute à mon début chaotique dans le train :)

Le rythme est très lent et les nombreuses digressions m'ont perdues... Il faut être très attentif pour ne pas perdre le fil du récit. L'histoire d'amour entre le narrateur et Fizz ne m'a pas du tout emportée et j'ai presque trouvé le personnage principal un peu "minable"...
La sensualité présente tout au lond du roman est toutefois assez agréable. Les scènes érotiques ne sont absolumment pas vulgaires et sont parfaitement rendues. La liberté de ton est forte et correspond bien à cette Inde millénaire où on peut trouver des bas-reliefs érotiques, des lingas en pleine rue tout en étant d'une grande pudeur.
La 2ème partie du roman sur la vie de Catherine m'a effectivement parue plus intéressante et semblé plus construite.
Connaissant un petit peu la culture indienne, je n'ai pourtant pas trop retrouvé ici ce qui en faisait le sel. le lecteur peut même parfois passer à côté de certaines références implicites à des éléments de l'histoire indienne, pas forcément connu de tous...
Tout de même, le thème de l'écriture abordé à travers le personnage du narrateur, écrivain raté, pose des questions pertinentes sur la difficulté de création.

Bref, lecture très très mitigée...
J'ai trouvé ce roman beaucoup trop fouilli pour moi et les belles descriptions érotiques n'ont pas su me réveiller de l'ennui sous-jacent que cette lecture a éveillé en moi. Dommage !
Je suis passée complètement à côté et j'en suis d'autant plus déçue. A relire surement plus tard.
Je persisterais tout de même avec cet auteur et tenterais la lecture de son "histoire de mes assassins" à l'occasion.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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J'adore les romans étrangers. J'en ai lu plusieurs, qui se déroulent surtout à l'époque des maharadjahs ou de la domination britannique. Mais celui-ci m'a vraiment déçue. Pas tellement le fait que l'histoire se passe de nos jours, ce qui a un charme certain, mais je me demande vraiment où veut en venir l'auteur... C'est juste brut, un brin provocant mais pas dans le bon sens du terme, dénué de finesse.
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Dans ce roman, le narrateur raconte l'histoire du couple qu'il a formé avec Fizz et qui est en train de se défaire. Il y a beaucoup de thèmes dans ce très gros livre: les relations amoureuses et l'érotisme surtout, mais aussi la situation de l'Inde où se déroule l'histoire, les diverses cultures et religions du pays, la mystique indienne, etc... C'est un roman-fleuve où tout se mélange et tourne un peu en rond, qui traîne en longueur (à mon avis) et que, finalement, je n'ai pas beaucoup aimé. Ce roman n'a pas contribué sensiblement à me faire apprécier la culture indienne.
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