Wormwood, l'asticot "pensant", échappé d'une autre dimension, a chopé une saloperie (enfin son corps d'emprunt) : une morsure de Farfadet et c'est l'infection! Seule la reine des Farfadets, apparemment complètement folle, peut lever la malédiction. Du coup, il change de corps, l'autre étant HS, et c'est la petite Lucie décédée de la peste ”mais trop mimi” qui portera Wormwood, accompagné de M. Pendule et Phoebe, en Farfadie. Ils y rencontrent de vieilles connaissances de Wormwood qui ont la rancune tenace...
Non mais rien que le titre quoi…”Ca fait mal quand je fais pipi”...et puis les farfadets, genre leprechauns de l'enfer immondes, libidineux et bavant qui parlent un charabia farfadet difficile à traduire, cet humour noir charbon et puis ce dessin parfois flou, parfois sale, toujours gore et puis cet encrage sombre avec des explosions de bleu, de rouge...j'adore!
Petit bonus 1 : une seconde histoire, plus courte, “Les sentiers de la destruction”, met en scène les quatre cavaliers de l'apocalypse et nous explique comment Wormwood sauve (encore) le monde du chaos sans que personne le sache sauf un dessinateur biographe qui le suit apparemment partout - sympa la mise en abîme! .
Petit bonus 2 : une galerie d'illustrations! Yeepee!
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Rien que le titre fait mal, c'est le cas de le dire. Wormwood apparait comme une révolution de style dans la BD. Aucun respect, même de la mort, de la vie, des farfadets etc... Et pourtant quand je commence l'histoire, je ne peux plus arrêter, les bulles à l'encre de couleur sont truffées de bons mots, d'allusions, de références. L'imagination délire, peut être que ce n'est pas écrit à jeun, mais ça se tient, et bien... Je recommande à ceux qui ne seront pas outragés par les conventions, les bonnes manières, bref il faut être un peu voyou, punk, anarchiste, anticonformiste ou curieux pour lire ce genre d'oeuvre !
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Encore un tome fameux. Je l'ai trouvé encore plus drôle que le premier, Wormwood se lâche complètement, prenant possession du cadavre d'une petite fille dans laquelle il se sent "trop mimi". C'est de mauvais gout, c'est irrévérencieux, et c'est très drôle.
Mention, spécial au caméo de l'auteur en cours d'ouvrage. Lui non plus, n'a pas l'air très sain d'esprit... Pour notre plus grand bonheur !
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Toujours dans un humour un peu spécial, décalé, ce second tome nous emmène une fois de plus dans les galères de notre ver pas très terrestre.
J'aime toujours autant le style des illustrations et les personnages loufoques que nous sert l'auteur.
Il y a toujours la bonne dose entre humour et horreur.
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- Vous ne m'avez pas remboursé de la dernière fois, soit dit en passant.
- Mais ça, c'est parce que la dernière fois, c'était une arnaque ! C'est quoi ces soirées baston où personne n'amène de tronçonneuse ? C'est même pas sérieux, quoi. Pas sérieux. Si je veux regarder des nains châtrés et balbutiants qui tentent de se baiser les uns les autres, j'ai la chaine du sénat, merci. Au moins on sait que tout est chiqué...
- Ça veut dire que vous ne me rembourserez pas ?
- Voilà.
- Quel est la raison de votre présence ? Vous interrompez la moisson.
- On venait juste voir le paysage...cueillir les petites fleurs...Manquer de respect aux indigènes et à leurs coutumes, tout ça...Les trucs de touristes qu'on peut faire en Farfadie...
Si je veux regarder des nains châtrés et balbutiants qui tentent de se baiser les uns les autres, j'ai la chaîne du sénat, à la télé, merci. Au moins, on sait que tout est chiqué...
Les tours de la révélation... Si l'immobilier était de la bière, elles seraient le faux col.
- Bon sang... vous en avez combien, des corps ?
- Pas des corps...ce sont comme...des costumes d'occasion, en quelque sorte.
30 jours de nuit (2007) - Bande annonce VF