AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 3663322111310
164 pages
Tempura (16/06/2020)
4.08/5   6 notes
Résumé :
TEMPURA, le nouveau magazine des cultures et tendances du Japon sort son N°2 en librairies le 16 juin prochain. Toujours aussi libre et sans tabous, TEMPURA donne le goût de l'époque et raconte des histoires surprenantes qui interrogent autant qu'elles inspirent. Pour ce N°2, l'équipe de rédaction s'est penchée sur une thématique universelle qui nous touche tous : LE TRAVAIL. Que veut dire « travailler » en 2020 ? La fameuse « valeur travail » existe-t-elle ? Les Ja... >Voir plus
Que lire après Tempura, n°2 : Le Japon au travailVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai été touché par la lecture de ce second numéro de Tempura. Pour ce numéro de l'été 2020, le magazine parle du Japon au travail. Sujet moins sexy que les belles balades entre le Mont Fuji et les temples de Kyoto, il pourrait tout autant sembler résolu depuis longtemps et circonscrit aux salarymen, ces japonaises et japonais en costume.
Pas ici.
Tempura aborde en effet le quotidien des salarymen, mais aussi les inégalités entre les femmes et les hommes. On retrouve le témoignage fort d'artisans dont les métiers périclitent comme la céramique ou la fabrication de tatami mais aussi la naissance d'une nouvelle génération d'artisans, qui reviennent à la source de ces arts.
Ce Tempura parle aussi des sentos, ces bains publics japonais, du shibari, cette pratique qui dépasse l'image ordinaire qu'on lui attribue dans le SM. On part en voyage à Okinawa le temps de quelques pages et on reçoit en pleine face la proposition photographique de Seung-woo Yang, dans la vie du Japon de la Nuit et du marginal. Il y a d'autres sujets dans ce numéro qui mériterait d'être commenté mais je ne vais pas faire trop de lignes.

Tempura a une bonne recette et ça marche ! Recommandé pour les amoureux du Japon et ceux qui le deviendront après l'avoir lu.
Commenter  J’apprécie          40
Après avoir chroniqué le premier numéro de Tempura, j'ai enchaîné assez rapidement sur le deuxième puisque j'ai déjà le troisième qui m'attend dans ma bibliothèque, et que je trouvais dommage de ne pas profiter de l'éventuelle « actualité » du numéro. Bon, globalement, en dehors des quelques références à la crise sanitaire mondiale et aux confinements, ce numéro-ci n'était pas complètement ancré dans l'actualité donc il est tout à fait possible de le lire confortablement en cette période ou plus tard.

Je trouve que c'était très bienvenu de la part de l'équipe de Tempura d'aborder la question du travail au Japon puisque cela fait parti des gros clichés qui circulent sur ce pays. Certes, les clichés ont souvent une part de vérité et sont parfois ancrés dans le réel mais il est toujours nécessaire de les creuser et les confronter. Ce que fait, à mon sens, très bien ce deuxième numéro.

Bien sûr, le sujet des fameux salarymen est abordé, mais la plupart des articles tournent autour de l'artisanat, des métiers parfois en déclin comme les personnes qui tiennent des sentô, ou encore des métiers « underground » comme les hôtes et hôtesses de bars.

Comme d'habitude, n'hésitez pas à aller voir le sommaire sur le site de Tempura, mais pour vous donner une petite idée de ce que vous pouvez y trouver, il y a un superbe entretien avec l'autrice féministe Mieko Kawakami (ses livres sont venus s'ajouter dans ma liste de souhaits du coup), un très chouette reportage sur les néo-artisans du quartier de Kuramae à Tokyo, une série sur les sentô et un entretien avec un fabriquant de tatami.

J'ai aussi trouvé une plus grande cohérence au sein du numéro que dans le premier : beaucoup d'articles se complètent les uns les autres, mentionnent quelque chose qui est détaillé dans un autre article et nous y renvoi. Ça donnait une impression d'unité mieux maîtrisée que dans le numéro précédent et c'était très agréable.

Les illustrations et les photos sont encore très belles, voire à couper le souffle pour certaines, je suis particulièrement tombée amoureuse du travail de Yusuke Sakai et j'ai beaucoup aimé celui de Seung-woo Yang.

Un seul reproche, sur le reportage de Johann Fleuri qui concerne les burakumin, j'ai été très, très perdue. Ne connaissant pas du tout cette caste, je suis restée très confuse tout au long de l'article qui ne contextualisait pas assez son propos me semble-t-il (heureusement que Wikipédia était là pour me sauver de mon ignorance et incompréhension).
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
Commenter  J’apprécie          20
Mensonge sur la marchandise.

Ce n'est pas un magazine sur le Japon. C'est un magazine ideologique , prônant les derives de la gauche, du pseudo-progressisme , du wokisme ainsi que de ses formes les plus grave, le tout sous un vernis japonais ( et de la sous-culture japonaise, celle des chiottes sentant l'urine, pas celle du senso-ji ou de muramasa).

De plus, les très nombreux articles du funeste Jake Adelstein démontre le manque évident de sérieux et de professionnalisme de Tempura. En effet, ce dernier est un menteur pathologique, beaucoup de preuves le démontre sur la toile, et nous doutons même de la véracité de sa carrière. "Journaliste".



Bref, quelle déception de montrer une telle image du Japon.
Commenter  J’apprécie          10


autres livres classés : japonVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (13) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (5 - essais )

Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "

amoureux
positiviste
philosophique

20 questions
849 lecteurs ont répondu
Thèmes : essai , essai de société , essai philosophique , essai documentCréer un quiz sur ce livre

{* *}