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EAN : 9782207130957
368 pages
Denoël (22/04/2016)
4.07/5   59 notes
Résumé :
Alma Meester, son mari Linc et leurs enfants Iris et Sander semblent être une famille heureuse. Tout bascule lorsque Sander, âgé de onze ans, disparaît avec un petit camarade lors d'une colonie de vacances. Le corps de ce dernier est retrouvé, mais Sander, lui, semble s'être évaporé dans la nature. Cinq ans plus tard, un jeune homme se signale à un poste de police en Allemagne. Fous de joie, Alma et Linc peuvent à nouveau serrer leur fils dans leurs bras. Il affirme... >Voir plus
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Dans le cadre de l'opération Masse Critique, j'avais choisi ce roman dans le but de découvrir une nouvelle auteur de thriller (et malgré mes préférences pour les auteurs français ou anglo-saxons comme R.J. Ellory ou Pierre Lemaitre). En fait, je dois avouer que je ne suis pas franchement emballée par cette découverte...
En vérité, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le cours de l'histoire. Les personnages ne m'ont pas emballé, à part peut-être Iris, la soeur.... Pourtant, le sujet semblait intéressant, les chapitres menés tambour battant, assez courts et rédigés dans un style fluide et efficace mais il m'a quand même manqué l'indéfinissable petit plus inhérent aux grands auteurs qui peuvent nous balader à travers les pages et nous resservir les mêmes scénarios usés si ça leur chante avec des touches différentes et surtout avec leurs tripes et leur sincérité...Ici, on ne ressent rien, tout semble calibré pile poil pour devenir un nouveau produit marketing bien ciblé pour un lectorat young adult ... Pas de fluide magique, pas de coeur qui bat, des pages qui s'enchaînent régulièrement, sans plus...
Quand on crée une intrigue, le mieux pour l'auteur est sûrement de distiller le suspense petit à petit sans vouloir donner trop d'indices en début de roman. Ici, l'auteur donne tellement de pistes dès le début que l'on devine pas mal de choses facilement, notamment que Sander n'est pas le vrai fils....On retrouve aussi des personnages qui ont quelque chose sur le coeur mais ne veulent rien dire, tout en donnant un sentiment de « tomber à plat ». le suspense est entretenu d'une manière maladroite (à mon goût).
Je vais conclure maintenant afin de ne pas assombrir encore le tableau tout en supposant que cette lecture n'était pas faite pour moi (vu les autres critiques élogieuses que j'ai découvertes sur Babelio) et que je devrais m'en tenir définitivement aux auteurs anglo-saxons dont la loi n'est pas forcément le silence....
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> https://booksandrap.wordpress.com/2016/04/29/la-loi-du-silence-anita-terpstra/


Avis : J'ai terminé ce livre il y a plusieurs jours et je dois avouer que j'ai dut prendre du temps avant d'écrire cette chronique. Pas parce que c'est un mauvais livre, mais parce qu'au contraire je l'ai adoré. Je l'ai trouvé génial mais ça je vous en parlerais plus en détails dans le corps de la chronique.
D'ordinaire j'aime écrire mon avis à chaud, très vite après avoir refermé le bouquin, mais pour « La loi du silence » il m'a fallu quelques temps afin de rassembler mes idées et vous en parler le mieux possible (et encore je ne sais pas si j'arriverais à vous transmettre mon engouement pour ce thriller). Je remercie chaleureusement les éditions Denoël et bien sur Laila pour l'envoi de ce merveilleux bouquin.


Dans ce livre on va parler d'une famille, les Meester qui ont un connu un drame, mais aussi un grand bonheur quand leur fils Sander, disparu 6 ans plus tôt réapparait soudainement dans leur vie. Que lui ai t-il arrivé ? Qui l'a kidnappé et retenu loin des siens ? Pourquoi est-il si différent de l'enfant qu'il était à 11 ans ?
Entre mensonges, non-dits et révélations, « La loi du silence » va vous glacer le sang.


J'ai adoré l'ambiance de ce livre. Dès les premières pages du roman j'ai direct accroché avec la plume de l'auteur et la manière dont elle nous racontait l'histoire en nous donnant des indices et des indications au compte goutte. J'ai aimé avoir le point de vue de la mère lors de cette journée maudite où son enfant a disparu, avoir le point de vue de Sander quand il s'échappe de son bourreau mais aussi les points de vues des autres membres de la famille petit à petit au fil de l'histoire. On comprends très vite que cette famille à beaucoup de secrets et qu'il y a beaucoup de non dits et de dissimulation entre eux. Ils essayent de se proteger mais le poid de leur mensonges les ronges petit à petit et je vous promet que le final de ce livre vaut clairement l'attente !


J'ai trouvé également que le fait d'insérer des passages du petit Sander avant sa disparition était très ingénieux. En effet on ne connaît que le jeune homme de 17 ans, mais on ignore tout du gamin de 11 ans. Au fil des pages en italique que l'auteur distille dans l'histoire on appréhende son caractère et l'enfant qu'il était. Je l'ai détesté, et je pense que quand vous l'aurez lu vous penserez la même chose que moi.
Concernant les autres personnages, je trouve qu'ils sont tous très bien écrit, ils ont chacun leur faiblesses et leur fardeaux. On les sens cassés et brisés par les années qu'ils ont vécus dans l'attente du retour de Sander. Ils ignoraient s'il était encore en vie et je pense que c'est ce qui les a fait le plus souffrir, ils ne pouvaient pas retrouver la paix.


Concernant l'intrigue. Je suis en générale assez difficile avec les thrillers, j'en lis beaucoup, et j'en lisais énormément plus jeune et je dois dire que cette histoire m'a bluffé. J'ai trouvé le scénario de départ assez simple, ça me faisait un peu pensé a « Perdue et retrouvée » de Cat Clarke en moins jeunesse, et je dois dire qu'au fur et à mesure j'étais complètement accro à cette histoire que je trouvais de plus en plus addictive et bien ficelée. J'avais envie de savoir où l'auteur aller nous mener, où était vraiment la vérité sur cette fameuse nuit de malheur. Comme je le disais plus haut, le final vaut vraiment le coup, jusqu'a la dernière page, même la dernière ligne le lecteur à des révélations, on apprends des choses qu'on ne soupçonnait même pas et je trouve ça génial dans un thriller le fait de se faire surprendre par l'auteur.


Pour conclure, je vous conseille vraiment de découvrir « La loi du silence » c'est un roman noir pleins de suspense, de secrets de famille mais aussi d'espoir. Je l'ai adoré et je voudrais rajouter qu'Anita Terpstra est définitivement une auteur à suivre, elle à su complètement m'embobiner et m'emmener dans son univers. C'est un thriller parfaitement exécuté auquel on a aucun mal à s'y plonger, c'est crédible, efficace, complètement addictif et très bien écrit. Mais c'est aussi dérangeant et très sombre et c'est ce qui m'a également plu.
Je vous le conseille chaleureusement si vous êtes fan de ce genre littéraire, ne vous fiez pas qu'au résumé inscrit au verso du livre, c'est une histoire qui vous réserve, à vous futurs lecteurs, son lot de surprises😉
Laissez vous surprendre et appréciez ces (trop courtes) 350 pages qui fût pour moi un petit coup de coeur !

Pour la note : 19/20.


Lien : https://booksandrap.wordpres..
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"La loi du silence" : voilà un livre qui m'aura empêché de respirer et de dormir tant il est impossible de le lâcher…
Dès le début du roman, on suit Alma, mère de famille affolée, qui piétine dans la forêt d'une colonie de vacances pour tenter de retrouver son fils de 11 ans, Sander, disparu mystérieusement avec son meilleur ami. Les chapitres s'enchaînent, courts, vifs, intenses. Jusqu'à ce qu'on retrouve la veste de Sander, tâchée de sang…
Les conséquences immédiates de la tragédie ne sont pas immédiatement exposées, même si l'on se doute que c'est toute une famille qui se brise.
Et puis arrive le bouleversement subit et inespéré : six ans plus tard, le fils disparu est rentré.
Et pourtant, à partir de cet instant-là, on sent déjà que quelque chose ne va pas. Je crois que c'est à partir de ces pages que j'ai été incapable de refermer le roman, donc je m'arrête ici pour l'intrigue.
J'ai aimé ce livre pour son ambiance très particulière : il est pesant, étouffant, orageux, sinistre parfois. Mais c'est ce qui fait toute son attraction. Tout au long des pages, on ne sait pas vraiment à qui s'attacher, à qui faire confiance et surtout : on ne sait pas qui croire. Parce que oui, on comprend très vite que tous les personnages ont leurs propres secrets et qu'ils mentent, taisent ou dissimulent.
Quelques épisodes du passé - avant la disparition de Sander - sont insérés entre l'histoire présente, offrant quelques éclaircissements (indices ?) sur le comportement et les caractères des personnages à l'époque. Et toujours ce malaise diffus et poisseux qui pèse sur le livre au fur et à mesure que l'on tourne les pages. Impossible de s'en débarrasser. Comme si un orage menaçant trônait au-dessus de nos têtes mais qu'il ne se décidait pas à éclater. Ça gronde, ça suinte, mais ça n'explose jamais. Et on est toujours aussi perdu, perplexe, asphyxié.
Seul petit bémol, je trouve le style bien loin d'être inoubliable mais il est simple, efficace. Je pense qu'avec une écriture plus soignée, ce livre aurait pu être un vrai diamant. J'ai trouvé les dialogues un peu trop « clichés » à mon goût mais au fond, le roman est suffisamment maîtrisé pour qu'il n'en soit pas entaché.
Je ne suis pas une habituée des thrillers, et même si j'avais deviné certains éléments, je n'ai absolument pas vu venir la révélation finale. J'ai aimé être mal à l'aise, étouffer, suffoquer, presque comme un membre à part entière de cette famille cassée. J'ai aimé que les personnages se regardent en chiens de faïence. Que tout le monde suspecte tout le monde. Et que personne n'avoue rien. L'auteur distille des bribes d'indices, nombre d'informations nouvelles, mais on sent tout de même une volonté de perdre le lecteur. On ne sait pas qui est honnête, qui ne l'est pas, qui joue la comédie et qui dit vrai. On évolue, oppressés, désorientés, entre des personnages gris.
Pour moi c'est vraiment un roman sur le secret. Sur ce qu'il brise en l'être humain, ce qu'il pourrit, ce qu'il détruit. C'est un portrait déchirant et cruel de toute une famille démolie par des secrets.
Mention spéciale pour la superbe couverture, aussi envoûtante et magnétique que le roman, et un grand merci à Babelio et aux éditions Denoël pour ce superbe moment de tension.
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C'est bien simple, cela faisait au moins deux ans que je n'avais pas dévoré un livre en moins de 24 heures. La Loi du silence m'a tenue en haleine du début à la fin, j'ai été happée par cette histoire de famille et j'en redemande ! J'espère qu'Anita Terpstra réitèrera l'exercice et que les éditions Denoël traduiront ses futurs romans… en tout cas, moi je serai au rendez-vous !

Les premiers chapitres mettent tout de suite le lecteur dans l'ambiance : on suit le point de vue d'Alma, une mère de famille effondrée par la disparition de Sander son fils de 11 ans – alors qu'il était dans une colonie de vacances au Pays-Bas – et sa participation aux premières recherches dans la forêt autour du gîte. La détresse de cette mère est palpable, l'émotion est très forte.
Bien vite pourtant (après 4 ou 5 courts chapitres seulement, une ellipse narrative est mise en place et le lecteur se retrouve plongé au coeur d'un autre point de vue (toujours externe mais focalisé sur un personnage différent), celui de Sander cinq années plus tard. L'adolescent parvient à se débarrasser de son tortionnaire et à s'enfuir pour rejoindre un commissariat en Allemagne. Là-bas, sa famille le rejoint mais les retrouvailles ne sont pas si chaleureuses qu'on pourrait l'imaginer. La méfiance vient surtout de la soeur aînée, Iris, qui doute de l'identité de ce soi-disant petit-frère retrouvé. Pourtant, bien vite, plus aucune raison de se méfier, Sander apporte des preuves. La vie doit donc reprendre son cours, malgré cinq années de « blanc », de « trou noir ». Il faut réapprendre à vivre ensemble, à s'apprivoiser… mais rien est simple dans cette famille qui cache bien des secrets !

Le suspens est à son comble. Les pages défilent très vite car plus les jours passent au sein de cette famille et plus les mystères se révèlent. Pourquoi Iris cherchait-elle coûte que coûte à fuir la maison familiale dès qu'elle a été en âge de le faire ? Pour quoi Linc, le père, a-t-il sombré dans la dépression alors qu'il semblait parfaitement heureux ? Pourquoi Alma a-t-elle fini par quitter son mari alors que le couple semblait plus amoureux que jamais ? Pourquoi la caméra de Sander semble-t-elle avoir tant d'importance pour toute cette famille ?
On doute, on élabore des théories, on croit comprendre puis un nouveau personnage fait son apparition et remet tout en question… Finalement, l'horreur de la situation se dévoile et la résolution des mystères n'était pas si évidente et attendue ! Je me suis laissée prendre au jeu, tout a parfaitement fonctionné pour moi !

Ce qui fonctionne aussi très bien dans ce roman c'est sa construction et surtout la plume de l'auteure. Anita Terpstra met en place des chapitres très courts dans lesquels elle fait apparaître quelques flash-back. le tout est hyper rythmé… alors comment résister à un petit chapitre de cinq pages ? (« Allez, encore un petit chapitre, juste un et ensuite je vais me coucher… »). Les phrases sont courtes, les dialogues pertinents, les descriptions efficaces car ni trop courtes ni trop longues… un régal à parcourir !
Je ne pense pas qu'on puisse parler de point de vue omniscient car on ne sait pas tout sur tout (sinon ce serait un peu trop facile) mais l'auteure déplace notre attention sur les différents personnages, passant des faits et gestes de l'un aux souvenirs de l'autre. Les pièces du puzzle s'emboîtent petit à petit et l'image finale se révèle. Prenant !

Si j'apprécie généralement les thrillers et romans à suspens psychologique que je peux lire, c'est bien la première fois que je suis autant happée et imprégnée par ma lecture. le simple fait de l'avoir dévorée en moins de 24 heures – alors que je passe généralement 5 ou 6 jours sur chacune de mes découvertes, n'ayant pas trop le temps de me plonger dans mes livres – est un signe évident que c'est une histoire qui fonctionne ! Si le thème vous tente et si vous êtes friands du genre, franchement, foncez !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Le jeune Sander, onze ans, disparaît aux Pays-Bas lors d'une course d'orientation dans les bois, alors qu'un de ses camarades est retrouvé mort. L'enlèvement ne semble laisser aucun doute. Ce roman ne raconte cependant pas la recherche de l'enfant et du ravisseur meurtrier, puisqu'un bond dans le temps nous emmène six plus tard lorsque Sander refait surface en Allemagne, avant de rentrer chez lui.

Il retrouve Alma et Linc, ses parents, séparés depuis le drame, Iris sa sœur aînée, et un petit frère qu'il ne connaît pas. Anita Terpstra installe rapidement une ambiance pesante, les membres de la famille réagissant différemment au retour de l'enfant.

À l'euphorie d'Alma, qui a toujours été la plus combative et la plus déterminée à ne pas perdre espoir, s'opposent les comportements d'Iris, et dans une moindre mesure de Linc, plus circonspects sur les circonstances de cette réapparition miraculeuse.

Ce roman est pour moi une belle réussite de thriller psychologique, qui repose essentiellement sur une atmosphère étrange entretenant le doute sur ce qui peut advenir, mais surtout sur le mystère autour de ce qui s'est réellement passé quelques années auparavant. L'auteure distille par petites touches les éléments qui font monter le suspense jusqu'à un dénouement final qui, même sans être totalement inattendu pour des lecteurs perspicaces, tient toutes ses promesses. J'ai bien aimé dans les ultimes phrases ce qui ressemble à s'y méprendre à un subtil petit twist final.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Si les hommes avaient été chassés du paradis, c'était en raison de leur goût de l'argent. Voilà comment il fallait comprendre cette histoire de pomme. La jalousie avait corrompue leur âme. Il était désormais trop tard pour inverser le cours des choses. L'humanité courait droit à sa perte. Heureusement, certaines personnes se réveillaient à temps et parvenaient à se libérer du joug du capitalisme. (page 27)
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Il était en train de faire ce dont tout père rêvait de faire avec son fils. Lui apprendre à marcher... Lui apprendre à faire du vélo... Lui apprendre à jouer au foot... Lui apprendre à conduire... Lui apprendre à vivre...
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" Nous devons dire la vérité, assena-t-il en évitant son regard.
- Pourquoi ?
- Parce que les secrets, ça vous détruit.
- Pas moi, eut-elle envie de dire, mais elle savait qu'il n'en allait pas de même pour lui."
(p 132)

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Elle avait souvent pensé que c'était trop de bonheur, qu'un jour cela s'arrêterait. Comme si une quantité déterminée de joie était attribuée à chaque être humain et qu'une fois cette quantité vécue, c'était fini. Qu'elle idée insensée. Mais quand même.... Quand Sander avait disparu, elle s'était dit que l'heure était venue de payer le tribut.
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C'était un homme de principes. Mais on ne partage pas sa vie avec des principes, les principes ne vous réchauffent pas quand il fait froid dehors, les principes ne vous font pas rire aux éclats. (p. 258)
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