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Critique de Mero
Delivery est un shojo sombre très intéressant, dessiné par la créatrice de Saint Seiya, qui évoque l'univers de la prostitution chez les jeunes japonaises. Ce manga m'a tout de suite fait repenser au superbe roman Miso Soup écrit par Ryu Murakami qui dépeignait déjà ce mal-être de société.
Il ne s'agit pas vraiment d'une forme de prostitution classique mais de "deriheru", des sociétés qui contournent la loi en proposant des services à domicile.
Nous suivons sur 2 tomes les déboires de ces filles insouciantes qui exercent un travail où l'argent est facile et ne semble pas les répugner. Elles gagnent beaucoup d'argent, beaucoup plus que le travailleur lambda et refusent d'accepter le mépris avec lequel on les traite. La médiocrité est synonyme de honte dans ce Japon ou l'on refuse l'échec social. Elles souhaitent à tout prix devenir les plus jolies, les plus riches, se montrant toujours plus exigeantes envers elles-mêmes dans le but de s'acheter tout ce qui les fait rêver... mais dans quel but ? Pourquoi passent-elles à côté du vrai bonheur ? C'est ce que tente de nous expliquer Shiori Teshirogi.
Il ne s'agit pas vraiment d'une forme de prostitution classique mais de "deriheru", des sociétés qui contournent la loi en proposant des services à domicile.
Nous suivons sur 2 tomes les déboires de ces filles insouciantes qui exercent un travail où l'argent est facile et ne semble pas les répugner. Elles gagnent beaucoup d'argent, beaucoup plus que le travailleur lambda et refusent d'accepter le mépris avec lequel on les traite. La médiocrité est synonyme de honte dans ce Japon ou l'on refuse l'échec social. Elles souhaitent à tout prix devenir les plus jolies, les plus riches, se montrant toujours plus exigeantes envers elles-mêmes dans le but de s'acheter tout ce qui les fait rêver... mais dans quel but ? Pourquoi passent-elles à côté du vrai bonheur ? C'est ce que tente de nous expliquer Shiori Teshirogi.
