J'aime bien suivre les aventure de l'auteur confortablement installée dans mon canapé et bien au chaud. Il le dit lui-même ses voyages sont des folies arrosées de vodka, du moins quand il s'agit de la Russie.
Il décide avec quatre compagnons de vodka, voire de galère, deux français, deux russes, de suivre la route de la retraite de Napoléon de Moscou à Paris sur des motos ou plutôt des side-cars. Ils ont choisi de partir en hiver sinon quel intérêt ?
La route de la retraite de Napoléon est une route fréquentée par des camions maintenant et dangereuse pour les engins plus ou moins à deux roues.
Les deux copains russes partent plus tard à cause d'une avarie sur une moto et malheureusement ils ont les affaires des français permettant de braver le froid. Ce froid qui mord et s'infiltre partout.
le soir pas de bivouac, ils s'arrêtent dans des hôtels, auberges, bouis-bouis. de bons repas arrosés évidemment de vodka, histoire de l'oublier ce froid mordant. Les nuits au chaud sont indispensables.
L'auteur évoque, au fil de son voyage, la tragédie des soldats et des chevaux, morts dans l'indifférence. Un véritable carnage dû au froid, aux maladies, à la faim. Les soldats mangent les chevaux puis se mangent en eux. Qu'aurions nous fait à leur place ? Nous qui vivons avec tout le confort moderne et incapables de défendre une cause qui ne concerne pas un proche ?
J'ai pris un cours d'histoire et j'ai suivi le voyage de quatre fous furieux, voyage qui n'a duré que treize jours - je suis étonnée - mais je n'ai pas vu les paysages grandioses de la Russie, juste des routes boueuses entre deux camions.
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