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Sylvain Tesson (Autre)
EAN : 9782849909799
Editions des Equateurs (28/04/2021)
3.73/5   210 notes
Résumé :
Puisque l'époque nous assigne à résidence, prenons la fuite et passons l'été à bord du bateau ivre de la poésie : Arthur Rimbaud.

Sylvain Tesson s'attaque au mythe Rimbaud en le sortant de la kermesse biographique et en le dépoussiérant de ses vieux habits de jeune monstre de la poésie : Rimbaud anarchiste, communard, voyou, punk, beatnik, sauvage, avant-gardiste, moderne, trouvère, futuriste... Certes mais surtout Rimbaud, poète.
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
3,73

sur 210 notes
Tesson et Rimbaud, le poète fulgurant et l'écrivain talentueux, cela donne un petit livre excellent, même si par moments Sylvain s'égare un peu, pour ma part j'aime son écriture et son style, j'apprends toujours quelque chose en le lisant, et, je suis toujours saisi par ses formules, ses pensées à contre-courant (je ne saurais me passer d'Internet et pourtant j'apprécie sa citation sur le bonheur d'avant la toile).

Il débute par un avant-propos, synthétisant en quelques pages, le génial Rimbaud, en allant marcher le long de la Meuse, vers l'Ardenne qui vit naître le poète, concluant cette introduction par une formule ad hoc : "Rimbaud, azimut brutal vers l'éternité".

Ensuite, le choix de Sylvain est de suivre la courte vie et l'oeuvre encore plus courte du poète en proposant trois chants, celui de l'aurore, celui du verbe et celui des pistes.

Ce choix génère quelques allers-retours qui pourraient perdre le lecteur, ce n'est plus l'azimut brutal mais les méandres de la vie de Rimbaud, semblables à ceux de la Meuse.

Pas de doute pour Sylvain Tesson, Rimbaud est un génie, depuis son excellence scolaire jusqu'à celle exprimée dans ses poèmes. Sylvain rappelle à plusieurs reprises la projection si rapide de l'oeuvre de Rimbaud, en moins de quatre années, entre seize et dix-neuf ans. Mais quand un jeune homme a produit "Le bateau ivre", "Le dormeur du val" ou "L'éternité" pouvait-il pressentir aussi jeune le potentiel qui l'aurait fait rejoindre Hugo et Baudelaire sur le volume de leur oeuvre?

Sylvain n'omet aucune référence à ces deux autres poètes immenses et s'applique à croiser leurs vers avec ceux de Rimbaud. Cela donne de très beaux passages et quelques citations de ses prédécesseurs très bien choisies.

La musique, la peinture, la marche et le voyage sont également présents dans les propos de Tesson qui évoque ce besoin de soleil et de Provence de tous ces génies du XIXe siècle, peintres ou écrivains. le pauvre Arthur ne connaîtra guère Marseille que pour y mourir.

Sylvain Tesson n'abuse pas des extraits de l'oeuvre de Rimbaud, il les distille au compte-gouttes, suscitant le désir du lecteur d'aller se plonger à nouveau dans les Illuminations et de relire cette poésie de fulgurance avec peut-être un autre oeil, ébloui par les propos de Sylvain Tesson.
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Sylvain Tessson nous présente Arthur Rimbaud comme s'il nous présentait son meilleur ami. Promesse d'un voyage assuré, il va partir sac à dos sur les traces de ce génial poète, posé ses pas dans le sillon de ses souvenirs d'enfance en pimentant cette biographie de subtils descriptions de paysages s'imprégnant des vers qui distillent tout le long de ce parcours...
Le style est toujours aussi génial, foisonnant de formules imagés,...on pressent les odeurs même de la nature et des sensations que l'on se surprend à se remémorer...
C'est savoureux, passionnant et concis...Le regard sur le monde et la plume de Monsieur Tesson font mouche ! une fois de plus... et une folle envie de replonger le nez dans des vers poétiques...vive l'ivresse des mots !





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« La jambe de Rimbaud
De retour à Marseille
Comme un affreux cargo
Chargé d'étrons vermeils
Dérive en immondices
À travers les égouts
La beauté fut assise
Un soir sur ce genou»

C'est en écoutant en boucle le premier couplet de l'« Affaire Rimbaud » que chantait Hubert-Félix Thiéfaine à la fin des années 80 que j'ai découvert le triste sort qui s'abattit sur Arthur Rimbaud à l'automne de sa courte existence.

« Un été avec Rimbaud » revient sur la trajectoire d'une étoile filante née en 1854 à Charleville. Avec sa faconde habituelle, Sylvain Tesson nous narre le parcours d'un génie incompris, un fort en thème qui prit la clé des champs dès l'âge de seize ans pour battre le bitume entre les Ardennes, Paris, Londres et Bruxelles. Il revient avec une forme d'empathie touchante sur le parcours stupéfiant d'un jeune homme surdoué, qui fut poète entre seize et dix-neuf ans, le temps de vivre « Une saison en enfer » et de subir les foudres des « Illuminations », puis s'en alla sans se retourner en direction de l'Abyssinie pour y devenir trafiquant d'armes.

Dans ce court essai consacré à la vie de Rimbaud, Sylvain Tesson tente de percer le mystère de cette vie morcelée. L'auteur essaie de sonder l'âme et le coeur du bel Arthur, revient longuement sur son enfance à Charleville, sa réputation d'élève hors normes, son goût pour la fugue à travers les vallées ardennaises, sa rencontre avec Verlaine, ses déboires d'homme d'affaires, et enfin sa fuite ininterrompue qui le mènera jusqu'aux confins de l'Abyssinie. L'ouvrage a l'immense mérite de s'attarder sur quelques vers sublimes de celui qui incarnera plus tard la figure archétypale du poète maudit, et de faire découvrir au lecteur quelques unes des pépites nichées au creux de l'oeuvre fulgurante d'un adolescent sans cesse en mouvement.

« Horreur Harar Arthur
Et tu l'as injuriée
Horreur Harar Arthur
Tu l'as trouvée amère
… la beauté ? »

La principale réussite « d'un été avec Rimbaud » est de jamais parvenir à ses fins, de ne pas percer le halo mystérieux qui continue d'entourer la destinée maudite d'Arthur. La vie de Rimbaud se révèle aussi obscure et incompréhensible que certains de ses plus beaux vers. Il faut sans doute l'appréhender comme un poème, et ne pas chercher à tout prix à lever le voile, à saisir l'insaisissable.

Arthur restera à jamais un ange touché par la grâce, sans doute né trop tôt, au coeur d'un dix-neuvième siècle trop classique pour un jeune homme insolent qui n'aura de cesse de dynamiter les codes de la poésie. Arthur restera à jamais ce beau jeune homme aux yeux clairs dont le regard semble nous transpercer et percevoir une réalité qui se situe au delà de notre perception de simple mortel. Arthur s'est brûlé les ailes, et a tourné le dos à son génie, pour partir, toujours plus loin, dans des contrées suffocantes et lointaines, et restera poétique jusque dans son insondable désinvolture.

« Une saison en enfer
Foudroie l'Abyssinie
Ô sorcière ô misère
Ô haine ô guerre, voici
Le temps des assassins
Que tu sponsorisas
En livrant tous ces flingues
Au royaume de Choa »

(Hubert-Felix Thiéfaine)
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Au temps d'une pandémie et d'un pass sanitaire, Sylvain s'en va battre la campagne de la Meuse à la Reie. Il s'en cours sur les traces de la fugue d'Arthur. La fulgurance d'un poète maudit, Arthur Rimbaud entre deux versants d'une colline, entre deux méandres d'un fleuve. Sous la pluie ou dans la brume, je les imagine tous deux discourir autour d'un verre de bière, une Blanche de Bruxelles, de Namur ou de Bruges. Il est cinq heures du soir au Cabaret Vert.

En fait de bières, il n'en sera jamais question. Ni même de vodka, si cher à mes souvenirs baïkaliens. Il faut dire que le gamin n'est pas en âge de boire. Et que contrairement aux illustres poètes que je peux fréquenter littérairement, Arthur n'a guère besoin d'alcool, de LSD, d'opium ou de mescaline. Arthur, l'être pur, le génie inné qui apprend de ses classiques - donc de ses maîtres - aussi sobrement que moi je m'enfile des bibines. Il voyage à travers les mots, je voyage à travers les houblons. Chacun son passeport pour l'autre monde, celui de l'imaginaire et des lettres.

J'aurais pu prendre la mer à bord d'un bateau ivre, ne dit-on pas qu'Arthur Rimbaud sait mieux décrire la mer sans l'avoir vu qu'un Tabarly à bord de son Pen Duick. Il a l'ivresse dans les mots, pas dans sa conduite. L'inverse d'un Tesson avant sa chute. La légende d'Arthur se naît de sa navigation à travers les flots d'image. J'allume la radio, des chroniques estivales qui seraient tombées à l'eau si cela s'était appelé un hiver avec... Mais bon, on est en été, je bois une bière blanche sur ma terrasse - j'ai pris une photo pour immortaliser la poésie de cet instant présent, feuillette quelques paragraphes, à prendre de-ci de-là, j'imagine même qu'elles peuvent se lire dans le désordre, la ballade proposée n'est pas linéaire. le voyage au final reste en de-ça de mes espérances, restant à quai quand Sylvain me promettait d'embarquer. Mais à l'ombre d'un rayon de soleil, dans le silence d'une bière, je suis bien, j'ai tout de même passé un été avec Rimbaud, ce n'est déjà pas rien...
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Après Homère, voici Tesson sur les traces d'un nouveau mythe de la littérature Rimbaud, l'homme aux semelles de vent qui ne pouvait que plaire à un dromomane comme lui. Là s'arrête bien sûr la comparaison. Et c'est peut-être le seul intérêt de ce livre qui pêche à mon avis par bien des aspects.
-Tesson, que je lis depuis longtemps, écrit plutôt bien, il a du vocabulaire, de la culture, manie bien la langue, a le sens de la formule. Ce talent peut devenir un piège comme c'est le cas ici où il se paie pas mal de mots. Son art de la jolie formule, au lieu de servir un propos, tourne à vide sur lui-même et ne veut à force plus rien dire, sans éviter même de sombrer dans le grotesque : "Aïe ! Rimbaud en état d'hyperesthésie est un transformateur électrique en surchauffe. Il saute. Paf !"
-Il est évident que Tesson ne comprend pas la poésie de Rimbaud (je parle de celle qui pose problème bien sûr...). Alors prenant prétexte de l'hermétisme de l'oeuvre pour affirmer que toutes les lectures se valent et qu'au fond on peut dire tout et n'importe quoi, il glose, il brode, il imagine. Des choses personnelles sans doute précieuses pour notre auteur mais qui n'ont pas grand intérêt pour le lecteur curieux de découvrir Rimbaud. Ainsi l'image du poète "la peau rongée par la boue et la peste..." dans la "Saison" lui suscite le souvenir d'un aïeul dans les tranchées de 14 ce qui évidemment n'a pas grand chose à voir. A ce compte chacun peut écrire SON Rimbaud... Tesson est la clé à molette de la littérature : il connaît tout mais n'est spécialiste de rien. Et avec un auteur aussi exigeant que Rimbaud, il montre ses limites.
-Des propos contradictoires : Tesson ironise sur les analyses des exégètes du poète mais lui que fait-il qu'ajouter une glose de plus, et qui est plus parfaitement inutile car souvent infondée et discutable ? Il prétend qu'il ne faut pas chercher de sens à cette oeuvre mais que fait-il pendant plus de 200 pages que réfléchir au sens qu'on peut tirer de la geste arthurienne ?
-Je regrette qu'il y ait si peu de citations. Même ce plaisir de lire Rimbaud (ce qu'il faut faire avant tout) nous est dénié dans ce livre qui fait la part belle à Tesson surtout.
En conclusion, je m'interroge sur l'intérêt de ce livre (sauf à alimenter la gloire de Tesson...) car il n'apporte rien de plus à la littérature rimbaldienne déjà fort abondante. Donc à part se faire plaisir, qu'a voulu prouver Tesson ? C'est juste très prétentieux, y compris quand il croit régler des comptes avec d'éminents critiques qui en savent plus que lui. Il n'échappe donc pas à un travers de notre époque (qu'il fustige tant par ailleurs...) qui est de s'autoproclamer expert en n'hésitant pas à traiter les spécialistes de cuistres et de pédants (ce qu'il est aussi souvent lui-même... mais sans avoir l'excuse du savoir !).
Comme à d'autres opus de cette série "Un été avec..." je fais ce reproche à ce livre : à qui s'adresse-t-il ? Si on ne connaît rien à Rimbaud, mieux vaut et pour le même prix s'offrir le beau "Rimbaud" des Découvertes Gallimard par Alain Borer : le propos est savant sans être lourd, cela fourmille d'informations et l'iconographie très riche est un plaisir supplémentaire. Et pour entrer dans l'oeuvre, rien ne vaut un de ces petits classiques à l'usage des étudiants, comme le Carré classique de chez Nathan ou le Folioplus consacrés aux "Illuminations"... Si on est déjà familier du poète, eh bien on n'apprend rien, bien au contraire, on reste dubitatif et sur sa faim. Restent les fans de Tesson sans doute - dont je faisais partie encore récemment mais mon admiration tiédit un peu en voyant l'évolution du personnage très soucieux de se mettre en scène en se servant des gloires établies. Comme dans son film sur Homère, on voit finalement plus Sylvain qu'Arthur dans ce livre... Bof bof... SI quelqu'un veut le livre, je le lui envoie gratuitement !
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Citations et extraits (119) Voir plus Ajouter une citation
Les noces de l'ivresse et de la littérature sont un vieux dossier assommant. Le sujet a l'épaisseur de la fumée du haschisch. A périr d'ennui.
Tout adolescent s'excite pour la mescaline de Michaux, la morphine de Boulgakov, l'opium de De Quincey, le LSD de Jünger, l'éther de Jean Lorrain, le cannabis de Burroughs, et chacun se réjouit d'apprendre que Bukowski ne dessoûlait jamais. Voyez l'excuse : "Maman, je me défonce, je suis un poète, je fais mes émaux complètement camé !"
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Dans Alchimie du verbe, texte d'Une saison en enfer, Arthur décrit les noces de la lumière et de l'eau. La description d'un coucher de soleil, tel que le peignit Monet à Pourville en 1882, est l'exercice littéraire le plus difficile : en général, il en ressort le kitsch, la banalité, l'ennui.

Rimbaud ne prend pas une photo avec son iPhone en tendant le bras devant le ciel (ce geste est l'oraison de l'homme connecté). II préfère ceci :

Elle est retrouvée !
Quoi ? l'éternité.
C'est la mer mêlée
Au soleil.
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La poésie est le mouvement des choses. Rimbaud se déplace sans répit, change de point de vue. Ses poèmes sont des projectiles. Cent cinquante ans plus tard, ils nous atteignent encore. Quand le monde se fige, c'est la mort. Aucune poésie ne survit au formol. Voyez les quarantaines sanitaires.
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Lire Arthur Rimbaud vous condamne à partir un jour sur les chemins. Chez le poète des « Illuminations » et d’ « Une saison en enfer », toute la vie s’organise dans le mouvement. Il s’échappe hors de l’Ardenne, cavale dans la nuit parisienne, court après l’amour en Belgique, se promène à Londres puis s’aventure à mort sur les pistes d’Afrique.
La poésie est le mouvement des choses. Rimbaud se déplace sans répit, change de point de vue. Ses poèmes sont des projectiles. Cent cinquante ans plus tard, ils nous atteignent encore. Quand le monde se fige, c’est la mort. Aucune poésie ne survit au formol. Voyez les quarantaines sanitaires.
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Les vers de Rimbaud sont rares mais ont électrocuté le Verbe. Pour les lettres, ils marquent un moment entre " le monde d'avant" et "le monde d'après", comme on dit aujourd'hui dans le grand hospice occidental. Rimbaud est le virus du Verbe.
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Vidéo de Sylvain Tesson
"Écrire pour éclaircir son esprit en noircissant du papier".
Un aphorisme de l'écrivain-voyageur Sylvain Tesson, qui est l'invité de notre podcast.
Depuis 1996, il est l'auteur de nombreux récits de voyage, essais, nouvelles, journaux et aphorismes, à travers lesquels se révèlent notamment son goût pour la géographie, son amour de la poésie, son érudition et la précision de sa langue. C'est à l'occasion de la parution de son récit Avec les fées, né d'un voyage amphibie le long de la côte atlantique que nous avons eu la joie de l'accueillir à Dialogues en ce début d'année et d'enregistrer ce podcast.
Au fil d'un entretien entrecoupé de lectures, de conseils de nos libraires et d'extraits de la rencontre qui a eu lieu à la librairie, nous vous proposons une plongée en deux épisodes dans le parcours et l'oeuvre de Sylvain Tesson.
Voici les livres évoqués dans ce premier épisode :
Aphorismes dans les herbes et autres propos de la nuit, de Sylvain Tesson (éd. Pocket) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/7276951-aphorismes-dans-les-herbes-et-autres-propos-de--sylvain-tesson-pocket ;
Avec les fées, de Sylvain Tesson (éd. des Équateurs) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23127390-avec-les-fees-sylvain-tesson-equateurs ;
On a roulé sur la Terre, de Sylvain Tesson et Alexandre Poussin (éd. Pocket) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/764456-on-a-roule-sur-la-terre-alexandre-poussin-sylvain-tesson-pocket ;
Dans les forêts de Sibérie, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774065-dans-les-forets-de-siberie-sylvain-tesson-folio ;
Blanc, de Sylvain Tesson (éd. Gallimard) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/21310016-blanc-une-traversee-des-alpes-a-ski-sylvain-tesson-gallimard ;
L'Axe du loup, de la Sibérie à l'Inde sur les pas des évadés du Goulag, de Sylvain Tesson (éd. Pocket) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/575135-l-axe-du-loup-de-la-siberie-a-l-inde-sur-les--sylvain-tesson-pocket ;
La Panthère des neiges, de Sylvain Tesson (éd. Gallimard) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/19193424-la-panthere-des-neiges-edition-illustree-sylvain-tesson-gallimard-loisirs.
Invité : Sylvain Tesson
Conseil de lecture de : Pauline Bodiger, libraire à la librairie Dialogues, à Brest
Enregistrement, interview et montage : Laurence Bellon
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
+ Lire la suite
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