Il m'impose une femme de ménage , je fait tout ce que je peux pour accéder à sa demande , je me coltine les jean-foutre , et c'est encore moi la fautive ?
Je n'ai donc rien à laver, rien à ranger ? Pas une malheureuse tasse à rincer ? Je suis une touriste chez moi.
Celui qui craint la pauvreté, fuit le miséreux, celui qui craint la souffrance, fuit le malade, je fuyais les "laissés de côté". La peur de ressembler aux désoeuvrées me faisait les haïr. L'envie de me sentir différente me poussait à les dédaigner.
Pourquoi rien n'a l'air de ce qu'il est ? Pourquoi ce qui n'est pas logique se produit ? Ce qu'on attend n'arrive jamais ?
Valet de nuit d'Adrien. Offert par sa mère. Elle aurait dû lui filer la notice qui va avec le cadeau, il continue de "ranger" ses chemises par terre.
Se savoir vivant, c'est merveilleux.
Les "bonnes surprises", je n'en ai pas beaucoup de souvenirs. Chaque fois que j'ai baissé la tête, je me suis pris le poteau.
Moi, je trimballe un carnet. Dedans, je note toutes les broutilles qui rendent la vie insupportable, en l'occurrence à moi.
Même en ne laissant rien au hasard, le résultat n'est jamais celui espéré.
Les courses demandent un minimum de préparation si on ne veut pas en oublier la moitié ni y passer la journée.