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EAN : 9782260018247
240 pages
Julliard (10/03/2011)
  Existe en édition audio
3.41/5   2041 notes
Résumé :
Charles IX fut de tous nos rois de France l'un des plus calamiteux. A 22 ans, pour faire plaisir à sa mère, il ordonna le massacre de la Saint Barthélemy qui épouvanta l'Europe entière. Abasourdi par l'énormité de son crime, il sombra dans la folie. Courant le lapin et le cerf dans les salles du Louvre, fabriquant de la fausse monnaie pour remplir les caisses désespérément vides du royaume, il accumula les initiatives désastreuses.Transpirant le sang par tous les po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (344) Voir plus Ajouter une critique
3,41

sur 2041 notes
Merci Jean Teulé pour ce cours d'Histoire de France!
Charles IX, appelé ici Charly IX, a 10 ans lorsqu'il monte sur le trône de France! C'est sa mère, Catherine de Médicis qui assure la régence pendant les plus jeunes années de son fils. Néanmoins, elle gardera toujours sur lui une forte emprise, jusqu'à le convaincre de signer l'autorisation du massacre de la Saint-Barthélémy...
Le 24 août 1572, donc, le massacre des protestants s'étend dans la France entière. Charles IX, fragile aussi bien physiquement que psychologiquement, ne s'en remettra jamais, du haut de ses 22ans. Dès lors, commence pour ce malheureux jeune garçon une véritable descente dans les méandres de la folies. On le voit organiser des chasse à courre à l'intérieur du Louvre, essayer les selles des chevaux sur son dos, pleurer comme un enfant sur son trône.
Il est impossible de complètement rester insensible au sort de ce jeune homme qui n'était pas fait pour être roi, surtout à une époque où la France connaissait des années si sombres! Pour essayer de se faire aimer de son peuple, il décide d'offrir du muguet pour le 1er mai (Charles IX nous aura laissé cela!). Mais c'était sans prévoir que le peuple, affamé, le mangerait et mourrait empoisonné!
Quant à la tradition du poisson d'avril, il en est également (malgré lui!) à l'origine.
Charles IX est mort à 23ans, suant le sang par tous les pores...

L'écriture de Jean Teulé, moderne et très crue, confère au livre une dimension tantôt comique tantôt pathétique. le cocasse côtoie l'horreur des massacres, de la violence. Teulé excelle dans le roman historique, il nous instruit en nous faisant rire!
On retrouve également Ronsard, complètement sourd, le futur Henri IV (époux de la soeur de Charles IX, Marguerite, dite Margot) qui incommode tout son entourage car il ne se lave jamais...
Pour terminer, je conseillerais ce livre à tous ceux qui veulent en apprendre davantage sur la France du XVIème siècle, mais aussi, pour faire simple, à tous ceux qui veulent passer un bon moment!
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Un pan sanglant de l'Histoire de France, celui d'un roi marionnette de sa mère, Catherine de Médicis, véritable dirigeante du royaume, qui le poussera à ordonner la Saint-Barthélemy. Dans ce Charly 9, Jean Teulé, d'une plume brillante intégrant des expressions d'époque, nous entraîne dans le marigot rouge des moeurs d'un temps troublé, qu'il restitue en le mâtinant de son imagination d'auteur. Une belle réussite...
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J'aime la plume et la verve de Jean Teulé, hélas trop tôt disparu. Heureusement qu'il y a toujours ses nombreux romans à découvrir ou à relire.
Je me suis donc plongée tête la première dans la nuit de la Saint-Barthélemy. Ce drame ouvre ce roman étonnant qui nous narre avec humour le règne sanglant du jeune Charles IX en proie à ses délires. Pas facile de faire de l'humour sur une telle tragédie.
Après la nuit de la Saint Barthélémy, le sang coule à flot et la Seine n'en finit pas de charrier des cadavres. Tout cela fait froid dans le dos.
Le trop jeune roi est sous l'influence néfaste de sa mère Catherine de Médicis qui lui préfère son cadet qu'elle surnomme « mes chers yeux ». Tout le monde s'épie, complote dans une cour où cynisme et mépris font bon ménage. le roi que l'auteur appelle familièrement Charly 9, ne sait pas prendre de décisions, ce qui est plutôt gênant pour un monarque. Il préfère aux affaires du royaume la chasse à courre et, lorsqu'on insiste pour avoir son avis, il préfère faire l'autruche.
Lorsqu'il fait trop froid pour aller chasser du côté de Compiègne, le jeune roi chasse un cerf dans Le Louvre, ce qui donne une scène truculente.
« le cerf brame et détale vers le grand escalier servant de passage pour accéder aux offices de cuisine qu'il traverse faisant voler casseroles, poêles, commis et marmitons. Quand ces derniers commencent à se relever, c'est le giboyeur à cheval qui débouche et ils retombent sur le cul »
Catherine de Médicis mettra fin à la folie de son fils en faisant abattre le cerf par les archets.
On a dit beaucoup sur le règne entaché de sang de ce jeune monarque mais a-t-il vraiment gouverné ? C'est ce que Jean Teulé tente de démontrer en capant une reine mère autoritaire et retorse, et des conseillers à sa botte. Que pouvait faire un jeune homme immature au milieu de ces loups ? Avec un règne entaché de tant de meurtres, sa raison commence à se perdre. Les fantômes de tous ces protestants occis viennent le torturer.

Avec une langue haute en couleur, Jean Teulé met en scène les grands de ce monde comme Ronsard ergotant sur ses vers avec sa majesté tandis qu'en coulisse, officie Marie Touchet la « puterelle » et maitresse officieuse du roi. Elle a le bon sens populaire et, auprès d'elle, le jeune roi oublie un temps qui il est.
Jean Teulé nous offre une page d'histoire rythmée de dialogues truculents.


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Pauvre Charles IX ! Accéder au trône de France lorsque l'on est âgé de dix ans, voilà qui a de quoi traumatiser. Même si la régence est confiée à sa mère, Catherine de Médicis, celle-ci ne va pas le ménager. Charles devient l'héritier de la couronne dans une période troublée : les guerres entre protestants et catholiques font rage. Catherine tentera de signer une paix entre les deux partis en faisant épouser sa fille Marguerite, avec un protestant, le futur Henri IV. Cependant, les huguenots sont encore trop violents et trop importants à ses yeux. Après l'attentat de ces derniers contre Coligny, elle tente de convaincre Charles IX, âgé alors de 22 ans de les éradiquer. Teulé met en relief l'atmosphère tendue.

Catherine va pousser son fils dans ses retranchements jusqu'à temps qu'il accepte et ordonne le massacre, cette boucherie dont il ne se remettra jamais. On sent bien l'être fragile qui souffrira de la préférence de sa mère envers le futur Henri III qu'elle appelle « ses chers yeux ». Catherine apparaît ici comme une maîtresse-femme qui sait ce qu'elle veut. Puissant stratège, elle fait fi de tout lien maternel. La couronne avant tout. Peut-on / doit-on lui en vouloir ? le fait est qu'elle détruira ce fils qui n'avait besoin que d'une chose : être considéré. On le voit bien d'ailleurs dans ses relations avec les femmes. Il sera à la recherche de cet amour maternel qui lui a tant fait défaut.

Avec brio, Jean Teulé va faire rentrer le lecteur dans ce siècle et, surtout, dans cette période où il ne fait pas bon vivre et lui faire partager les sentiments et ressentiments des personnages. La lecture est aisée et agréable. On apprend énormément. Et même si, quelquefois, le sourire l'emporte, notamment en imaginant ce pauvre Charles, devenu fou, faire sa chasse à courre dans le palais, on plaint le plus souvent ce pauvre être naît à une mauvaise période.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Nous sommes en compagnie de Jean Teulé qui nous conte avec brio cette partie de notre histoire de France.
Il nous suffit de suivre sa plume délicate qui oscille entre humour et ironie, comme pour tempérer l'austérité du climat de l'époque, dans lequel toutefois nous pénétrons tout naturellement.
Depuis le massacre de la Saint Barthélémy qu'il ordonnât pourtant sous la pression de sa mère, la redoutable Catherine de Médicis, il semble bien que Charles IX ne s'en fut jamais remis.
Nous le voyons qui déambule dans de sombres couloirs, toujours à l'affût de quelques proies, fut-ce des oiseaux, des chiens et tout ce qui bouge, finalement. Il faut qu'il tue, qu'il tue encore et encore.
Peut-être cherche-t-il quelque part, mais en vain, une espèce d'acte ultime, un acte réparateur pour marquer le mot fin et laver toute cette odeur de chairs putréfiées. Oui ! Bannir toute cette atmosphère de fin du monde qui littéralement l'a envahi au plus profond de lui-même.
Du sang ! du sang ! Il y en aura encore pour ce roi, une sudation de sang qu'expulsent tous les pores de sa peau, comme une sève restituée coulant des corps suppliciés à la gloire des rancoeurs, des règlements de comptes et des guerres de religion. Une offrande à quelque non-dieu, un dieu tyrannique...
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critiques presse (4)
Auracan
03 janvier 2014
Voici 128 pages où l'horreur côtoie le burlesque et le cynisme de bien belle manière et devraient faire passer au lecteur un très agréable moment.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
22 novembre 2013
Une adaptation en tout point remarquable qui offre une initiation parodique et cultivée aux guerres de Religions.
Lire la critique sur le site : BDGest
Lexpress
21 mars 2012
Dans son dernier roman, Jean Teulé revisite l'Histoire de France pour mieux parler d'aujourd'hui.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Actualitte
07 juillet 2011
Ce roi sanguinolent qui traduit avec force la vanité de l’existence et du pouvoir inonde de sang les dernières pages, dégage une odeur de putréfaction et de mort. A l’excès. Mais cela reste une affaire de goût !
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (152) Voir plus Ajouter une citation
- Les huguenots Navarre et Condé devront être protégés, reine Catherine, rappelle le garde des Sceaux, de par leur appartenance à la descendance de Saint Louis...

- À condition que ces princes de sang abjurent leur religion hérétique ! exige la reine mère. Et ce sera à toi, Charles, de les en sommer. Dague sous leur gorge, tu devras demander : « Mort ou messe ? »

- Et s'ils préfèrent les prêches ?

- Tu les tues.

- Ventre-de-loup ! jure le roi que cette perspective n'enchante pas du tout. C'est une chose que je ne pourrai faire.

La langue de Catherine claque, intransigeante, entre ses dents :

- Un roi peut ce qu'il veut ! Et maintenant tout est suspendu à ton ordre : on le fait ou on ne le fait pas ?

Charles IX ressent dans les oreilles un bourdonnement d'abeilles.

- Agis comme tu veux, mamma. C'est ta décision...

- Ma décision doit être légalisée par toi pour être applicable. C'est donc sur ton ordre seul qu'on peut agir. Dis : « Je le veux. »

Le roi se défend de plus en plus faiblement :

- Bon, bon... Ah non, jamais... oui, non, bon, oui, non...

Il cède en disant qu'il ne cèdera pas.

- Allez, Majesté ! l'encourage Nevers. Et puis comme on dit, hein : « Au hasard de la fortune de Mars ! »

- Dis : « Je le veux », répète la mère, sinon moi, dès cette nuit, je trousse mon paquet et fuis vers l'Italie avec Mes Chers Yeux et toi, tu te débrouilles en France où tu n'auras même plus un village pour te retirer ! C'est ce que tu veux ?

- Non, mamma... pleurniche son fils fragile.

Catherine se lève devant le flambeau qui brûle derrière elle. Il faut la voir, à contre-jour en ce lustre ! Le jeune roi se trouve rejeté dans l'ombre gigantesque de sa mère, descendante de Laurent le Magnifique, qui lui lance :

- Alors dis : « Je le veux » si tu souhaites que je reste.

- Je le veux... murmure Charles d'une voix à peine audible.
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-Pourquoi luthériens et papistes ne parviennent-ils pas à danser ensemble ?

- Les réformés ne prient pas Dieu comme les catholiques, rappelle Nevers.

- Et alors ? Ne sont-ils point aussi des chrétiens ?

- Leur façon de s'habiller et de manger est étrange, souligne Birague. Ils ne font pas maigre le vendredi.

- Si c'est leur choix...

Gondi s'enflamme en se signant :

- Que périssent ces choix d'hérétiques ! Et que cette nuit, un roi béni du ciel ose enfin commander d'abattre sa foudre sur les ennemis.

- Oui, mais qui sont ces ennemis ? s'agace Charles. Des Mongols, des Chinois... ? Nous sommes tous du même royaume que je sache. Par des mains de Français, des Français immolés ?

- Dieu attend que vous fassiez la grande lessive, plaide le garde des Sceaux, et qu'à coups de dagues vous...

- Arrêtez ! le coupe Charles. Loin de moi cet avenir horrible. Votre Dieu m'échauffe, me presse, il accable mes sens. J'en ai assez de ce XVIe siècle aux guerres de religion continuelles...
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- Sire, Sire ! Il me faut tout de suite une signature au bas de cette dépêche et que vous y apposiez l'empreinte en très bonne forme du sceau de votre bague ! La reine mère en ordonne l'expédition rapide.
Mais le roi qui halète glisse entièrement sa tête dans le ventre ouvert du cerf comme si c'était du sable et crie d'une voix étouffée :
- Je ne suis pas là ! Je ne suis pas là !
Au page qui allait encore la ramener, les gentils-hommes conseillent de ne pas insister :
-Sa Majesté va vous courir après, vous tuer et vous dévaliser de la dépêche qu'il jettera dans l'étang.
-Ah bon ?
"Je ne suis pas là, je ne suis pas là ..." répète le roi tandis que l'émissaire s'en retourne en criant "Hue !" à son haridelle.
-Ca y est, il est parti ? Il n'y a plus de problèmes ? ...
Du ventre de la bête rousse, Charles IX ressort sa tête fumante. Un comte qui fait pivoter sa monture glose :
- Voilà un fait divers qui donnera à penser pour jamais.
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Le monarque découvre une infinité de corbeaux appuyés contre les pavillons du Louvre en chantier. Il y en a si grand nombre que c’est un épouvantement. Charles en saute sur place. C’est une tourbe grouillante, un immense tas confus, et tout le palais semble une masse ondulante de plumes noires. Les oiseaux perchés sur les toits, les échafaudages, les rebords des étages et des fenêtres, les cariatides qui illustrent les façades. On dirait que ces statues respirent. La nauséeuse vision flottante soulève le cœur. Quand les corbeaux s’envolent en bancs énormes à la verticales du château, leurs ombres tourbillonnent en cyclone dans l’extase aboyant de cris : "Croa ! Croa !", de plaintes : "Côaaa ?" Ces silhouettes croassantes se heurtent, vocifèrent et tout cela ne forme qu’une voix où il y a du mugissement d’océan… Les corbeaux se reposent en nuée sur les toits du Louvre entourant la cour carrée. De là, ils plongent par vagues et l’on a le sentiment chaque fois que c’est un bâtiment qui se désagrège.
Les charognards courent aux morts vers un pavage qu’on ne distingue pas depuis la chambre de la tour du roi. Ils doivent s’égayer dans tant d’hémoglobine et se jouer de tellement de proies qu’ils remontent, tous, emportant des bouts de chairs écarlates. Le ciel fume alors de sang et d’âmes. Et ça gueule, ces becs qui avalent des lambeaux de peaux humaines secoués avec avidité :
- Croa ! Croa ! Croa !
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— Crevez, crevez les peaux de huguenots, Sire ! insiste Birague. La saignée est bonne au mois d’août. Ce n’est pas votre chirurgien Paré qui vous dira le contraire…
— Ambroise Paré, mais c’est un protestant ! s’affole Charles. Je veux qu’il soit épargné ! Envoyez-le quérir et qu’on l’enferme dans ma chambre lui commandant de n’en bouger. Il ne serait pas raisonnable que quelqu’un qui peut sauver tant de gens soit ainsi massacré.
— C’est vrai qu’il est en telle réputation de savoir que même les plus chauds catholiques ont recours à lui, concède Gondi. Il n’y aura eu finalement que la marquise de Boissière qui se soit laissée mourir plutôt que de devoir la vie à un huguenot…
— Et je veux qu’on sauve aussi Marie Touchet ! hurle le roi. Ma maîtresse protestante est si excellente en beauté et en caractère que je ne saurais me passer d’elle ! Qu’il ne lui soit fait aucun tort ni déplaisir ainsi qu’à ma protestante nourrice, madame Portail…
— Oui, bon, ben ça va !… s’énerve Catherine de Médicis. Si on doit épargner tout le monde, ce n’est même pas la peine de le faire !
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