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3,2

sur 842 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Bon ben voilà. Je viens de battre un record.
Abandon à la page 30, et il en restait encore 300.
Dire qu'à une époque, je guettais impatiemment les parutions de Jean Teulé.
J'ai du faire une indigestion
Il faut dire que les derniers m'ont lassée. Toujours les mêmes recettes, beaucoup de graveleux et de sordide.
Il y en a un ou deux que j'ai eu du mal à finir.
Et là, franchement, je n'ai eu ni l'envie ni la force.
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Si lassée de 50 nuances de grey, vous voulez continuer à glisser sur un pente savonneuse... Sinon, vous pouvez vous abstenir...
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Ouille...ou plutôt aie aille aille ...Le pôvre, une carotte blanche non enduite d'huile de cameline....Bon franchement si je veux lire du grivois, du graveleux joyeux, je lis du San Antonio, Dard il s'y connait lui pour réjouir l'amateur d'images grotesques, voir burlesques.
Cinquante nuances plus sensuelles aurait rendu la lecture plus légère, parce que là c'est un peu lourd. La vision d'un vieux de quarante ans qui se dit racorni et bedonnant, troussant une mijaurée dévergondée jouant les ingénues perverses, écervelée cherchant sans arrêt ses affaires....pfou c'est lourd à avaler ( oups ) et oui elle a enfin réussi à avaler (oups spoiler) . le must les dessins, pour bien comprendre...où cela se trouve et comment s'y prendre au mieux...au cas ou l'envie de punir un vilain cochon d'érudit vous prendrait.
Je suis perplexe quand même, sur la taille de la bougie complice qui réalise le premier théâtre d'ombres chinoises de plein air sur l'île de la citè...Bon je chipote, la page 77 m'attend, serais je assez maso pour continuer? En tous les cas pas assez sadique pour vous affligez d'avantage de ma prose.
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Quel ennui ce livre.

La première scène de sexe est OK. La seconde aussi. Au bout de la dixième, j'ai saturé, j'avoue et je ne parle même pas du moine débile zoophile.

J'ai lu des livres de Teulé qui m'ont amusés mais celui ci est par trop indigeste.
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J'ai levé les yeux au ciel d'exaspération durant les 80 premières pages mais j'ai tenu bon et je les ai baissés ensuite, prise d'empathie pour la pauvre Héloïse. Professeure d'histoire, j'ai vérifié la véracité des événements tout au long du livre. Alors, oui, c'est romancé, exagéré, mais rien n'est inventé.
Au XIIe siècle, un professeur réputé de 36 ans, Abélard, est embauché par le chanoine Fulbert pour parfaire l'éducation de sa jeune nièce de 17 ans, Héloïse. Tout le monde connaît cette histoire d'amour qui a fait pleurer sous les toits de Paris durant des siècles. Amour folle, charnelle et voluptueuse, aux dires d'Abélard. Las, cette passion est découverte quand ils ont un enfant, qu'ils appellent Astrolab car ce sont deux intellectuels. le mariage ne les aide pas car Fulbert se considère comme déshonoré. Il fait châtrer Abélard et les deux époux finissent leurs jours séparés, elle, abbesse et lui, abbé. La passion physique n'a duré que quelques mois. Abélard passe le reste de sa vie à ressasser ses regrets, à faire des reproches à la jeune femme. Quand il lui écrit enfin, c'est pour lui dire de se repentir. Mais Héloïse n'est pas du même bois. Elle n'oublie rien, ne regrette rien. Quand elle meurt, à sa demande, leurs corps sont réunis, enfin. Lui n'a rien fait pour cela. Leur amour, c'est elle qui l'a fait vivre et durer.
Qu'en est-il dans le roman, maintenant ?
Nous assistons à la rencontre entre le maître et l'élève, certes, mais pas à un coup de foudre. Non, c'est bien plus trivial. Fulbert présente son prof à la gamine puis quitte la pièce pour les laisser faire connaissance. Et là, hop, tout de suite, ils se sautent dessus sans se connaître. Ridicule. La jeunette prend son prof pour amant comme elle a pris d'autres hommes avant lui, pour comparer la longueur de leur membre viril. Et c'est parti pour 80 pages ! Durant cette interminable litanie d'actes et de positions, aucune passion intellectuelle n'est décrite ni suggérée. Ce n'est pas comique, seulement lourd et répétitif. Lassant. Ils ne font pas l'amour, ils baisent. Vous voyez la différence ? Si vous ne la voyez pas, surtout, lisez ce livre ! Aucun orifice n'est oublié, ni chez elle, ni chez lui. Teulé a dû pomper tout le vocabulaire des différents actes possibles dans le langage français passé, présent et futur. Il est même question de carottes, qui finissent enduites d'une substance marron… Sans commentaire. Ce déballage n'a rien de sensuel, rien d'excitant. Utilisé à bon escient, le vocabulaire cru aurait pu me faire rire. Raté. C'est grossier ou vulgaire, je laisse à notre regretté Jean Yann le soin de faire la différence. Moi, je dirais, les deux, et le vulgaire est de trop. Deux fois, j'ai ri.
Bien évidemment, ma fibre romanesque n'a pas vibré. Aucune fraîcheur, aucune émotion. Ah, oui, c'est vrai, on est dans le porno. Donc pas d'histoire d'amour romantique. Mais alors, où sont les amants malheureux du Moyen Age, Roméo et Juliette avant l'heure ? Ils sont là, mais après les 80 premières pages, une fois qu'ils sont séparés. Finalement, ce livre est une tragédie non seulement dans le fond mais aussi dans la forme.
Une amie m'a dit un jour que Teulé avait l'art de délayer sur 200 pages un sujet qui n'en prenait pas plus de 50. Pas faux. Je ne voulais pas l'entendre car je m'étais amusée avec « le Montespan » et « Charly 9 ». Là, j'avoue qu'elle n'a pas tort. Pour plagier l'auteur, je conclue en disant : le porno, plus c'est long, moins c'est bon. Et là, voyez-vous, je suis dans le style du roman ! A vous de juger !




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Héloïse, ouille! Ca rime avec...? C'est à peu près le niveau du livre.
J'ai eu un mauvais pressentiment dès les premières pages quand, à l'apparition d'Héloïse, l'éminent précepteur Abélard est décrit ainsi :

"on dirait une bite qui se met à bander au milieu d'une paire de couilles" (p. 14)

Et Héloïse laisse voir les poils de son pubis à travers sa tunique transparente, dans l'entrebâillement du jour. Passons... Je me dis que c'est sa façon de dépeindre un coup de foudre, pourquoi pas. Et puis, j'ai lu beaucoup de Jean Teulé avec lesquels j'avais passé un bon moment.

Malheureusement, quelques pages plus tard, on retrouve sous sa plume :

"On devine qu'il bande et que ça lui pétille dans les couilles" p. 22

Je referme le livre et remet la lecture au lendemain, pensant que je suis mal lunée...

Abélard est embauché par le chanoine Fulbert pour veiller à l'instruction de sa nièce. Il habitera dans la même demeure, dans une chambre communicante avec celle de son élève Héloïse. A la première leçon, il la salue en l'embrassant sur la bouche. le lecteur n'a pas à attendre longtemps pour que le récit vire au catalogue de scènes érotiques (je dirais graveleuses) : Héloïse est une traînée qui a sucé beaucoup de monde ; elle se laisse prendre, le "masturbé" lui raconte un peu sa vie. Il décide, pour varier les plaisirs, de la sodomiser. Il aime aussi lui frapper les fesses. Mais Héloïse est une érudite :

"Omnia tu mihi facis, tibi facio" (tout ce que tu me fais, je te le fais)

Et voilà notre Abélard sodomisé durant une heure avec une carotte.

Pour moi, c'en est trop. Ce mythe, symbole de la passion, de l'amour interdit, est purement traîné dans la boue.
Je me demande pourquoi Jean Teulé a fait de ces deux amants ces êtres libidineux, dont on ne sent pas l'amour (j'ai arrêté assez vite, autour de la page 60 quand j'ai vu que cela n'évoluait pas). Qu'il aime raconter le sexe, soit, mais qu'il choisisse son sujet. Bien sûr, la passion implique le sexe et le désir, mais avait-on besoin de ces scènes sans intérêt? J'ai l'impression que l'auteur se fait plaisir. Mais il touche à une légende et il la souille.
J'ai trouvé cela vulgaire, et le livre m'a fait le même effet que l'auteur que j'ai vu en décembre 2014 à la Grande Librairie : gouailleur, sans finesse et grossier.
Je me dis qu'on est bien heureux qu'il ait écrit sur Rimbaud puis Verlaine autrefois, avant cette lubie grasse pour le sexe car on aurait eu droit à du n'importe quoi.
Héloïse, ouille! n'a rien à voir avec ses anciens livres : la légèreté s'est muée en un ton paillard systématique, qui me dérange.

Déçue!

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Ne me demandez pas pourquoi j'ai lu ce livre, je ne le sais pas moi - même. Il est vrai que Jean Teulé était venu à La Grande Librairie pour présenter son livre et m'avais fait beaucoup rire. Mais je dois avouer que cette lecture ne m'apporte pas grand chose. Au début j'ai ri devant la crudité des mots employés par Jean Teulé mais à lire les mots "chatte" et "bite" à chaque ligne, ça en devient lassant. Il ne se passe pas grand chose à part du sexe, du sexe et encore du sexe. D'ailleurs, j'avais un peu entendu parler de cette histoire entre ces deux personnages qui ont réellement existé au Moyen Age, ils sont célèbres pour la passion qui les unissait et l'image qu'ils représentaient de l'amour impossible. Ici, leur relation semble se limiter aux rapports sexuels, pour le moins étranges, qu'ils entretiennent. J'ai lu la seconde moitié du livre en diagonale. Je ne recommanderai pas cette lecture à tout le monde, les mots sont crus, les scènes on ne peut plus explicites et c'est une lecture qui m'a mise mal à l'aise car je ne l'ai trouvée en aucun cas romantique mais plutôt salace. Enfin, pour le niveau de langue, je suis désolée mais je ne trouve pas que ce soit de la grande littérature non plus.
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Je m'attendais à un livre mi-humoristique, mi-historique, comme jean teulé sait très bien les écrire. On a ici un roman qui n'est que grivois. Pour moi, il dénature la relation entre Abélard et Héloïse. Dommage.
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Comme toujours Teulé nous trace l'histoire "à sa manière" d'Abélard et Héloïse. Histoire d'amour qui se termine mal (comme souvent). J'ai failli au bout d'une centaine de pages abandonné la lecture car, autant le savoir, le début du livre n'est que description des "ébats" sexuels des deux tourtereaux. On se lasse très vite de tous les descriptifs, très précis et on se demande vite si tout le livre sera ainsi et pour moi aucun intérêt.....
Ensuite étant donné les évènements survenus à Abélard, Teulé nous fait revivre leur séparation et leur fin.
Comme déjà pour son avant dernier roman je n'ai guère apprécié ce récit : à la différence de François VILLON qui était truculent, riche en histoire mais peut être aussi que la veine d'épuise,
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Quelle déception - et quel soulagement de voir que les lecteurs de Babelio sont plus critiques que les critiques professionnels !
J'ai adoré "Le magasin des suicides", beaucoup aimé "Je François Villon", assez aimé "Le Montespan"...mais là j'ai l'impression que Theulé s'enlise dans un procédé (personnages historiques du passé avec langage trivial d'aujourd'hui), qui certes lui a valu le succès, mais ne lui fait pas tenir les promesses de ses précédents livres.
La première partie (les amours) est ennuyeuse, et la grossièreté du langage n'y apporte rien : il ne suffit pas d'écrire "bite" et "couilles" x fois pour égaler Céline...ni même San Antonio !
Après la séparation des amants cela s'améliore, pas suffisamment pour me faire recommander ce livre - où il est question d'un confessionnal au 11ème siècle, avoir une bibliographie copieuse n'empêche pas de commettre un tel anachronisme.
Seul bénéfice que j'ai tiré de cette lecture : m'intéresser à la philosophie d'Abélard, et me donner envie de lire la correspondance de ces amants mythiques et qui ne méritaient pas un tel traitement.
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