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Citations sur L'oiseau moqueur (87)

La Lecture est le partage profond et subtil d'idées et de sentiments par des moyens sournois. C'est une grossière invasion de l'Intimité et une violation directe des constitutions des Troisième, Quatrième et Cinquième Ages. L'Enseignement de la Lecture est également un crime contre l'Intimité et la Personnalité. De un à cinq ans pour chacun ces délits.
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Souvent, dans les films, je vois de gros chiffres. Souvent, ils sont associés à la guerre. Le chiffre 1918, surtout. Je ne vois vraiment pas à quoi il pourrait correspondre. Y aurait-il eu une guerre qui aurait duré 1918 jours ?
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Je dois avoir au moins trente ans. Quand mon enfant naîtra, il n'aura pas de camarades de jeu. Il sera seul dans un monde de gens vieux et fatigués qui ont perdu le goût et le désir de vivre.
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- Qu'est-ce qu'on FAIT exactement, avec un livre ?
- On le lit.
- Ah, fit-elle, puis un instant plus tard : Qu'est-ce que ça veut dire , lire ?
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Sur la page de garde, il y a une note qui commence ainsi : " C'est avec ce roman, le cinquième de la série, que Random House met fin aux activités de son département d'édition. La suppression des programmes de lecture dans les écoles depuis ces vingt dernières années a largement contribué à cet état de choses. C'est avec beaucoup de regrets que... " Et ainsi de suite.
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J'ai lu un livre sur l'accouchement et sur la façon de s'occuper des nouveau-nés. Mais je n'ai pas la moindre idée de ce qu'on ressent quand on EST mère. Je n'ai jamais vu de mères.
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C’est arrivé le plus simplement du monde. Je me suis contenté d’ouvrir l’une des centaines de portes de l’immense couloir en acier inoxydable où se trouve mon bureau, et là, au centre d’une petite pièce nue, dans une vitrine, il y avait ce gros livre. J’ai soulevé le couvercle de la vitrine, qui était recouvert d’une épaisse couche de poussière, et j’ai pris le livre. Il était lourd et ses pages étaient jaunes, craquantes au toucher. Le livre s’appelle Dictionnaire. Il contient une forêt de mots.
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— J’ai repassé le film. Un nombre incalculable de fois. Et j’ai commencé lentement à comprendre, comme si je l’avais toujours su mais sans savoir que je le savais, que l’institutrice et sa classe étaient en train de regarder les marques et de prononcer les mots qu’elles représentaient. Ces marques étaient comme des images. Les images des mots. On pouvait les regarder et dire le mot correspondant à voix haute. Plus tard, j’apprendrais même qu’on pouvait aussi regarder les marques et entendre les mots en silence au lieu de les dire. Il y avait les mêmes mots et des mots comparables dans les livres que j’avais trouvés
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Dans l'un des livres que j'ai trouvé au sous-sol du Centre Commercial, j'ai appris que la saison qui suit l'été était appelée, dans l’ancien monde, "automne", ou parfois "déclin des jours". C'est une belle expression, qui me plaît profondément.
Les arbres devant ma maison du bord de mer ne sont plus aussi verts ; leurs feuillages, au fil des jours, prennent des teintes jaunes, rouges et orange. Le bleu du ciel est plus pâle et les cris des mouettes se font plus lointains. Il y a une pointe de fraîcheur dans l'air, le matin surtout, quand je pars pour ma longue promenade sur la plage déserte.
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Mais plus que tout, je le sais maintenant, rien n'aurait été possible si je n'avais pas eu le courage d'accepter et d'analyser les sentiments qui sont nés lentement en moi, d'abord dans l'ancienne bibliothèque à la projection de ces images émotionnellement si riches, puis à la lecture des poèmes, des romans, des livres d'histoire, des biographies et des ouvrages de bricolage que j'ai trouvés plus tard. Ce sont tous ces livres, même les plus ennuyeux et les plus hermétiques, qui m'ont aidé à comprendre ce que cela signifiait d'être un être humain. Et j'ai aussi appris, à travers le sentiment de sidération que j'éprouve parfois quand j'ai l'impression d'entrer en contact avec l'esprit d'une personne morte depuis longtemps, que je n'étais pas seul sur cette terre. D'autres ont ressenti ce que je ressens, ceux qui, à certaines époques, ont réussi à dire l'indicible.
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