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Hubert Tézenas (Traducteur)
EAN : 9782714447548
336 pages
Belfond (13/01/2011)
3.52/5   85 notes
Résumé :
Los Angeles, aujourd'hui. Frank Meyer est un homme d'affaires rangé. Jusqu'au jour où quatre braqueurs font irruption chez lui. Frank, Cindy et leurs deux enfants sont assassinés ; Ana, la fille au pair Serbe, agonise à l'hôpital. Tout le L A P D est sur le coup. C'est la septième attaque de ce genre, mais l'enquêteur Terrio n'a aucune piste. Jusqu'à ce qu'il découvre un lien qui unit la victime et Joe Pike. Les deux hommes sont d'anciens mercenaires. De vieux amis... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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On retrouve le célèbre duo: Elvis COLE et Joe PIKE. Franc un de ses amis est retrouvé assassiné avec toute sa famille sauf la jeune fille serbe, la nounou des enfants. Pike se rend à l'hôpital mais la jeune fille n'a plus que la moitié de la figure et malheureusement elle décède .Pike va tout mettre en oeuvre pour découvrir qui a commis ces meurtres .Avec l'aide de son ami Cole qui n'est jamais loin ils nous font vivre leurs nouvelles aventures avec meurtres, trafic d'armes.... prostitution et la mafia serbe .Bon polar.

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Le 13ème roman de la série Cole&Pike.

Un Pike surtout, avec Cole plutôt dans un second rôle, car la famille d'un ex-équipier de Joe a été abattue par un gang. Pour Joe, c'est une affaire personnelle, qu'il va mener du début à la fin, et Elvis va l'aider.

J'avoue être fan de la série, mais j'ai l'impression que celui-ci, tout en étant très bon, l'est un peu moins que certain. Ou alors je m'habitue et mon niveau d'exigence augmente. Toujours est-il que je trouve le dernier tiers un peu faiblard, l'intrigue perd de sa consistance pour davantage s'orienter vers un roulage de mécaniques et de bastons, enfin, de morts d'homme pour être dans le concret.

Sinon, l'histoire est solide, cette recherche au sein d'une mafia de l'Est européen implantée en Californie, un scénario bien construit, assez manichéen il faut le dire, mais il ne faut pas trop en demander non plus.

Dans les côtés positifs, les personnages secondaires sont toujours bien traités, vraiment de bons passages, comme par exemple les 3 jeunes cyclistes près du camping. C'est court, mais c'est bien fait, et c'est ce qui est plaisant dans Robert Crais.

Comme je le disais plus haut, je reste un peu sur ma faim pour le dernier tiers.

J'ai tout de même très envie de dévorer les derniers opus. Pour ceux qui ne connaissent pas et qui souhaitent découvrir un auteur américain, il ne faut surtout pas hésiter, le plaisir est garanti !
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On a pris l'habitude d'être déçu par Robert Crais. Après des romans d'une plutôt bonne tenue sans être exceptionnels, alliant humour et action testostéronée avec le duo d'enquêteurs Elvis Cole et Joe Pike, Crais a eu vite fait – comme d'autres, d'ailleurs – de tomber dans la facilité, semblant répéter à l'infini le même roman ; ce qui n'est pas en soi une mauvaise chose, et Richard Stark ou Ed Mc Bain l'ont prouvé, si ce n'est que Crais, comme Connelly par exemple, se répète en enlevant toutes les fioritures qui donnent un cachet et, enfin de compte, un semblant d'âme à ses romans, et tend souvent à offrir au lecteur une intrigue très schématique, téléphonée, avec un nombre suffisant de rebondissements, mais qui s'affranchit de plus en plus de toute logique ou vraisemblance.

C'est dire si on a pris Règle n° 1 avec un a priori plutôt négatif en même temps qu'avec l'envie de lire un roman efficace, sans prise de tête… bref, de la littérature popcorn comme on aime parfois à en lire aussi, et avec l'espoir que cette fois Robert Crais prendrait un peu moins le lecteur pour un imbécile. En fin de compte, nos voeux ont été presque exaucés.

C'est Joe Pike qui est ici au centre de l'intrigue. Franck Meyer, un des hommes de Pike à l'époque où il vendait ses talents de mercenaires, vient d'être assassiné en même temps que sa famille. Décidé à retrouver les coupables sur lesquels la police semble très loin de mettre la main, Pike s'oriente vite vers une organisation criminelle serbe.

Exit donc, ou presque, Elvis Cole qui ne tient ici qu'un rôle très secondaire, ce qui entraîne par la même occasion une chute importante du taux d'humour du roman. Car, disons le, ce qui plaisait aussi au départ dans cette série de romans, c'était bien l'humour à froid de Cole. D'un autre côté, les bons mots des débuts n'ont fait que s'estomper au fil du temps en même temps que le taciturne Pike grignotait la place de personnage principal. On n'est donc pas étonné.
Et, en fin de compte, on prend un certain plaisir à la lecture de ce roman. Pour une fois, malgré quelques circonvolutions inutiles qui font que l'on peut considérer que le livre aurait gagné à être un peu plus court, l'intrigue se trouve bien menée, avec son lot de rebondissements et de scènes d'actions bien dosées. On regrettera toutefois le fait que si Robert Crais semble vouloir faire de Pike un personnage ambigu, il se sent malgré tout toujours obligé de venir nous prouver comment il est au fond un garçon charmant, équilibré et très, très gentil. Ainsi, de sa seule mission en tant que mercenaire à laquelle il est fait allusion, on apprend qu'elle consistait à protéger des villages d'Afrique centrale dans lesquels des soldats venaient enlever des adolescentes pour les violer. Car, c'est bien connu, dans cette région du monde, on fait régulièrement appel à des mercenaires américains que l'on paie rubis sur l'ongle. Ce côté « Agence tous risques » plein de bons sentiments peut parfois agacer. Surtout, il vient plomber la fin du roman, dans les toutes dernières pages, en en rajoutant encore dans la guimauve.

Mais, au fond, tout cela n'est pas bien grave. On a eu notre moment de lecture sans prise de tête, on a passé un plutôt bon moment et on n'a pas été trompé sur la marchandise : vite lu, vite oublié.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Comme les trois premiers livres que j'ai lus de Robert Crais, Règle N°1 est un roman dont l'action commence dès la première page et se termine à la dernière page. Comme dans les autres romans, il faut s'attendre à des surprises jusqu'à la fin et ce que nous prévoyons n'arrive pas comme prévu.

Dans ce roman, Joe Pike prend presque toute la place alors que Elvis Cole joue un rôle secondaire.

Robert Crais a un style facile à lire, les phrases sont courtes et sans complications. Les paragraphes sont courts de même que les chapitres, ce qui en accélère le rythme.

Il y a du suspense du début à la fin sans qu'il ne soit oppressant comme pour d'autres auteurs.

Ce n'est pas de la grande littérature mais c'est diablement intéressant à lire.

Dans ce roman, nous voyons une partie très sensible de la personnalité de Joe Pike que nous n'avons pas vu dans les autres romans. C'est tout ce que je peux en dire sans vendre la mèche.

Par contre, il y a toujours des éléments de violence qui ne sont absolument pas nécessaires pourle bon déroulement de l'intrigue.
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Franck Meyer est un homme d'affaires. Ce soir il va dîner avec sa femme et ses deux enfants à son domicile. Mais la porte est enfoncée par quatre braqueurs qui tuent la famille. Par contre, Ana, la jeune fille au pair serbe,qui s'occupait des deux enfants n'est pas morte et a été transportée à l'hôpital.
Quel mobile ? Il apparaît que c'est la septième attaque. Tout le L.A.P.D. est sur le pont. Mais Franck avait travaillé autrefois avec le duo Pike & Cole, et ces derniers n'ont pas pour habitude de laisser tomber un ami.
Si vous ne connaissez pas encore L.A ; je vous conseille de suivre l'enquête en visitant cette grande ville à l'aide d'une bonne carte (G.ge Map par exemple)
Une enquête troublante, haletante.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il avait faim ; il avait aussi envie de faire une séance de yoga et de rappeler Cole :mais il devait avant tout rester en mouvement. Le mouvement était synonyme de progrès , et il avait besoin de progrès pour retrouver les assassins de Franc .
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Frank Meyer referma son ordinateur tandis que le soir de ce début d'hiver tombait sur sa maison de Westwood, Californie, non loin du campus de l'UCLA. Ce quartier cossu du Westside de Los Angeles, blotti entre Beverly Hills et Brentwood, est formé d'un gracieux entrelacs de rues résidentielles et d'opulentes villas. Frank Meyer - ce qui le surprenait plus que quiconque au vu de ses origines - vivait dans une de ces villas.
Son travail terminé, Frank se renversa dans son siège de bureau et écouta ses fils cavaler dans les profondeurs de la maison tels deux petits rhinocéros. Leur vacarme le rendait heureux, tout comme la généreuse odeur de viande braisée qui lui apportait une promesse de ragoût ou de boeuf bourguignon. Des voix lui parvenaient du séjour, trop lointaines pour permettre d'identifier l'émission, un jeu télévisé presque à coup sûr. Cindy avait horreur des journaux du soir.
Frank sourit, car Cindy ne s'intéressait guère plus aux programmes de jeux, mais elle appréciait d'entendre un brouhaha télévisuel lorsqu'elle cuisinait. Cindy avait ses habitudes, pas de doute, et ses habitudes avaient changé la vie de Frank. S'il possédait aujourd'hui une belle maison, une entreprise florissante et une famille merveilleuse, c'était grâce à son épouse.
Songeant à tout ce qu'il devait à cette femme, Frank sentit les larmes lui monter aux yeux. Il était sentimental et émotif, et l'avait toujours été. Comme aimait à le dire Cindy, Frank Meyer n'était au fond qu'un gros nounours, et c'était même pour cela qu'elle en était tombée amoureuse.
Frank travaillait dur pour rester à la hauteur des attentes de sa femme, ce qu'il considérait comme un privilège - reçu le jour où, onze ans plus tôt, il avait compris qu'il l'aimait et qu'il allait devoir se réinventer. Il s'était lancé avec succès dans l'importation de vêtements venus d'Asie et d'Afrique, qu'il revendait à des grossistes aux quatre coins des États-Unis. À quarante-trois ans, il était costaud et en forme, certes moins qu'auparavant. Bon, d'accord, il s'était un peu empâté, mais il faut dire qu'entre son travail et les gosses, Frank ne faisait plus de musculation depuis des années et mettait rarement les pieds sur son tapis de course. Quand il s'y risquait, ses efforts manquaient du zèle qui l'avait consumé comme une fièvre tout au long de son ancienne vie.
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Avant de se rhabiller, il s'examina dans le miroir. Pike mesurait un mètre quatre-vingt-trois et pesait quatre-vingt-douze kilos. il avait été blessé sept fois par balle, quatorze fois par des éclats d'obus, onze fois par des coups de couteau ou d'armes blanches diverses. Les cicatrices consécutives à ses blessures et aux interventions chirurgicales associées traçaient sur son corps une carte dont les routes ramenaient toutes au même point. Pike savait exactement lesquelles dataient de l'époque où il travaillait avec Frank Meyer.
Page 46
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Pike vit le regard de la jeune femme glisser derrière lui. Il pivota nonchalamment d'un quart de tour et aperçut un géant qui s'avançait vers eux sur le parking. Un type aux épaules tombantes, bedonnant et mal rasé. À la barbe assez drue pour meuler du marbre.
Page 99
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Les bandes criminelles organisées des 15 républiques de l'ex-Union soviétique sont soumises à ce qu'elles appellent le Vorovskoi Zakon, le code des voleurs constitué de 18 règles écrites.
La première règle est la suivante : un voleur doit renoncer à ses parents, à ses frères et à ses soeurs. Il ne doit pas avoir de famille, pas de femmes, pas d'enfants.
Nous sommes sa famille. Toute violation de l'une de ces 18 règles est punie de mort.
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