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Critique de okka


Ichirô Monzen, un producteur qui veut décrocher les étoiles et être le numéro #1. Il a pour qualité (ou défaut) d'être sans scrupules, manipulateur, il abuse au détriment des autres pour s'élever dans le show-biz.

Il rencontre un jour Nagisa Harumi, une chanteuse à la voix majestueuse, qui rêve à un bel avenir. Mais son physique n'est pas à son avantage, cela fait même fuir les producteurs et fait rire le public. Monzen découvre que dès qu'elle a le ventre vide, elle devient tout autre. Son visage et ses courbes s'affinent et lui fait avoir un corps de la tête au pied de mannequin. Sauf qu'en étant en état de diète, elle est sur le seuil critique. Sa seule pensée est de vouloir manger sinon elle tombe dans les pommes, voire en famine.

L'auteur nous interpelle sur ce métier ingrat qui torture ces personnes leur privant de leur vie personnelle. Et intime car ces femmes se retrouvent comme rôle d'appât pour courtiser d'autre célébrité et personnes haut placé. Uniquement grâce au physique qu'importe si dans la personne se trouve une mentalité d'ado, ou un Q.I. énorme. L'auteur, Osamu Tezuka dénonce aussi, déjà en 1968 que les chanteurs play-boy amassant des millions de groupies, se font aider par du matériel informatique pour bidouiller leur voix grinçante en une voix mielleuse.

Un mangaka : Otohiko Yamabe (fiancé de Harumi), après avoir été viré par son patron, Il trouve Monzen, pour se disputer avec lui à propos d'Harumi. Mais Yamabe chute et se retrouve sous un immeuble en construction. Monzen au lieu de l'aider l'abandonne… Plus tard Yamabe se réveille mais l'entrée par laquelle il est entré est bouché. Commence pour lui le monde de Diletta, le monde des illusions. Il y restera dans ce trou plus de trois mois… Mais Diletta qu'est-ce que c'est ? « Un nom d'un mauvais tube en vogue ? … Un bar à hôtesse ? Un nom de femme ? … »

Une bonne lecture aux dessins simple et fluide, avec la touche reconnaissable de l'auteur dans ces visages de femmes.
L'auteur Osamu Tezuka, met le doigt sur la communication des médias, par les ondes avant internet. Mais surtout pour dénoncer les abus des dirigeants qui se servent des médias à leur avantage dans le but de persuader d'acheter des produits que l'on n'aurait pas achetés. (« Ils ont dit à la télé que…bon pour la santé… donc c'est vrai ! »)

On voit beaucoup, une surinformation d'images, pour au final se rendre compte que l'on ne voit rien. On nous montre ce qu'on a envie de nous montrer, juste le papier peint et non la noirceur qui s'y cache.
On entend que de belles choses faite par leur part, mais pas les scandales qui devraient les condamner en justice. Mais celui qui contrôle les médias, contrôle la foule, le peuple et c'est une marée humaine à disposition agissant comme un, mais pensant comme zéro !!
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