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Sohei Togué a en sa possession des documents compromettants Hitler et son grand oeuvre…
Tous les services secrets du monde veulent s'en emparer, les acheter, les lui extorquer de force : SS ou la police secrète japonaise avec l'infâme commissaire Akabané.
Cette suite s'intéresse plus à Togué qu'aux deux jeunes garçons et se déroule quasi intégralement au Japon. Il est d'ailleurs intéressant d'observer la 2ème GM du côté de la lorgnette japonaise, de découvrir le poids terrible que la police japonaise fait peser sur les citoyens lambda et ses conséquences pour un opposant comme Togué ostracisé de partout, sans domicile, sans emploi, harcelé qu'il est par Akabané jusqu'à ce qu'il trouve un allié tout à fait inattendu.
Un petit retour sur Adolf Kaufman envoyé en Allemagne à l'AHS (Adolf Hitler Schule), école qui forme la future élite SS, montre très bien comment le jeune garçon se laisse peu à peu séduire par l'endoctrinement qui lui est infligé.
Un seul petit bémol, la séduction irrésistible que Togué semble exercer sur ces dames m'a laissé dubitative.
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Suite des aventures de Sohei Togué, retourné au Japon à la recherche des documents secrets et compromettants pour le Führer pour lesquels son frère a été assassiné.
Mais le Japon est en guerre contre la Chine et en très mauvaise posture, même si la propagande se démène pour faire croire le contraire. Et, ce qui n'arrange rien aux affaires de Togué, le Japon et sa police secrète travaillent main dans la main avec leur allié : l'Allemagne.

Un tome avec une histoire toujours assez rythmée - certes pas toujours de manière égale - mais le scénario course poursuite a été bien pensé.
Beaucoup de passages mettent en avant le problème de la collaboration active ou passive des individus face aux règlementations discriminatoires passées pendant la guerre. Choix cornélien : que faire lorsqu'une loi est injuste et met en péril l'intégrité morale et/ou physique d'une partie de la population ?
Togué passe au premier plan et les 3 Adolf passent quelques peu à la trappe, ce qui permet à notre journaliste d'avoir des airs de James Bond - parfois un peu tirés par les cheveux quand même....!
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Ce deuxième volume regroupe les chapitres 7 à 15 de L'Histoire des trois Adolf et couvre la période 1938-1939. Il est radicalement différent du tome précédemment, avec une orientation manga bien plus marquée.

Il s'agit ici d'un choix délibéré de parler assez peu de l'Allemagne et de l'Europe en guerre, malgré un démarrage qui aurait pu laisser croire le contraire. Nous ne retrouvons qu'une seule fois Adolf Kaufmann qui poursuit sa formation de cadre du pari. le jeune homme n'est déjà plus l'enfant qu'il était et la surprise du lecteur sera grandissante. Fort heureusement, le personnage offre de belles perspectives qui ne demandent qu'à être exploitées ultérieurement.

Vous l'aurez compris, il va ici surtout être question de Sohei Togué, qui va vivre des heures bien difficiles. Non content d'avoir un ennemi sur le dos, voici qu'il s'en créé un deuxième (le commissaire Akabané), qui va s'acharner sur notre pauvre héros. Quelques redites et positions caricaturales sont perceptibles ici et là. le ton est ici résolument adulte, les scènes difficiles et pourtant le style de l'auteur privilégié l'approche manga, donnant un côté plus léger à certaines cases. le choix est assez déroutant.

De nouveaux personnages font ici leur apparition. Il faudra toutefois attendre les deux tiers du volume pour que les figures positives prennent davantage de place. Leur présence fait du bien et permet de compenser la noirceur ambiante qui prédomine ici.

Ce volume est plus long que le précédent mais se lit bien plus rapidement car il est résolument tourné vers l'action. Les annexes, permettent une nouvelle fois d'approfondir le texte en nous apportant des éléments de compréhension complémentaires. Ils sont toujours aussi appréciés, tout comme le reste de l'album !
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Ce deuxième volume m'a un peu déçue car il est presque uniquement consacré à Sohei Togué, le journaliste, qui est en possession de documents compromettants pour Hitler. Courses-poursuites, interrogatoires musclés, tortures...
Rien sur Adolf Kamil le petit juif.
Huit pages seulement sur le petit Adolf Kaufmann mais quelles pages ! Il poursuit sa scolarité dans les jeunesses hitlériennes avec réussite et enthousiasme. Il lit assidûment Mein Kampf à la demande du directeur...
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Togué, poursuivi par toutes les polices secrètes du monde, voit sa vie devenir un enfer, et même si certains personnages n'hésitent pas à l'aider, beaucoup payeront leurs actes de leur vie.
Les mystérieux documents sur Adolf Hitler vont faire se croiser les chemins du journaliste et de la jeune et jolie veuve Kaufmann, dont le jeune fils Adolf, qui revendiquait sa part japonaise et refusait le nazisme, finit par se fondre dans le moule allemand des nazis de l'Adolf Hitler Schule...

Mais le 1er Septembre 1939, Hitler décide d'envahir la Pologne...

Toujours pas de répit pour ce deuxième tome, où les aventures ou plutôt les mésaventures de Soheï Togué sont menées tambour battant et sous un rythme haletant digne des meilleurs thrillers du cinéma américain.
De plus, le trait du "Dieu du Manga" insuffle une vie époustouflante à chacun des personnages, y compris à Adolf Hitler, dont la satire est véritablement calquée sur la réalité.

Du très grand art !!!
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Un second tome aussi intense et intéressant que le premier. Togué est toujours poursuivi par la police secrète japonaise et tente tant bien que mal de lui échapper.
On ne s'ennuie pas une seconde avec ce manga riche en actions. Malgré tout, je trouve que les péripéties de Togué commence à tourner en ronds avec le classique poursuite / coups / échappatoire / sauvetage par une bonne samaritaine - bonne samaritaine qui s'entiche rapidement de lui.
C'est peut-être une description un peu rude du récit de cet album mais j'espère que la suite de l'histoire développe une intrigue un peu différente que cette ritournelle. D'ailleurs, l'histoire des deux jeunes Adolf est un peu trop mises de côté. Pourtant, le récit mériterait de souffler pour en apprendre un peu plus sur cet « Adolf » juif et cet « Adolf » qui souhaite devenir un cadre du parti Nazi tout en niant l'infériorité des juifs…
Malgré cette critique sur la construction du récit, l'histoire est très prenante et, comme je l'ai dit, on ne s'ennuie pas une seconde.
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Je commence cet avis avec une première précision, je n'ai pas eu l'occasion de lire le premier tome, mais cela ne porte pas réellement préjudice à l'histoire qui est très limpide. Dans ce tome Togue jeune japonais reçoit des documents par le biais de l'ancienne institutrice de son frère décédé depuis deux ans. Ces papiers sont d'une importance primordiale qui pourrait mettre fin à la guerre ou du moins au règne d'Hitler. Ces documents concernent les ascendants d'Adolf, dont un qui serait d'origine juive. Évidemment de telles informations intéressent absolument tout le monde et tous les moyens seront bons pour y parvenir.
Le scénario est vraiment très bon et on ne s'ennuie absolument jamais. Les dessins ont toutes les caractéristiques du manga par moment très soigné et des fois caricatural avec des expressions du visage très exagérées. On passe réellement un très bon moment et il me tarde de connaître la fin et pourquoi pas le début.
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Deuxième tome des aventures des trois Adolf, peu présents et délaissés au profit de Sohei Togué. Ce dernier est poursuivi par la police secrète japonaise et par les nazis mais peut compter sur la sollicitude de plusieurs femmes. Osamu Tezuka signe un thriller historique très prenant.
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C'était une oeuvre forte, dense et tellement riche.
Sur fond de deuxième guerre mondiale, on va suivre plusieurs protagonistes dont un japo-allemand vivant au Japon ami avec un autre mais qui lui est juif.
On va suivre la destinée des deux, l'un ayant toutes les caractéristiques (blond, yeux bleus, intelligent,...) pour représenter au mieux l'idéologie nazie, le second était ce que va devoir combattre le premier : les juifs.
Postulat "simple" mais l'oeuvre est bien plus complexe, que cela soit dans la narration comme dans le développement des personnages.
Rien n'est tout noir ou tout blanc, il y a évidemment beaucoup de nuances. Mais surtout, l'auteur profite de son oeuvre pour casser cette image de "victime" du Japon et n'hésite pas à montrer que le Japon a lui aussi été un oppresseur (vis-à-vis de la Manchurie), que le pays a choisi la facilité en suivant l'Allemagne en pensant que la guerre était déjà gagnée.
Beaucoup de thématiques, beaucoup de profondeur.
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Je continue ma découverte de celui qu'on appelle le "dieu du manga" Osamu Tezuka. Et si la première fois j'avais choisis un One shot, cette fois je me lance sur une série, série courte mais dense, L'Histoire des 3 Adolf.

Nous allons suivre l'histoire de différents personnages, principalement pendant la seconde guerre mondiale.
Même si l'histoire commence légèrement avant, en 1936 alors que la montée du nazisme ce fait déjà ressentir et se termine bien après.

Ainsi, selon les chapitres, nous pourrons suivre un jeune reporter japonais dont le frère a été tué par les nazis, un jeune germano-japonais qui va intégrer les jeunesses hitlériennes, ou encore un jeune juif exilé au Japon avec sa famille.

Vous l'aurez compris, l'action elle même se passera à divers endroits, principalement au Japon et en Allemagne.
Et c'est la que c'est intéressant. Si en tant qu'occidentaux nous connaissons bien la seconde guerre mondiale en Europe, nous la connaissons au final assez peu du côté japonais.
Osamu Tezuka qui a vécu cette guerre, va nous la narrer à sa manière mais en restant assez "neutre", il sait que les japonais ne sont pas tout blanc dans ce conflit. Et s'il victimisera les civils, l'armée japonaise elle, ne sera pas épargnée.

A travers son récit, très sympathique à lire soit dit en passant, le mangaka nous apprendra de nombreuses choses et cela apporte un réel plus à cette oeuvre qu'il faut savoir replacer dans son contexte historique.
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