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Critique de svecs


Un dernier tome qui me laisse une étrange sensation. Les choses démarrent bien, dans la lignée du tome 3. Je me dis que (et je fais me faire lyncher en place publique pour oser une telle comparaison) Tezuka utilise les mêmes ficelles queKen Follet dans sa manière de méler histoires et Histoire et de jouer d'un panel de personnages finalement très stéréotypés qui fonctionnet comme autant d'archétypes.
Puis la chute qui ne vient pas. Beaucoup de Togué qui continue de me hérisser comme personnage, une couche de drame sur un lit de tragédie avec du malheur en sauce pour bien émouvoir. et la chute qui ne vient pas. Tezuka s'est senti obligé de conclure son récit en Palestine, Kamil ayant rejoint l'armée d'un Israel fraichement créé et Kaufmann, membre de l'OLP par un concours de circonstances. Et si il avait jusque là parfois fait preuve d'une relative légèreté dans son utilisation du contexte historiqure (ce n'est pas le sujet mais il occule allègrement l'atmosphère belliciste, le fanatisme, le racisme qui gangrénait la société japonaise, se limitant à quelques allusions aux exactions en Mandchourie), il se vautre cette fois à force de raccourcis et de demi-vérités. le regard qu'il porte sur la question palestinienne est assez incompréhensible. Il est amusant de voir qu'il repésente essentiellement les membres de l'OLP enturbannés comme des "arabes de cinéma hollywoodien", ce qui en dit long . Il est dans l'image d'Epinal mal digérée. Il a compilé 2-3 faits et utilisé ce contexte pour habiller son dernier acte dans un dernière souche de violence, mais sans se poser de questions sur la pertinence de sa représentation. C'est dommage parce que cette conclusion tombe complètement à plat et laisse un goût désagréable. Il aurait pû en finir beaucoup plus facilement et efficacement, abandonnant les personnages dans les ruines de Kobé.
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