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EAN : 9782372860567
170 pages
Bergame (07/11/2016)
1.75/5   2 notes
Résumé :
« Cette nuit, j’ai rêvé d’un lapin rouge aux yeux blancs.
Il courait. L’heure du thé. (…)
Je me réveille. Je suis figée. Mes orbites oculaires sont engluées. Je fixe l’horizon, tel un cheval harnaché par des oeillères de cuir, attachées au montant de la bride. Mon champ de vision est réduit. La colle m’empêche de voir derrière moi et sur les côtés. Mon corps est moulé et plâtré jusqu’aux os. Statique. Juste ma conscience avec moi. Comme il l’avait prom... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un objet littéraire non identifié.
A lire la quatrième de couverture, je me suis dit que j'allais lire une énième version de la caricature du bel homme pervers narcissique qui use et abuse de son charme et de sa malignité pour détruire celle qu'il a décidé de faire sienne.
Et tout cela avec une voix féminine oscillant entre un ton de culpabilité, de revanche, de je-ne-sais-quoi pathétique. Et bien sûr voix pour laquelle la compassion est impérative.
Et en fait, pas du tout.
C'est une sorte d'Alice au pays des jeux et abus de pouvoirs sexopervers. Ce qui ne veut rien dire, je vous l'accorde.
La quatrième de couverture fait un lien avec le surréalisme de Dali ou de Magritte. Mais, pas du tout, là encore.
A la limite Luis Buñuel, teinté de Maldoror ou de Sade. Par moments, ça touche un peu aux 50 nuances de Grey et ça piquait. Puis, un style tambour battant et battant tambour trompette zing zoung de dinguotte reprends la mesure.
Pour une fin qui se veut optimise, un peu comme un essai à l'envers d'un rapport du Giec ou d'un état des lieux de la psychopathologie humaine.
Du libre arbitre, siouplé, y en a encore, si vous en voulez.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je perçois sans pouvoir l'expliquer l'instinctif et le bestial, essences même de la masculinité. Bradycardiser les vicissitudes de l'existence, est-ce là le pouvoir des fastes d'une famille aux armoiries les plus infinies ? Ou bien, les vicissitudes de l'existence sont -elles le corollaire de ces fates luxueux ?
Jouir de la désagrégation de son alter ego. réduire à néant les années d'une vie, de construction humaine sur le claquement de la minute qui succèdera à l'érection masculine au trépas de la femme clamant qu'elle existe par le fait d'avoir donné jusqu'au plus profond de ses entrailles ? voici ce qui l'anime. Voilà ce qui emporte sa jouissance.
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Je me souviens du jour où, cachée derrière une vieille armoire, j'observais Harry, mon père. Il avait cette fichue habitude de parler seul devant le miroir. Celui de ma boutique, permettant les essayages de mes clients. Discuter seul. Voire se disputer seul. Une forme de parodie relationnelle de lui-même en interaction avec un autre type à l'identique. Cette fois-là, il était particulièrement martyrisé par de cruelles inquiétudes. Une sorte de torpeur extatique le taraudait.
Son émoi était perceptible du fait de son bafouillage. Harry est borgne et l'autre du miroir est boiteux. Une claudication projective. Une sorte d'autosuggestion.
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Chacun de nous est la combinaison dynamique de plusieurs univers. Il n'est pas question de destins croisés. Tout est embryonné an un seul et même cosmos. La matière est matière. L'amorce révolutionnaire est l'affirmation de l'existence de chacun de nous. Et de notre droit à exister. Le libre arbitre en est la force
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L'histoire se répète. aucun palimpseste pour avertir de l'hécatombe. Te, un cryptex, les symptômes du syndrome psychopathologique sont à déchiffrer. Et ce, bien avant que ne se brise le tube de verre. Car la brisure imprègnera des aigreurs vinaigrés toutes preuves des actes meurtriers prémédités. Ces manoeuvres assassines au processus élaboré sont transmises de génération en génération à travers la lignée des Seigneurs. Le mal n'est pas en friche Aucune brèche possible ne semblait laissée à la résilience.
Bien que.
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