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Ce roman qui oscille entre réalité et légendes(les trolls,les elfes personnalisant le mal et le bien),le passé douloureux pour les personnages principaux et ce qu'ils sont devenus,est à la fois très violent et très poétique.La tendresse,l'amour tissent une jolie "toile d'araignée" entre les caractères forts de ce livre.
Je viens de découvrir cet auteur et je ne vais sûrement pas en rester la.
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Deux suédois enfilés l'un après l'autre, c'est un peu indigeste... Je parle, bien entendu, de lire deux polars suédois l'un après l'autre ! Surtout que ce roman, comparé au précédent, n'est pas un foudre de guerre niveau rapidité de l'action.

L'auteur prend vraiment son temps pour nous amener là où il veut nous conduire et ça n'a tenu qu'à un cheveu de fées si je n'ai pas lâché ce roman après 100 pages, tant j'attendais - en vain - un cadavre !

"On peut mener un cheval à l'abreuvoir, mais on ne peut pas le forcer à boire" dit le dicton... mais puisque j'étais à l'abreuvoir, je me suis dit qu'il serait bête de ne pas continuer afin de voir ce qui lui valait l'étiquette rouge "Prix des lecteurs - Sélection 2013".

Rien de neuf sous le soleil de minuit avec ce polar qui se déroule sur l'île d'Öland, mais je ne regrette pas de m'être accrochée parce que le final est plus trépidant que tout le reste et niveau action, ça bougeait plus que le postérieur d'une danseuse de samba quadragénaire. Ce qui n'est déjà pas si mal, comparé au départ !

Les deux premiers crimes, ici, seront dû à un incendie criminel et c'est Peter Mörner, personnage principal, qui va mener sa petite enquête, plus pour en apprendre sur son père que pour en découvrir l'auteur. Il faut dire qu'il connait peu son père qui avait des activités un peu... Non, non, je ne dirai rien de ses activités, z'avez qu'à lire le livre, tiens !

Tiens, un autre crime ! Ah, il était temps !

Niveau personnages et contrairement au revêtement Téfal, ils sont très attachants, c'est d'ailleurs une des choses qui m'avait incité à poursuivre ma lecture.

Nous avons plusieurs personnages qui sont récurrents, sur cette île d'Öland, et j'ai apprécié que, durant la narration, nous fassions des petits crochets dans le temps, lorsque l'un ou l'autre des protagonistes se souvient de son jeune temps.

L'écriture est "simple", autrement dit, sans chichis, sans phrases alambiquées et les références aux fées et aux trolls sont légion, dans cette partie de la lande de l'île.

Bref, un roman agréable, aux atmosphères creusées (mais j'ai déjà lu des atmosphères plus mieux), assez lent, même si, a contrario, je l'ai lu en peu de temps. Par contre, je ne lui accorderai pas le "prix des lecteurs".

Lu et passé un bon moment, mais sera oublié d'ici peu. Et puisque la légende raconte que sur cette île d'Öland, il suffit de faire un voeu en déposant une offrande pour les fées dans le creux d'une table en pierre, et bien, j'ai fait le voeu d'avoir une lecture "coup de coeur" pour le prochain livre.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Le sang des pierres" signé Johan THEORIN m'a été conseillé par une amie lectrice de polars et sensible à la poésie. le doute d'une découverte d'exception était permis tant cette littérature des pays du Nord est devenue incontournable et qu'elle donne aux lecteurs et aux critiques l'impression qu'il y est bon d'encenser tout ... et même souvent n'importe quoi!

Mais il est vrai qu'avec l'écriture fluide et paisible de Johan THEORIN, ses personnages réalistes et ses récits ou mises en situation, dans lesquels le lecteur lambda peut entrer sans difficulté, on semble s'éloigner de ce qui pose problème à pal mal de lecteurs attirés par la mode du polar scandinave qui se révèle souvent trash et avec ses noms de personnages et de lieux imprononçables pour les lecteurs francophones dont je suis.

Mais "Le sang des pierres" est autre. Il est un bel exemple de ces livres où évoluent des personnages qui n'ont rien d'héroïque si ce n'est cette capacité obligée de se débattre au quotidien avec leurs valeurs, leur vie, leur passé, présent et avenir. le but d'une vie étant de chercher la juste place qu'on peu y tenir.

Peter, le personnage central plus que le héros doit donc être tout à la fois le fils de Jerry, un personnage abject mais néanmoins son père; le père de Jesper, adolescent scotché sur sa playstation et Nilla sa jumelle, adolescente qui se bat contre un cancer; le voisin de Gerlof, tailleur de pierres et artiste du temps passé mais détenteur de la vérité qui poinçonne le présent; voisin également de Vendetta bien plus passionnée par les Elfes que par les Trolls, elle-même nègre de son mari auteur de livres traitant du bien-être mais personnage en grande souffrance.
On se reconnait, en plein ou en creux, dans ces personnages et on chemine avec eux, entre poésie des croyances, sagesse du passé, âpreté des combats du présent pour maintenir des liens, vaincre la maladie ou recréer des espaces de convivialité.
Un vrai polar, sans flic ni crime omniprésents, mais avec une Suède qui évolue tout en s'accrochant à son passé (le préserver, le retrouver étant probablement un vrai signe d'évolution). Un bon et beau moment de lecture.
Lecture miroir , avec Peter, si on prend conscience qu'en fait, dans nos vies l'héroïsme constitue bien souvent à faire preuve de cette capacité que maîtrisent certains à être, tout à la fois, tous ceux que le quotidien et nos proches nous réclament d'être ici et maintenant?

Johan THEORIN, un auteur que je ne maquerai pas de revisiter!
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avant de lire cet opus de theorin,iles t souhaitable de d'ouvrir un atlas et de situer l'ile suédoise d'oland,l'autre pays du polar(désolé, j'ai pas pu résister)
afin de comprendre que nous lisons avant tout un roman suédois où le passé, le présent, le futur s'incarnent autourr d'un vieux loup de mer de 83 ans:gerlof,qui s'il périclite physiquement, n'en garde pas moins une grande vivacité intellectuelle et surtout une grande bonté.de la fonte des glaces,des elfes et des trolls qui errent dans la lande,des intrigues glauques lies au commerce pornographique,de la maladie du désamour, gerlof nous montre que l'intelligence et la bonté feront que demain sera supportable
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Retour sur Öland, ce fragment de terre baignant dans les eaux translucides de la Baltique dont Theorin a fait son terrain de jeu favori.

Dans ce nouvel opus, l'auteur affirme son style : chez lui, pas de cadavres à la chaîne ni de scènes « porno-macabres ». le Suédois préfère prendre son temps et s'attarder sur les mystères de cette lande vierge et immense. le rythme est faussement lent, l'atmosphère toujours tendue de milles détails.

Une autre vision du polar, subtile, lancinante, artistique qu'une touche de folklore local vient parachever.
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C'est déjà la troisième saison que je passe sur l'île d'Öland en compagnie de Gerlof Davidsson, oh, en tout bien tout honneur… il faut dire que Gerlof a atteint un âge respectable, même s'il n'en est pas à une contradiction près et s'il décide de quitter la maison de retraite pour revenir dans sa petite bâtisse de pêcheur. C'est l'occasion pour lui de lier connaissance avec de nouveaux voisins : Peter Mörner, fraîchement divorcé, qui s'installe dans ce qui était une maison de vacances, Vendela Larsson pour qui aussi c'est un retour sur les terres de son enfance, à deux pas de la carrière où son père travaillait.
Le roman débute par une scène effrayante où Peter Mörner se trouve tout proche d'une mort atroce, puis revient quelques semaines auparavant. Ce procédé efficace n'augure pas cependant d'un thriller au rythme échevelé. Johan Theorin prend le temps de bien installer ses personnages, de nous les faire connaître et apprécier, ou non. On s'attache particulièrement à Peter et ses deux enfants ados, à sa fille qui doit subir de sérieux examens à l'hôpital. Peter doit aussi prendre en charge son père, personnage plutôt antipathique et attirant à lui toutes sortes d'ennuis. On suit aussi Vendela, une femme étrangement fascinée par les elfes. Car elfes bienfaisants et trolls maléfiques peuplent la lande, lui donnant une couleur fantastique à la mode du nord, jusqu'à la nuit de Walpurgis, sommet du printemps… et du roman.
Sur le thème des liens familiaux, cher à Johan Theorin, et en explorant un univers bien particulier amené par le père de Peter, ce roman noir m'a encore captivé, à peine un peu moins que le précédent (L'écho des morts) qui reste mon préféré, et en attendant le suivant qui n'est pas encore sorti !
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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Est- il encore possible de douter un seul instant que la poésie ne puisse pas avoir sa place dans un roman policier ? Si certains s'interrogent encore, je les invite alors à lire les romans de Johan THEORIN pour s'en convaincre.

Les oeuvres de cet auteur nordique ressemblent à des aquarelles littéraires, où les personnages et les paysages sont esquissés d'une plume de mots au trait léger, qui glisse et se confond sur la lisière des pages .

Car c'est bien là la force de cet auteur. Son écriture vous enveloppe comme une brume venue du large, vous fait lâcher subrepticement vos repères, vous pousse, vous transporte délicatement jusqu'au milieu des terres d' Öland.

Et là, il vous semble que la brise qui parcourt la lande vous murmure des choses à l'oreille, vous parles de secrets longtemps enfuis dans les souvenirs des habitants de cette îles.

A la fin du roman, peut être ressentirez vous alors comme un doux flottement, un léger engourdissement. Une impression floue que quelque chose s'est imprégné dans votre esprit au fil des pages.

Peut être même aurez vous la vague impression d'avoir aperçu un instant des ombres furtives, d'avoir entendu des bruissements, des chuchotements faire écho au vent.

« le sang des pierres » est le troisième opus de l'oeuvre de Johan THEORIN, qui prend une nouvelle fois pour cadre la petite île d'Öland. Une île qui peu à peu sort de sa torpeur hivernale pour s'enivrer des premiers embruns printaniers, et où la lumière ramène à la vie et à la conscience des choses.

C'est ici que vit Gerlof. Un vieux, enraciné sur son cailloux et qui, oublié de dieu, décide de quitter son institution de retraite pour revenir vivre chez lui. A l'abri des regards, ses mains osent enfin courir sur la couverture des carnets intimes de sa femme défunte restés depuis sa mort sur une étagère. Souvenirs d'une présence dont il ne reste plus que les mots.

Mais les beaux jours amènent aussi avec eux de nouveaux voisins à Gerlof. Vandela et son mari. Elle, picore les antidépresseurs tout en communiant avec cette terre où courent encore le souvenir du combat entre les elfes et les trolls. Lui drapé dans son égo, conceptualise des recettes de cuisine qu'il édite ensuite pour le plus grand profit de sa propre vanité.

Il y a aussi Peter revenu avec sa jeune fille Nilla qui souffre d'un mal étrange qui l'oblige à des séjours à l'hôpital, et son fils Jesper. A cela s'ajoute pour Peter, un père âgé vivant encore sur l'île, qui en son temps avait fait fortune dans la littérature pornographique.

Dans une écriture sobre et légère, Johan THEORIN nous narre une histoire qui progresse au rythme de la fonte des neiges. Une histoire où les souvenirs des hommes se mêlent à ceux que porte cette terre Baltique, forgée dans le sang et les légendes, dans la violence des hommes et celle des éléments. Une histoire qui mêle les sangs et lie les générations.

Et de cette rencontre entre le passé et présent, le réel et l'imaginaire, surgit le feu purificateur, celui de la nuit de Walpurgis qui marque la fin de l'hiver, mais où les fantômes viennent aussi demander des comptes aux vivants.

Johan THEORIN nous offre un roman d'atmosphère, d'émotions et de sensations, où tout prend son importance, du vent qui court dans les herbes, aux murmures des elfes. Au fil des pages il alourdit cette atmosphère pour la rendre plus oppressante, plus étouffante à mesure que refait surface le sang séché du passé.

Ce troisième roman confirme toute l'originalité de cet auteur qui continue à construire une oeuvre singulière à laquelle j'adhère totalement.
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Surprenant et étrange sont les premiers mots qui me viennent à l'esprit quand je pense à ce livre. Nous ne sommes pas vraiment ici en présence d'un thriller palpitant et pourtant, on se retrouve happé sans difficulté dans ce récit et dans la vie des personnages. Alors même si tout ne m'a pas plu, il fait partie des bonnes découvertes de l'année.

Une île, des habitants qui viennent s'y installer, des caractères tous différents mais des êtres décidés à refaire un point sur leur vie, voilà l'idée de base de ce roman. Mais comme nous sommes dans un thriller leur introspection ne se fera pas sans heurts ni sans morts... Peter est celui que nous suivons en priorité. Sa vie est partie en vrille et sa fille est hospitalisée, outre cette inquiétude il va devoir reprendre son père dans sa vie suite à une tentative d'assassinat, et bon ce n'est pas vraiment la personne qu'il apprécie le plus au monde. Sa vie est à deux doigts de devenir un vrai cauchemar.

L'ambiance qui se dégage de ce livre est étrange, proche de la magie avec toute la partie qui tourne autour des Elfes et des croyances les concernant. Difficile de bien voir leur utilité au départ et même si leur rôle s'explique ensuite, je trouve qu'ils n'amènent pas vraiment de pierres à l'édifice et qu'ils sont presque trop présents et inutiles. Mais bon il reste l'élément inattendu et original du récit, donc je ne vais pas me plaindre non plus.

La psychologie des personnages est bien développée ce qui est un atout puisque le rythme du récit n'est pas vraiment soutenu, loin de là. L'enquête n'en est pas vraiment une, puisque c'est presque un peu par hasard que Peter fait des découvertes. Comme aucun de nos personnages n'est policier, le relevé des indices n'est pas au centre du roman. En fait, nous sommes plus pris par le tourbillon de leurs vies et la plongée dans leurs passés respectifs que par les morts eux-mêmes, même si à la fin ils reviennent au premier plan. D'ailleurs la conclusion de l'histoire est finalement... assez classique.

Le grand atout du roman? Son style et le déroulement de son récit. L'auteur arrive à nous captiver et à nous emporter, nous donnant envie d'en apprendre toujours plus sur ses personnages et sur ce qui leur arrive, le tout sans avoir de scènes stressantes à foison ou de meurtres horribles. Nous sommes dans la vie quotidien, dans la vie réelle, dans les questions et les doutes qui taraudent tout un chacun. Petit clin d'oeil au personnage de Gerloff qui m'a beaucoup touchée avec les journaux de sa femme.

En bref, ce n'est pas le livre de l'année mais il se lit bien et mérite d'être découvert malgré ses imperfections. Il ne plaira pas aux fans de thrillers rythmés mais pourra sans doute éveiller l'intérêt des autres.
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Un polar bien ficelé qui se passe sur l'île d'Oeland, Un rythme lent certes, mais des cadavres et une enquête bien menée par un personnage attachant qui se débat avec son passé familial qui le rattrape à travers son père, des personnages secondaires bien campés qui donnent su corps à l'histoire... le tout agrémenté de légendes sur les trolls et les elfes qui rendent le tout assez sympathique! Un bon moment!
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Dans le prologue on voit Peter Morner brûlé à une main par un engin incendiaire, les côtes cassées après s'être fait fauché par une voiture, se faire asperger d'essence par un homme qui craque ensuite une allumette...

Un début prometteur qui n'a malheureusement pas de suite immédiate car le récit s'attarde ensuite sur la vie quotidienne de la petite communauté qui vit à Sendvik en dehors de la période estivale.

Il faut attendre plus de la moitié de l'ouvrage avant qu'il se passe enfin quelque chose. Un incendie volontaire d'un petit studio de cinéma dans lequel on découvre deux corps. Si la police enquête le lecteur ne suit pas l'enquête. le récit reprend sur la même tonalité.
Il s'en sera de même un peu plus tard lorsque Jerry Morner, le propriétaire du studio de cinéma, est fauché volontairement par une voiture. Une deuxième enquête transparente pour le lecteur.

Ce n'est que dans les tout dernier chapitre que l'on reviendra aux faits du prologue.

Un thriller, sans saveurs, plat, plus décevant encore que les deux premiers de la série.
Lien : https://imaginaire-chronique..
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