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Rémi Cassaigne (Traducteur)
EAN : 9782226245267
400 pages
Albin Michel (01/02/2013)
3.59/5   222 notes
Résumé :
Il y a pire qu'être enfermé dans la Clinique ...
... ne pas pouvoir y pénétrer.

Une école. Un centre de détention psychiatrique. Entre les deux, un couloir souterrain ... que les enfants franchissent régulièrement pour rendre visite à leur parent interné. Jan Hauger, qui a réussi à se faire embaucher au sein de ce dispositif expérimental étroitement surveillé, ne rate pas une occasion d'être leur accompagnateur. Mais que cherche-t-il ? Et que s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 222 notes
Jan est un jeune homme qui travaille avec et pour les enfants. Lorsqu'une petite annonce parait pour un poste d'éducateur dans une maternelle, Jan postule. Mais ce n'est pas une école maternelle ordinaire et ce n'est pas sans une idée derrière la tête que Jan s'intéresse à ce poste.
En effet, cette école accueille des enfants dont les parents sont internés à l'hôpital psychiatrique dont elle dépend. Grâce à un tunnel souterrain les enfants et les parents peuvent se rencontrer et c'est cette opportunité qui intéresse Jan.

Je n'ai pas trop accroché à ce roman. Pour ma part, ce fut assez laborieux. Les passages m'ont semblé longs et parfois ennuyeux. J'ai failli d'ailleurs plusieurs fois abandonner. Avec ses rebondissements et un peu plus d'action, seul le dernier tiers de ce roman m'a réellement emballé. Heureusement, les chapitres sont courts et l'alternance passé/présent permet au lecteur de faire son cheminement.

Jan est un personnage solitaire, curieux et difficile à cerner. Il est ambigu et cache un lourd secret. C'est son intérêt pour Alice Rami, qui au départ semble n'être qu'une véritable obsession, qui dirige sa vie. J'ai ressenti pour ce personnage un panel d'émotions. Tout d'abord de la méfiance due à son coté louche. Puis de la compassion pour son passé. J'ai également souvent été agacée par sa curiosité qui le faisait s'embarquer dans des situations un peu dangereuses et irresponsables. Mais au final, lorsque tout s'est mis en place, je me suis malgré tout attachée un peu à lui.

L'auteur joue beaucoup avec les contrastes. Chaque personnages cache sa part d'ombres . de même, les lieux sont complémentaires. L'école maternelle est un endroit coloré, plein de rires et respire la joie de vivre mais elle a son opposé, l'hôpital psychiatrique, lugubre et entouré de hauts murs. de même, c'est en touchant du doigt l'un de nos défauts, la curiosité, que Johan Theorin réussi à nous attirer : Que cherche Jan ? Qu'a t-il fait ? Qui sont ces malades internés? Et pour ma part, cela a fonctionné : j'ai poursuivi ma lecture et l'auteur a réussi à me surprendre.

Je ne connaissais pas cet auteur et je ne suis pas certaine de vouloir renouveler l'expérience. Ce n'est pas assez rythmé pour ma part. Et c'est dommage, car une fois toute les pièces du puzzle assemblées, on découvre l'ampleur de cette intrigue assez bien construite.
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J'ai découvert cet auteur avec L'heure trouble et l'Echo des morts. L'action y était lente comme anesthésiée. Or, dans ce roman, l'auteur prend un virage à 180° car il n'y a pas de temps mort dans l'action.

Jan Hauger répond à une annonce pour être éducateur dans une maternelle. Celle-ci n'est pas comme les autres car attenante à un hôpital psychiatrique dans lequel les parents des enfants sont internés. Les enfants peuvent donc rendre visite à leurs parents en passant par un tunnel sous-terrain.

Pour dire la vérité, Jan n'a pas répondu à cette annonce par hasard. Il sait que quelqu'un qu'il a connu dans son passé est interné à l'hôpital et il veut coute que coute la revoir.

Au fil des pages, on s'aperçoit que Jan n'est pas sans reproches et qu'il a un lourd passif qu'il tient à cacher à ses collègues et à sa hiérarchie dans un premier temps.

L'auteur alterne les chapitres le moment présent et le passé afin que nous puissions comprendre l'état d'esprit de Jan et surtout pourquoi il en est arrivé là.

La tentation est grande pour lui de traverser le tunnel et voir comment se passe la vie à l'hôpital mais j'avoue que je n'aurais même pas tenté la traversée du tunnel car à la lecture de ces passages, je n'étais pas super rassurée.

Jan va-t-il arriver à ses fins ? Qui sont réellement les patients internés ? Doit-il réellement faire confiance à son entourage ?

J'ai littéralement dévoré ce livre en une journée ; le est totalement différent de ce que l'auteur a pu faire auparavant et les personnes qui ont moyennement aimé les précédents pourraient trouver le bonheur avec « Froid mortel ».

Donc courrez dès aujourd'hui dans votre librairie, vous pourriez bien être surpris. En tout cas pour moi c'est un coup de coeur.
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Au fil des romans, Johan Theorin s'est imposé comme l'un des maîtres du suspense scandinave.
Froid mortel ne dément pas cette réputation, bien au contraire, puisque le suspense est LA grande qualité de ce roman très ambigu : lent et très détaillé, plein de longueurs, il tient pourtant en haleine jusqu'à la dernière page et se lit relativement vite.
Les personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, sont tous mystérieux et semblent vite suspects : on se doute qu'il va se produire des événements dramatiques et que l'un ou plusieurs d'entre eux y seront mêlés d'une façon ou d'une autre.
Quand à l'hôpital psychiatrique Sainte-Barbe (Sainte Barge pour les intimes...) il est presque lui-même un personnage, avec son enceinte sombre et lourde qui pèse littéralement sur les personnages et sur La Clairière, l'école maternelle accueillant les enfants des internés.

Sans être un chef d'oeuvre, Froid mortel est une parfaite lecture d'automne, d'autant que les événements qui nous sont racontés se déroulent, pour la plupart, entre les mois d'octobre et de novembre.
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C'est mon second essai de lecture de Johan Theorin. Je ne me souviens plus du premier que j'ai commencé et pas terminé, mais il ne m'avait pas emballé, et pour cause, puisque je ne l'avais même pas fini. Eh, bien me croirez-vous si je vous dis : "bis repetita" ? Ouais, je fais mon fiérot, je place une locution latine. En fait, je peaufine mes langues mortes, parce que la place de pape est vacante à partir de demain, alors si des cardinaux sont tentés par ma libre pensée et mon athéisme forcené, je fais les valises, je pars avec femme(s) -non, je déconne, vous pouvez oublier le "s", enfin surtout si c'est toi qui lis, Madame Yv !- et enfants -là, y'en a bien un "s"- direction Rome. Bon, j'avoue que m'habiller en grande robe blanche ne me fait pas "triper", mais je peux faire des sacrifices vestimentaires. A bon entendeur...

Bon, ad abrupto (je vous avais prévenu, je peaufine), revenons à nos préoccupations littéraires plutôt qu'à des hypothèses totalement loufoques -quoique. J'ai ouvert ce polar à la très belle couverture, très motivé. Très vite j'ai déchanté. Ab initio, je m'ennuie et plus je persiste et plus la motivation initiale rapetisse. Je ne parviens pas à m'intéresser à cette histoire qui traîne en longueur(s), je commence donc à passer des paragraphes, puis des pages, c'est mon modus operandi dans ces moments-là. Ce qui, je dois l'avouer n'est pas bon signe. Dans les livres où l'histoire ne me ravit point totalement, je me raccroche au texte, mais là, rien de bien folichon : ni mauvais ni bon. Alea jacta est. J'abandonne. Certes, je me sens un peu seul, car j'ai lu des billets positifs : Clara et Keisha entre autres (désolé pour ceux et celles que j'oublie). Mais, de gustubus et coloribus non disputadem. Comme je ne prétends pas détenir la vérité absolue sur ce coup et que errare humanum est, in fine, nolens volens, je veux bien dire que ce livre est un bon polar mais que j'y ai rien capté. Mais je ne partirai pas sans cette déclaration finale urbi et orbi : veni, vidi, vici ; vox populi, vox dei. Magister dixit : cogito ergo sum.

Si après tout cela, je n'ai pas le job, je n'y comprends plus rien : audaces fortuna juvat pourtant. Non mais.


Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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L'auteur dont j'ai dévoré la quatralogie qui se situe sur le territoire de ses vacances familiales, l'île d'Öland, (phénomène littéraire qui a déchaîné une vague touristique sur cette île pour découvrir les lieux des intrigues), nous fait cette fois ci découvrir la ville où il vit, Göteborg et ses environs.
On y parle d'école maternelle ... nouvelle terminologie qui a remplacé crèche, jardin d'enfants ou nurserie ... termes démodés.
On y parle de personnes fonctionnelles ou dysfonctionnelles ... nouvelle terminologie qui a remplacé hystérique, forcenée, psychopathe ou malade ... terme désuets eux aussi.
On y parle d'une clinique, hôpital sainte Barbe ou sainte Barge, ce lieu où l'on n'essaie même plus de soigner ... ce qu'ils disent : "Nous, les thérapeutes, nous ne devons pas nous aventurer dans la même forêt obscure où les patients se sont perdus, nous devons rester dehors, à la lumière, et tenter d'attirer les patients vers nous ..."
Une drôle d'école maternelle, de drôles de malades, de drôles de soignants ... une drôle d'ambiance.
L'écriture est agréable, fluide,
Les personnages ont de la consistance, un passé, un vécu qui ne laisse pas indifférent,
La construction du roman nous tient en haleine tout au long du récit avec la technique du tronçonnage de l'histoire,
Bref, un bon cru ce livre !

PS
Si comme moi vous vous posez des questions suite à cette lecture concernant un petit détail de rien du tout qui apparaît à la fin du livre ... un chablis ? ... que vient faire ce grand cru dans l'histoire ?
La réponse trouvée sur mejesaistout :
Un chablis est, au sens restreint, un arbre déraciné sous l'action de différents agents naturels ou pour des raisons qui lui sont propres, avec ou sans intervention de l'homme, du fait d'un orage ou du vent notamment. Par extension, chablis peut désigner aussi la dépression du sol due à un déracinement naturel.
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critiques presse (2)
Actualitte
03 mai 2013
Avant de proposer au lecteur le dernier opus (attendu) de sa tétralogie sur l'île d'Öland, Johan Theorin place ce roman unique dans une petite ville, Valla, située non loin de Göteborg et plonge son lecteur dans un univers franchement glaçant et troublant, celui de l'hôpital psychiatrique.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LeFigaro
01 février 2013
La peur, fantasmée ou justifiée, est au cœur de ce roman dérangeant.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Les fantasmes sont comme une drogue, continue Rössel à voix basse. Les fantasmes sont une drogue. Plus on fantasme, plus ils sont puissants. On a envie de faire du mal à quelqu'un. Exécuter un rituel maléfique. On n'échappe jamais à ces pensées-là, pas avant de faire quelque chose pour.
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Il y a une chose que Jan aime à la maternelle et qu'il voit chaque jour : le visage pur des enfants. Leurs yeux francs. Les enfants ne cachent rien, ils ne savent pas comment on fait. Ils n'ont pas encore appris à mentir de façon convaincante, comme les adultes.
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[parlant d'un criminel interné]

Évidemment, c'est une célébrité. Lilian soupire. "Mais les victimes des criminels ne sont jamais célèbres, elles ... Personne ne veut parler avec quelqu'un qui passe son temps à pleurer, ça doit être pour ça. Alors nous, on va dans notre coin avec notre chagrin, pendant que les meurtriers deviennent des idoles."
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DEDICACE des auteurs au 25 eme salon littéraire" Les Pays Scandinaves"cette année à FUVEAU (13)" Les écrivains en Provence"...Seront présents également : Yoan Theorin ,F.Ekelund, K.Flogstad, M.Helle, K.Kettu, H.Nilsson, A.Tuomainen et La marraine du salon Tatiana de Rosnay ........ainsi que 106 écrivains de talent présents du 4 au 7 SEPTEMBRE 2014
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Je suis dans mon lit
Jan est contre moi
On sait où on est
On sait où on va
Et là il fait froid
Mais la nuit est si belle
Qu'on peut tout oublier.
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