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Faisons la paix avant de nous dire adieu (mes règles et moi).
Ma cohabitation avec ces ennemies de trente ans a été/reste presque aussi compliquée que celle qu'a vécue l'auteur, Elise Thiébaut, avec les siennes. Mais à 54 ans, après environ 400 cycles - soit 2 400 jours entre rouge clair et rouge foncé -, elle en a fini, la veinarde.
Pas moi. Mais restons décents, je ne vais pas trop m'épancher, je me plaindrai juste des douleurs associées (au ventre, au moral, à la tête, alouette) et de la difficulté de gérer des flux erratiques. Voilà, vous pouvez rouvrir les yeux, j'ai terminé.

L'auteur va plus loin, et c'est tant mieux ! Elle règle ses comptes avec ses propres menstrues, certes, mais elle explique aussi la mécanique du phénomène et évoque la place des règles dans l'Histoire de l'humanité, les tabous associés, les différents problèmes posés par la gestion de cet écoulement sanguin (protections hygiéniques, coût prohibitif pour certaines femmes, pollution engendrée par leurs composants, toxicité, alternatives plus écolos...).

On apprend beaucoup, c'est parfois un peu ardu (surtout l'histoire des cellules souches en dernier chapitre), mais l'humour et l'autodérision de l'auteur rendent la lecture très agréable.

Un livre aussi intéressant qu'amusant, à faire lire aux hommes. Et même aux femmes, parce que le tabou est tenace : aujourd'hui encore, dans mon entourage, j'en connais peu qui discutent volontiers du sujet, alors que moi, j'aime bien me plaindre et être rassurée par vos témoignages, les filles ! 😉

■ http://www.dailymotion.com/video/xtmtx0_on-na-tire-sur-ma-techa-nawell-madani_fun
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Élise Thiébaut, journaliste et féministe, a saigné tous les mois pendant quarante ans, à une grossesse et une pré-ménopause près. Phénomène on ne peut plus courant et étrange, qui valait bien qu'on en fasse au moins un livre. C'est avec une bonne dose d'humour qu'elle nous parle donc des « ragnagnas », les siennes et celles des autres, pour en ôter le vernis de silence et de méconnaissance. Histoire des menstruations et des croyances et peurs qui leur sont associées, petit tour d'horizon des protections périodiques, approche biologique (voire mécanique), mise en perspective à l'échelle des différentes sociétés et religions : de quoi se documenter et amorcer une réflexion nécessaire sur ce phénomène qui touche – plus ou moins régulièrement – au moins la moitié de la population mondiale.

Quelle meilleure arme que le rire et des informations claires pour lever un tabou sanglant ? Il n'y en a pas et l'auteure paraît être experte en la matière. Elle multiplie les parallélismes décalés mais incisifs entre les histoires : celle avec un grand H, la sienne et celles qu'on raconte. Cette « Petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font » donne à réfléchir en mettant en lumière ce qui se passe dans nos culottes et les répercussions – réelles ou fantasmées – que ces coulées de sang peuvent avoir sur la vraie vie. Celle où parfois on aurait envie de balancer un tampon imbibé à la tête de ceux qui invectivent : « T'as tes règles ou quoi ? » Celle où l'on saigne tous les mois sans en mourir, mais pas toujours sans souffrir.
Lien : https://auxlivresdemesruches..
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Ménopausée depuis quelques années, l'auteure raconte la galère que constituait pour elle la survenue de ses règles. Elle élargit son propos aux autres femmes ayant à subir ce désagrément récurrent.
Au-delà de l'inconfort physique et des douleurs associées pour certaines, elle expose aussi les conséquences sociales de ce phénomène naturel, en remontant dans l'Histoire humaine.

Le ton de cet essai est très agréable. L'auteure a le sens de la formule, employant souvent des expressions imagées et faisant des jeux de mots amusants. Si j'ai apprécié les parties consacrées à la biologie, les passages sur Artémis et la place des règles dans certains mythes m'ont en revanche paru trop longs.

J'ai été sidéré d'apprendre que les fabricants de protections hygiéniques sont dispensés d'afficher la composition détaillée de leurs produits, alors que des études indépendantes y ont décelé la présence de multiples substances chimiques nocives (en faible quantité, certes, mais sans analyse de leurs possibles effets).

Je conseille cet ouvrage instructif et drôle à partir de quinze ans, à tous, aux hommes qui subissent les conséquences de ces 'mystères féminins' - notamment celle de faire les courses pour leurs compagnes/filles comme le ministre Christian Eckert*...

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* http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/10/21/25002-20151021ARTFIG00137-taxe-tampon-critique-christian-eckert-assure-qu-il-connait-le-sujet.php
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Elise Thiébaut a décidé de nous parler des règles. Et elle a bien raison. Parce que les règles on en parle peu ou on en parle mal. Enfin, on nous en parle mal ! Il y a une sorte de tabou et de rejet d'un phénomène qui n'a rien de bien extraordinaire vu qu'approximativement la moitié de la population mondiale est ou sera concerné. Ce n'est pas sale, ce n'est pas une justification à "l'hystérie" et ça n'a rien à voir avec tous les préjugés faciles qui l'entourent.

Elise Thiébaut survole tout ce qui se rapporte aux règles, que ce soit historique, légendaire, médical, sexiste, transhumanique, etc. C'est très intéressant et assez novateur même si la parole se libère ces dernières années pour dénoncer les produits toxiques contenus dans les protections périodiques, les mauvais traitements et les négligences infligés aux femmes souffrant d'endométriose ou autre, ou l'hypocrisie des publicitaires et des taxes supplémentaires infligées aux femmes et à leur intimité.
Le seul bémol de ce livre c'est que c'est un peu un fourre-tout d'informations variées et diverses sur les menstrues. On survole les sujets tout en emmagasinant beaucoup d'informations. La lecture n'est pas toujours très fluide. Mais Elise Thiébaut a une façon totalement naturelle et décomplexée de parler des "ragnagnas" et c'est super jouissif.
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Misère. Les revoilà. Les douloureuses. Les répugnantes. (Gobe un gramme de paracétamol et 80 milligrammes de fer en maugréant.) Les innommables. (Bat en retraite sous la couette.) Les maudites.

Avez-vous remarqué comme mon verbe se tarit, comme mes mots se pétrifient à l’évocation des règles ? C’est incroyable. À trente-deux ans, je ne peux pas parler de mon cycle menstruel sans m’étouffer de honte. (Respire bruyamment dans un sac.)

Si le tabou des règles pèse sur votre cage thoracique – exagérer, moi ? Jamais de la vie -, si saigner chaque mois pendant l’essentiel de votre existence vous agace prodigieusement, vous devriez lire le libérateur Ceci est mon sang d’Élise Thiébaut.

Libérateur car l’autrice y raconte ses « quarante ans de menstruations » avec un naturel, une décontraction qui font un bien fou.

« Il était temps de s’attaquer à ce tabou qui s’exerce de toute éternité ‘contre’ les femmes, et de transformer la complainte des ‘ragnagnas’ en chant de libération », écrit Élise Thiébaut, pour qui il était « absurde de parler des règles comme s’il s’agissait d’un phénomène étranger – telles la fonte des glaces ou la vie des paysans du Moyen Âge au bord du lac de Constance. »

N’y allons donc pas par quatre chemins !

Les règles, c’est quoi, au juste ?
C’est du « sang suspendu dans un mélange de mucus cervical, de sécrétions vaginales, d’eau et de tissus organiques issus de l’endomètre (…) à chaque cycle, le sang menstruel évacue également un ovule non fécondé, fabriqué à partir d’un ovocyte. »

Peu ragoûtant, dites-vous ? Attendez de lire la suite : « Le fluide menstruel (…) possède un nombre considérable de bactéries permettant de préserver l’équilibre de la flore vaginale, en vue de protéger le vagin et l’utérus des infections. »

Avouez que ça commence à devenir intéressant ! Si, en plus, je vous dis que les règles contiennent des cellules souches, vous savez, les fameuses cellules à l’impressionnant potentiel de guérison et de régénération ? Je ne sais pas vous, mais moi, je ne suis pas loin de leur organiser une cérémonie de réhabilitation, à mes ragnagnas longtemps frappées d’indignité.

« Odeur de marécage et de violettes fanées »
Et c’est peu dire. Dans le chapitre Sang peur et sang reproche, Élise Thiébaut passe en revue les innombrables préjugés avilissants associés aux règles. Des propos qui, émanant de Simone de Beauvoir, ont de quoi choquer : « C’est alors que chez la fillette naît ou s’exagère le dégoût de son corps trop charnel. Et passé la première surprise, le désagrément mensuel ne s’efface pas pour autant : chaque fois, la jeune fille retrouve le même dégoût devant cette odeur fade et croupie qui monte d’elle-même – odeur de marécage, de violettes fanées », écrit le Castor dans Le Deuxième sexe.

Ces mots teintés de mépris de soi sont pourtant d’une exquise subtilité lorsqu’on les compare avec ceux, totalement flippants, de Pline l’Ancien : « Difficilement trouvera-t-on rien qui soit aussi malfaisant que le sang menstruel. Une femme qui a ses règles fait aigrir le vin doux par son approche, en les touchant frappe de stérilité les céréales, de mort les greffes, brûle les plants des jardins ; les fruits de l’arbre contre lequel elle s’est assise tombent ; son regard ternit le poli des miroirs, attaque l’acier et l’éclat de l’ivoire ; les abeilles meurent dans leurs ruches ; la rouille s’empare aussitôt de l’airain et du fer, et une odeur fétide s’en exhale. Les chiens qui goûtent de ce sang deviennent enragés, et leur morsure inocule un poison que rien ne peut guérir. (…) Ce flux d’une telle virulence revient chez la femme tous les trente jours, et il est plus abondant tous les trois mois. » Je prie de toutes mes forces pour que Pline l’Ancien se réincarne à l’infini en cellule endométriale.

Briser le tabou des règles
Je vous laisse imaginer l’impact de ces croyances immémoriales sur l’inconscient des femmes. « Parce qu’elles ont leurs règles, parce que les règles font l’objet d’un tabou, les femmes subissent une forme d’oppression qu’aucun homme ne connaîtra jamais. C’est parce que le sang menstruel est tabou que les femmes souffrent sans remède depuis des millénaires. C’est parce que le sang menstruel est tabou qu’on leur a longtemps interdit de prendre la mer, de chasser, de voter ou d’être élues, de parler en public ou d’assumer des responsabilités politiques ou religieuses », écrit Élise Thiébaut.

Comment s’affranchir de ces préjugés ? Peut-être en faisant comme les Suédois : chanter à la gloire des règles ! À l’image de ce sympathique animateur qui, en octobre 2015, a entonné l’hymne trop mignon Hurra för mens dans une émission pour enfants, histoire de démystifier, dédramatiser un peu ce qui, au fond, n’est qu’un « banal » phénomène anatomique.

En attendant que de bienveillantes et rigolotes campagnes de sensibilisation soient menées sous nos cieux, lire Ceci est mon sang va déjà beaucoup vous aider à vous réconcilier avec vos ovaires, en déconstruisant un discours chargé de honte, de culpabilité et de dégoût, façonné par des siècles de patriarcat.

L’ouvrage vous apportera également des « solutions sang pour sang naturelles », si vous en avez marre des serviettes et autres tampons bourrés de pesticides et de parfums de synthèse. Pour ma part, il y a longtemps que je ne me passe plus de ce fabuleux objet, aussi pratique qu’écologique. (Respire convulsivement dans un sac.)

Je ne pourrai pas faire le tour du livre d’Élise Thiébaut en un seul billet – il faudrait, par exemple, un article complet sur la très invalidante endométriose, véritable plaie dans la vie d’une femme sur dix, et pourtant le cadet des soucis des chercheurs, probablement occupés à résoudre les problèmes d’infertilité de ces messieurs… – C’est pour cela que je vous conseille vivement de vous plonger avec délices dans ces 241 pages pleines d’humour, d’érudition et de réconfort.

Critique parue sur le blog : http://sanaguessouspro.wordpress.com/
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Avec humour et autodérision, l'auteur nous instruit sur l'histoire des menstruations, les mythes, les constructions sociales qui y sont liés et le poids que cela engendre sur les femmes, leurs "bienfaits" et leurs "méfaits", les fantasmes (masculins...) qui leur sont attachés, etc.

Un livre qui devrait être mis entre toutes les mains des jeunes filles, et femmes, mais pas seulement ! Les hommes auraient aussi beaucoup à apprendre de cette lecture...
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Excellent !
Le sujet m'intéressait, évidemment, puisque comme toutes les femmes, je suis concernées, mais je ne m'attendais pas à apprendre autant de choses ! L'anatomie féminine est bien moins étudiée que la masculine, mais franchement, ce livre m'a laissée la bouche ouverte.
Et puis quand vous l'aurez lu, vous regarderez le rouge à lèvres "rouge sang" d'un autre oeil :D !
Sérieusement, ce livre vaut le détour, je compte même l'acheter pour le faire lire par mes filles.
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Un livre sur les règles, oui, mais ce n'est pas un essai anatomique. Ce ne sont pas seulement les règles comme phénomène anatomique, biologique, qui touche la moitié de l'humanité, mais aussi comme construction sociale qui sont évoquées ici. L'auteure s'appuie donc sur la mythologie, la religion, l'anthropologie, le féminisme ou le marketing. En plus d'être instructive, cette lecture est aussi très drôle, grâce à l'écriture entre témoignage, distanciation ironique. A lire pour "toutes celles qui ont leurs règles" et pour "tous ceux qui les font", qui font croire que c'est honteux, tabou, et refusent d'écouter les femmes souffrantes.
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Le titre, explicite et facétieux, donne le ton : on va parler de choses sérieuse mais avec humour. La couverture où éclate cette magnifique couleur rouge tranche sérieusement aussi avec les succédanés bleus ou verts que les publicités pour les tampons et autres serviettes périodiques se croient obligés d'utiliser.
Fi des tabous donc, Elise Thiébaut nous emmène en sa compagnie à la découverte des règles, des premières aux dernières, au fil de son histoire personnelle, dans laquelle beaucoup se reconnaîtront.Elle se réfère aussi à L Histoire, l'économie, voire la science, sans jamais être ennuyeuse ou rébarbative.
Féministe, très drôle, ce n'est pas incompatible, l'autrice se révèle pleine d'humour et de ressources, fustigeant au passage le machisme des scientifiques, des médecins ou soulignant l'opacité entourant la composition des serviettes et tampons périodiques.
On apprend plein d'infos et même les littéraires pur jus comme moi ne seront pas perdues dans les explications scientifiques, très imagées et claires.
Remarquons au passage qu 'Elise Thiébaut ayant souffert d'endométriose, fait aussi le point sur cette pathologie trop souvent méconnue.248 pages qui se dévorent toutes seules.
Et zou sur l'étagère des indispensables !
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Encore aujourd'hui, et malgré les avancées de ces dernières années, les règles restent un tabou important de notre société. de fait, Ceci est mon sang d'Élise Thiébaut est toujours d'actualité. Quoique je parle d'actualité mais cet essai est plus qu'un livre sur les dernières avancées en matière de règles ; il aborde les menstruations en long, en large et en travers, en commençant par redéfinir ce dont il s'agit, la façon dont ça se passe chez les autres animaux… Il est également question des mythes qui entourent les règles, qu'il s'agisse d'Artemis ou de la Vierge Marie et de la Sainte Ceinture, de la mayonnaise qui tourne, etc. Thiébaut parle également du business très lucratif qui entoure les règles, des dernières avancées (au moment où elle rédigeait ce livre, la taxe sur les produits de protections périodiques qui s'élevait à 20% passait enfin à 5,5%), de femmes qui s'engagent pour lutter contre ce tabou, de l'endométriose, des recherches autour du fluide menstruel afin de, peut-être, régénérer les cellules vieillissantes ou malades… En somme, c'est un ouvrage assez complet.

Au début, je me suis demandée si j'allais vraiment aimer Ceci est mon sang. En effet, l'autrice parle pas mal de son expérience, or je n'étais pas certaine d'avoir envie de lire son ressenti à elle – je voulais quelque chose d'universel. Et finalement, j'ai beaucoup aimé : qu'elle parle de son vécu comme des généralités. En effet, les deux se mélangent bien et, surtout, le livre est plein d'humour, ce qui fait du bien ! Bon, ce ne sont pas que des tranches de rires et, l'une des raisons qui m'a fait apprécié ce livre, c'est qu'il est plein d'informations, de citations, etc. Ainsi retiendrai-je un certain nombre de choses que j'ai noté et j'ai décidé de vous en partager quelques-unes, à commencer par une théorie sur la réappropriation du sang menstruel par les hommes et que l'on retrouve partout dans le monde ; avec la circoncision mais aussi avec la castration (ainsi la présence des castrats permettait de ne pas avoir de femmes sur scène) ou encore un rite qui consiste, pour les hommes, à s'entailler régulièrement le pénis pour faire couler le sang. Je ne sais pas si j'adhère à cette théorie, comme quoi il s'agit de la reproduction du sang des femmes, d'une façon de se l'approprier, toutefois je l'ai trouvée très intéressante.
Il m'a plu de redécouvrir Kiran Gandhi, une artiste qui a parcouru tout un marathon en ayant ses règles mais aucune protection périodique, ou encore la poétesse Rupi Kaur dont une photo la montrant (vêtue) avec du sang entre les jambes n'a cessée d'être censurée sur Instagram (pour être enfin acceptée).
Parlons maintenant des produits périodiques : ça rapporte combien chaque année, à votre avis ? En moyenne 30 milliards de dollars à travers le monde. Et pourtant, même en Europe, on continue à trouver des pesticides, du glyphosate et autres substances nocives (vous avez dit cancéreuses ?) dans nos tampons et serviettes. Avec un tel rendement financier, ne pourrait-on pas faire un effort pour ne pas mettre de saletés dans nos protections ? du coup, quelles sont les alternatives ? Il y a, entre autres, la coupe et les culottes menstruelles (que j'utilise moi-même : c'est écologique et économique – remarquez que les deux vont souvent de pair). Petite info supplémentaire : l'ancêtre de la coupe menstruelle se nommait Tassette et a été mise au point par Leona Chalmers (elle a été vendue jusqu'à la fin des années 1960).
Le syndrome prémenstruel, mythe ou réalité ? Il est probable qu'il tienne en partie du mythe – du genre lucratif. En effet, une bonne partie des symptômes seraient plutôt dus à des facteurs externes (le stress ou l'alimentation, par exemple) et, quand on y regarde bien, les hommes ont également des migraines, de l'anxiété, de l'insomnie… Seulement, eux, on ne leur demande pas s'ils ont leurs règles. En parlant de ce que les ragnagnas (terme qui viendrait du gascon « arrouganh » qui signifie « désir ») nous font, l'endométriose toucherait 10 à 15% des personnes menstruées (encore faut-il que le diagnostic soit posé, sachant que cela met encore entre 7 et 9 ans). En revanche, le truc cool, c'est que les cellules menstruelles pourraient permettre, dans les années à venir, des avancées importantes en médecine (certains espèrent même l'immortalité… n'exagérons rien).
[…]
Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé Ceci est mon sang. C'est très intéressant, jamais chiant, souvent avec des touches d'humour. Je vous conseille donc vivement cet essai sur les règles 🩸
Lien : https://malecturotheque.word..
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