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EAN : 9782707192929
248 pages
La Découverte (05/01/2017)
3.89/5   97 notes
Résumé :
Avoir ses « ourses », ses « ragnagnas », ses « coquelicots » ou « l’Armée rouge dans sa culotte »… : quelle que soit la façon dont on l’appelle, ce phénomène naturel qui consiste, pour les femmes, à perdre un peu de sang tous les mois (sans en mourir !) reste un tabou dans toutes les sociétés.
Pour en finir avec cette injustice, Élise Thiébaut nous propose d’explorer les dessous des règles : elle nous fait découvrir les secrets de l’ovocyte kamikaze, l’histoi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Faisons la paix avant de nous dire adieu (mes règles et moi).
Ma cohabitation avec ces ennemies de trente ans a été/reste presque aussi compliquée que celle qu'a vécue l'auteur, Elise Thiébaut, avec les siennes. Mais à 54 ans, après environ 400 cycles - soit 2 400 jours entre rouge clair et rouge foncé -, elle en a fini, la veinarde.
Pas moi. Mais restons décents, je ne vais pas trop m'épancher, je me plaindrai juste des douleurs associées (au ventre, au moral, à la tête, alouette) et de la difficulté de gérer des flux erratiques. Voilà, vous pouvez rouvrir les yeux, j'ai terminé.

L'auteur va plus loin, et c'est tant mieux ! Elle règle ses comptes avec ses propres menstrues, certes, mais elle explique aussi la mécanique du phénomène et évoque la place des règles dans l'Histoire de l'humanité, les tabous associés, les différents problèmes posés par la gestion de cet écoulement sanguin (protections hygiéniques, coût prohibitif pour certaines femmes, pollution engendrée par leurs composants, toxicité, alternatives plus écolos...).

On apprend beaucoup, c'est parfois un peu ardu (surtout l'histoire des cellules souches en dernier chapitre), mais l'humour et l'autodérision de l'auteur rendent la lecture très agréable.

Un livre aussi intéressant qu'amusant, à faire lire aux hommes. Et même aux femmes, parce que le tabou est tenace : aujourd'hui encore, dans mon entourage, j'en connais peu qui discutent volontiers du sujet, alors que moi, j'aime bien me plaindre et être rassurée par vos témoignages, les filles ! 😉

■ http://www.dailymotion.com/video/xtmtx0_on-na-tire-sur-ma-techa-nawell-madani_fun
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Misère. Les revoilà. Les douloureuses. Les répugnantes. (Gobe un gramme de paracétamol et 80 milligrammes de fer en maugréant.) Les innommables. (Bat en retraite sous la couette.) Les maudites.

Avez-vous remarqué comme mon verbe se tarit, comme mes mots se pétrifient à l’évocation des règles ? C’est incroyable. À trente-deux ans, je ne peux pas parler de mon cycle menstruel sans m’étouffer de honte. (Respire bruyamment dans un sac.)

Si le tabou des règles pèse sur votre cage thoracique – exagérer, moi ? Jamais de la vie -, si saigner chaque mois pendant l’essentiel de votre existence vous agace prodigieusement, vous devriez lire le libérateur Ceci est mon sang d’Élise Thiébaut.

Libérateur car l’autrice y raconte ses « quarante ans de menstruations » avec un naturel, une décontraction qui font un bien fou.

« Il était temps de s’attaquer à ce tabou qui s’exerce de toute éternité ‘contre’ les femmes, et de transformer la complainte des ‘ragnagnas’ en chant de libération », écrit Élise Thiébaut, pour qui il était « absurde de parler des règles comme s’il s’agissait d’un phénomène étranger – telles la fonte des glaces ou la vie des paysans du Moyen Âge au bord du lac de Constance. »

N’y allons donc pas par quatre chemins !

Les règles, c’est quoi, au juste ?
C’est du « sang suspendu dans un mélange de mucus cervical, de sécrétions vaginales, d’eau et de tissus organiques issus de l’endomètre (…) à chaque cycle, le sang menstruel évacue également un ovule non fécondé, fabriqué à partir d’un ovocyte. »

Peu ragoûtant, dites-vous ? Attendez de lire la suite : « Le fluide menstruel (…) possède un nombre considérable de bactéries permettant de préserver l’équilibre de la flore vaginale, en vue de protéger le vagin et l’utérus des infections. »

Avouez que ça commence à devenir intéressant ! Si, en plus, je vous dis que les règles contiennent des cellules souches, vous savez, les fameuses cellules à l’impressionnant potentiel de guérison et de régénération ? Je ne sais pas vous, mais moi, je ne suis pas loin de leur organiser une cérémonie de réhabilitation, à mes ragnagnas longtemps frappées d’indignité.

« Odeur de marécage et de violettes fanées »
Et c’est peu dire. Dans le chapitre Sang peur et sang reproche, Élise Thiébaut passe en revue les innombrables préjugés avilissants associés aux règles. Des propos qui, émanant de Simone de Beauvoir, ont de quoi choquer : « C’est alors que chez la fillette naît ou s’exagère le dégoût de son corps trop charnel. Et passé la première surprise, le désagrément mensuel ne s’efface pas pour autant : chaque fois, la jeune fille retrouve le même dégoût devant cette odeur fade et croupie qui monte d’elle-même – odeur de marécage, de violettes fanées », écrit le Castor dans Le Deuxième sexe.

Ces mots teintés de mépris de soi sont pourtant d’une exquise subtilité lorsqu’on les compare avec ceux, totalement flippants, de Pline l’Ancien : « Difficilement trouvera-t-on rien qui soit aussi malfaisant que le sang menstruel. Une femme qui a ses règles fait aigrir le vin doux par son approche, en les touchant frappe de stérilité les céréales, de mort les greffes, brûle les plants des jardins ; les fruits de l’arbre contre lequel elle s’est assise tombent ; son regard ternit le poli des miroirs, attaque l’acier et l’éclat de l’ivoire ; les abeilles meurent dans leurs ruches ; la rouille s’empare aussitôt de l’airain et du fer, et une odeur fétide s’en exhale. Les chiens qui goûtent de ce sang deviennent enragés, et leur morsure inocule un poison que rien ne peut guérir. (…) Ce flux d’une telle virulence revient chez la femme tous les trente jours, et il est plus abondant tous les trois mois. » Je prie de toutes mes forces pour que Pline l’Ancien se réincarne à l’infini en cellule endométriale.

Briser le tabou des règles
Je vous laisse imaginer l’impact de ces croyances immémoriales sur l’inconscient des femmes. « Parce qu’elles ont leurs règles, parce que les règles font l’objet d’un tabou, les femmes subissent une forme d’oppression qu’aucun homme ne connaîtra jamais. C’est parce que le sang menstruel est tabou que les femmes souffrent sans remède depuis des millénaires. C’est parce que le sang menstruel est tabou qu’on leur a longtemps interdit de prendre la mer, de chasser, de voter ou d’être élues, de parler en public ou d’assumer des responsabilités politiques ou religieuses », écrit Élise Thiébaut.

Comment s’affranchir de ces préjugés ? Peut-être en faisant comme les Suédois : chanter à la gloire des règles ! À l’image de ce sympathique animateur qui, en octobre 2015, a entonné l’hymne trop mignon Hurra för mens dans une émission pour enfants, histoire de démystifier, dédramatiser un peu ce qui, au fond, n’est qu’un « banal » phénomène anatomique.

En attendant que de bienveillantes et rigolotes campagnes de sensibilisation soient menées sous nos cieux, lire Ceci est mon sang va déjà beaucoup vous aider à vous réconcilier avec vos ovaires, en déconstruisant un discours chargé de honte, de culpabilité et de dégoût, façonné par des siècles de patriarcat.

L’ouvrage vous apportera également des « solutions sang pour sang naturelles », si vous en avez marre des serviettes et autres tampons bourrés de pesticides et de parfums de synthèse. Pour ma part, il y a longtemps que je ne me passe plus de ce fabuleux objet, aussi pratique qu’écologique. (Respire convulsivement dans un sac.)

Je ne pourrai pas faire le tour du livre d’Élise Thiébaut en un seul billet – il faudrait, par exemple, un article complet sur la très invalidante endométriose, véritable plaie dans la vie d’une femme sur dix, et pourtant le cadet des soucis des chercheurs, probablement occupés à résoudre les problèmes d’infertilité de ces messieurs… – C’est pour cela que je vous conseille vivement de vous plonger avec délices dans ces 241 pages pleines d’humour, d’érudition et de réconfort.

Critique parue sur le blog : http://sanaguessouspro.wordpress.com/
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Élise Thiébaut, journaliste et féministe, a saigné tous les mois pendant quarante ans, à une grossesse et une pré-ménopause près. Phénomène on ne peut plus courant et étrange, qui valait bien qu'on en fasse au moins un livre. C'est avec une bonne dose d'humour qu'elle nous parle donc des « ragnagnas », les siennes et celles des autres, pour en ôter le vernis de silence et de méconnaissance. Histoire des menstruations et des croyances et peurs qui leur sont associées, petit tour d'horizon des protections périodiques, approche biologique (voire mécanique), mise en perspective à l'échelle des différentes sociétés et religions : de quoi se documenter et amorcer une réflexion nécessaire sur ce phénomène qui touche – plus ou moins régulièrement – au moins la moitié de la population mondiale.

Quelle meilleure arme que le rire et des informations claires pour lever un tabou sanglant ? Il n'y en a pas et l'auteure paraît être experte en la matière. Elle multiplie les parallélismes décalés mais incisifs entre les histoires : celle avec un grand H, la sienne et celles qu'on raconte. Cette « Petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font » donne à réfléchir en mettant en lumière ce qui se passe dans nos culottes et les répercussions – réelles ou fantasmées – que ces coulées de sang peuvent avoir sur la vraie vie. Celle où parfois on aurait envie de balancer un tampon imbibé à la tête de ceux qui invectivent : « T'as tes règles ou quoi ? » Celle où l'on saigne tous les mois sans en mourir, mais pas toujours sans souffrir.
Lien : https://auxlivresdemesruches..
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Ménopausée depuis quelques années, l'auteure raconte la galère que constituait pour elle la survenue de ses règles. Elle élargit son propos aux autres femmes ayant à subir ce désagrément récurrent.
Au-delà de l'inconfort physique et des douleurs associées pour certaines, elle expose aussi les conséquences sociales de ce phénomène naturel, en remontant dans l'Histoire humaine.

Le ton de cet essai est très agréable. L'auteure a le sens de la formule, employant souvent des expressions imagées et faisant des jeux de mots amusants. Si j'ai apprécié les parties consacrées à la biologie, les passages sur Artémis et la place des règles dans certains mythes m'ont en revanche paru trop longs.

J'ai été sidéré d'apprendre que les fabricants de protections hygiéniques sont dispensés d'afficher la composition détaillée de leurs produits, alors que des études indépendantes y ont décelé la présence de multiples substances chimiques nocives (en faible quantité, certes, mais sans analyse de leurs possibles effets).

Je conseille cet ouvrage instructif et drôle à partir de quinze ans, à tous, aux hommes qui subissent les conséquences de ces 'mystères féminins' - notamment celle de faire les courses pour leurs compagnes/filles comme le ministre Christian Eckert*...

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* http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/10/21/25002-20151021ARTFIG00137-taxe-tampon-critique-christian-eckert-assure-qu-il-connait-le-sujet.php
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Elise Thiébaut a décidé de nous parler des règles. Et elle a bien raison. Parce que les règles on en parle peu ou on en parle mal. Enfin, on nous en parle mal ! Il y a une sorte de tabou et de rejet d'un phénomène qui n'a rien de bien extraordinaire vu qu'approximativement la moitié de la population mondiale est ou sera concerné. Ce n'est pas sale, ce n'est pas une justification à "l'hystérie" et ça n'a rien à voir avec tous les préjugés faciles qui l'entourent.

Elise Thiébaut survole tout ce qui se rapporte aux règles, que ce soit historique, légendaire, médical, sexiste, transhumanique, etc. C'est très intéressant et assez novateur même si la parole se libère ces dernières années pour dénoncer les produits toxiques contenus dans les protections périodiques, les mauvais traitements et les négligences infligés aux femmes souffrant d'endométriose ou autre, ou l'hypocrisie des publicitaires et des taxes supplémentaires infligées aux femmes et à leur intimité.
Le seul bémol de ce livre c'est que c'est un peu un fourre-tout d'informations variées et diverses sur les menstrues. On survole les sujets tout en emmagasinant beaucoup d'informations. La lecture n'est pas toujours très fluide. Mais Elise Thiébaut a une façon totalement naturelle et décomplexée de parler des "ragnagnas" et c'est super jouissif.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Ma première rencontre avec un tampon hygiénique a eu lieu en 1973, deux ans avant que j'aie mes règles. Mon frère, alors âgé de huit ans, avait trouvé dans le placard de ma mère une boîte de Tampax et s'en était servi comme canons pour jouer aux petits soldats. Ma mère jugea que le moment était venu de nous expliquer ce qu'était les menstruations. Mon frère en tira cette conclusion qui nous fait encore rire aujourd'hui : « Donc si je vois un jour une femme qui saigne, ça ne veut pas dire qu'elle a été assassinée ? »
Plusieurs hommes m'ont raconté depuis leur traumatisme d'avoir vu, par hasard, du sang couler d'entre les jambes de leur mère, et l'angoisse qu'ils avaient éprouvée à l'idée que les femmes - toutes les femmes ! - perdaient du sang comme ça, régulièrement, sans pleurer et sans demander un pansement. « Je ne pouvais pas m'ôter de l'idée que quelque chose ou quelqu'un avait fait mal à ma mère », me dit ainsi un ami, qui ne peut écouter la chanson de Léo Ferré, 'Cette blessure' *, sans pleurer à chaudes larmes. Mon frère, en apprenant que des femmes saignaient, avait d'ailleurs annoncé son projet d'aller combattre cet ennemi imaginaire qui s'attaquait à elles, ce qui permettait par la même occasion de conserver au jouet périodique son usage initial d'arme fatale.
Ma mère, qui avait déjà perdu une boîte entière de tampons dans la guerre secrète qu'il menait avec ses petits soldats, changea de cachette, le privant ainsi d'un usage récréatif du Tampax...
(p. 97)

* https://www.youtube.com/watch?v=heKPfMEQXIY ♪♫
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Quand j'étais adolescente, l'expression la plus courante pour dire qu'on avait ses règles dans mon cercle était 'les Anglais ont débarqué'. Je croyais comme tout le monde que cette phrase faisait référence au débarquement de juin 1944 sur la côte normande, mais l'expression remonte en fait à la guerre de 1815 quand les Français ont perdu la bataille de Waterloo [...]. Les Britanniques qui occupèrent alors la France avaient un uniforme rouge, ce qui donna naissance à cette comparaison ironique. Dans certaines familles, les Anglais avaient été remplacés par l'Armée rouge, mais je ne crois pas que mes parents [communistes] auraient supporté que je souille d'une référence à mes menstrues l'héroïsme soviétique qui nous avait sauvés du nazisme.
Aujourd'hui encore, on dit en Belgique ou en Grèce que les Russes sont arrivés, tandis qu'aux Pays-Bas on 'hisse le drapeau rouge', voire le 'drapeau japonais'. Les Hollandais aiment dire que 'La Ferrari est devant la porte' ou que c'est 'le moment des torpilles', en référence aux applicateurs des tampons hygiéniques. Le lexique populaire est riche de formules menstruelles imagées : avoir ses fleurs, ses coquelicots, ses jours, ses lunes, son rosaire pour les plus poétiques, son ketchup ou son coulis de tomates pour les plus gourmandes. A l'étranger, on reçoit souvent de la visite : d'une mémé en Pologne, d'une tante aux Etats-Unis ('Aunt Flo', avec un jeu de mot sur 'flow', qui signifie 'flux'), d'un cousin en Allemagne ou d'un marquis en Italie.
(p. 63-64)
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A ceux qui ne considèrent pas la protection hygiénique comme un produit de première nécessité, j'aimerais rappeler que c'est une des premières choses que demandent les femmes qui vivent dans la rue, dans des zones de guerre ou de grande pauvreté. Parce qu'elles ne disposent pas de protections, des millions d'écolières dans certains pays d'Afrique ne vont tout simplement pas à l'école quand elles ont leurs règles, et utilisent, selon un rapport de l'Unesco, des feuilles sèches, de la boue, de la bouse, des peaux d'animaux, des chiffons ou du papier hygiénique qui les exposent non seulement à l'inconfort, mais aussi aux infections, à plus forte raison quand elles ont été victimes de mutilations sexuelles.*
(p. 125)
* Comme 200 millions de femmes dans le monde, selon les statistiques de l'OMS dans son 'Aide-Mémoire' publié en février 2016.
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[...] après les injections et masturbations d'usage, je fus inséminée un dimanche par un interne italien qui sifflotait 'Avanti o popolo alla riscossa, bandiera rossa trionfera' * tout en poussant sur la seringue qui envoyait les spermatozoïdes de Monsieur Poignet dans mon utérus. L'infirmière me tenait la main en souriant, et m'affirma qu'après les avoir examinés au microscope, elle les trouvait « très sympas ». Je ne savais pas qu'on pouvait distinguer le caractère des spermatozoïdes au microscope. [...]
Neuf mois plus tard ou quasi, je donnais naissance à une petite fille porteuse du patrimoine génétique « très sympa » - même si à l'adolescence ce côté de son caractère s'atténua quelque peu, sans doute en raison du versant maternel sur lequel personne n'avait jugé bon de faire des remarques encourageantes lors des séances de monitorage.
(p. 203-204)
* 'En avant ô peuple, à la révolte, le drapeau rouge triomphera !'
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En août 2015 [... une étude indépendante] révèle la présence de vingt à trente composants chimiques différents dans les spécimens analysés [six références de tampons des marques Nett, Tampax et Casino], dont on ne trouve aucune mention sur les emballages. Car, rappelons-le, les produits d'hygiène corporelle ne sont pas soumis à la même législation que celle qui s'applique pour les cosmétiques destinés à entrer en contact direct avec la peau* et à y demeurer plus de huit heures. La seule législation dont ils dépendent est celle relative à la fabrication du papier, si bien qu'ils ne sont contrôlés par aucune autorité sanitaire.
(p. 115)
[* alors même que les capacités d'absorption des muqueuses sont largement supérieures à celles de la peau]
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