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EAN : 9782748505634
127 pages
Syros (01/03/2007)
3.25/5   2 notes
Résumé :

Comment se fait-il que la moitié de la population mondiale soit si peu représentée dans les institutions des États, dans les gouvernements, dans les centres de pouvoir ? Les femmes vivent depuis toujours en situation de " sous-représentation " politique. Pourquoi cette exclusion ? Quand et comment les femmes ont-elles décidé de s'en affranchir ?Après le témoignage de femmes politiques qui évoquent leur par... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
En un court écrit de 130 pages de 2007, après avoir évoqué le parcours de trois femmes politiques, députée UMP, députée européenne, et femme politique suisse, Agnès Boussuge et Elise Thiébaut rappellent que la France a eu, depuis le Moyen-âge et le Roi-Soleil, en passant par les temps révolutionnaires et post-deuxième guerre mondiale, de nombreuses féministes, suffragettes, secrétaires et sous secrétaires de ministres en 1936, et d'autres plus proches de nous.
Je suis restée un peu « sur ma faim » en fin de lecture. le titre de l'essai ne correspond pas au contenu et tout est survolé sans rien abordé en profondeur. Est-ce un ouvrage pour des lycéens (énnes) à étudier en terminale? Je n'ai pas trop compris le but du livre; J'ai un sentiment d'inachevé…
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Comment avez-vous abordé votre fonction de députée européenne ?
J'ai découvert un milieu politique plus ouvertement sexiste que le milieu académique, dans lequel j'ai eu du mal à faire reconnaître ma compétence. En tant que scientifique, je maîtrisais un champ de connaissance et personne ne me le contestait. Là, j'ai dû faire face aux batailles pour le pouvoir, à l'ambiance glaciale, aux attaques en-dessous de la ceinture, sans parler des discussions humiliantes sur le quotas de femmes...comme s'il s'agissait de quotas laitiers ! Je n'avais pas l'intention, au départ, de m'intéresser aux problèmes de la condition féminine . Je ne voulais pas être cataloguée de manière péjorative dans les "questions de bonnes femmes".
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C'est un fait : les partis préfère payer des amendes de plusieurs milliers d'euros plutôt que de présenter un nombre égal de femmes et d'hommes sur leurs listes. Pour Janine Mossuz-Lavau, spécialiste de la parité, la raison majeure "tient à la mauvaise volonté de nombre de partis politiques qui, à l'exception de la gauche et des Verts dans la période récente, des cénacles masculins fonctionnant en circuit fermé, se reproduisant à l'identique et n'étant pas prêts à retirer une place à un homme pour la donner à une femme".
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...Il faut ajouter que la Révolution Française, d'abord populaire, a été confisquée par les bourgeois. La bourgeoisie représente l'économie marchande, l'économie des choses, par opposition à la véritable économie des productions humaines : ce que nous faisons , ce que nous sommes, nos relations les uns avec les autres. Dès qu'on met l'économe des choses avant l'être humain, on nie une partie de l'humanité et on crée un système de domination. ( Séverine Auffret )
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Video de Agnès Boussuge (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Agnès Boussuge
« le Grand Remplacement est à nos portes ! », « La civilisation européenne est menacée ! », « le féminisme a proclamé la fin des hommes ! », « Les valeurs de la nation sont bafouées ! »? Ce bref florilège serait risible par son absurdité s?il ne cachait pas des croyances bien réelles et une percée idéologique virulente, appelant à un nécessaire retour aux sources du « roman national ». C?est donc à déjouer les pièges de cette fiction que s?emploie Élise Thiébaut. Elle s?interroge d?abord sur sa propre « identité » : qu?est-ce que l?histoire de cette Française dite « de souche » a-t-elle à nous dire de l?histoire de France ? En se livrant à des tests ADN, à des recherches généalogiques et archivistiques, elle pose des questions qui révèlent des tabous et impensés de la mémoire collective. Que nous apprend la génétique ? Quels sont les liens entre généalogie et patriarcat ? Quel impact la traite négrière et la colonisation ont-elles eu sur sa famille et plus largement sur son pays ? Quel rôle les cocottes et courtisanes du XIXe siècle ont-elles joué dans le mythe de la séduction à la française ? Avec un plaisir aigu et une vivacité pugnace, l?autrice livre une autobiographie de la France singulière comme antidote au roman national.
Journaliste et féministe, Élise Thiébaut a publié « Ceci est mon sang. Petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font » (2017) et « Les règles? quelle aventure ! » (Éd. La ville brûle, 2017). Elle est aussi l?autrice des « Fantômes de l?Internationale » (2019). Elle a publié des livres destinés au jeune public sur les droits des femmes avec Agnès Boussuge (Éd. Syros) et un recueil de nouvelles, le Guide pratique de l?apocalypse (Éd. Quintette, 2000). Elle est aussi l'autrice de textes décalés qui, dans le métro parisien, racontent l?histoire des stations et a publié deux livres sur les feux d?artifice (Éd. Actes Sud).
A lire l'essai d'Elise Thiébaut « Mes ancêtres les gauloises. Une autobiographie de la France » ? https://bit.ly/2MG23dn Parution 5 septembre 2019 - Editions La Découverte
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