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EAN : 9782373552317
126 pages
Unicite (18/07/2018)
5/5   5 notes
Résumé :
Cinq nouvelles saignantes
La Machette rouge : Thomas, en vacances à Cuba, se trouve mêlé à une sordide histoire familiale. Le meurtre de l’un des protagonistes finira par arranger tout le monde ou presque.

La Gentiane : Pour faire aboutir les investissements publics indispensables à son projet, un industriel séduit la Directrice d’un cabinet ministériel. Elle est drôle, elle est belle. Tout irait pour le mieux... sauf qu’elle boit de la gentia... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Chaque nouvelle se passe dans un paysage bien défini : une île péruvienne, le centre de Paris, un triste village de l'Est, un site archéologique ou un gros bourg cubain. À chaque fois le lieu semble influencer directement l'histoire. Car comment expliquer autrement les pulsions étranges qui animent les personnages ? Et surtout comment expliquer des techniques meurtrières qui frôlent la folie ?
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Ayant eu le plaisir de jouer dans une pièce de François Mourelet, j'ai été curieux de voir s'il était aussi paradoxal dans ses nouvelles. Et je n'ai pas été déçu. J'y ai retrouvé le même humour cinglant mais aussi cette même bienveillance. C'est un mélange de cynisme et de gentillesse. Un cocktail piquant.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Graal rarement accessible, le crime parfait doit respecter trois règles, inamovibles : une victime (proche du meurtrier, de préférence), un mobile (qui entraîne la préméditation, nécessairement) et un artiste (toujours coupable, forcément). Parmi ces trois constantes, une seule ne doit jamais être con-nue du public sinon de la justice : l’identité du meurtrier ou, du moins, la preuve de sa culpabilité. Le mobile est indispensable, aussi dérisoire soit-il, ce qui exclut les tueurs en série qui choisissent leur proie au hasard et qui ne sont mûs que par de bas instincts. Certains auteurs considèrent que, puisque les meurtres en série sont aléatoires et imprévisibles, ils devraient plutôt être classés dans la catégorie accident.
Assis sur le tabouret de la salle de bain, Fabrice Levide referma De l’assassinat considéré comme un des beaux-arts. Il avait rarement lu un livre aussi vite. De fait, il l’avait survolé car les chapitres ne tenaient pas les promesses du titre.
— De Quincey a eu le mérite de lancer le débat sur le fond, songea Fabrice en s’essuyant les doigts de pied, mais il n’a jamais mis ses propres idées en pratique. La qualité d’un assassinat ne doit pas être fonction de la notoriété de la victime. C’est aussi ridicule qu’un meurtre sans mobile.
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