La chambre des morts

En cours de lecture, quand, dans un polar assez noir merci, je tombe sur des phrases comme "L'homme dont la jeunesse fleurissait au travers d'une acné tenace" ou "Attentif au moindre battement de lumière, le Monstre s'engagea sur l'océan campagnard avant de disparaître sous des frondaisons menaçantes", je me demande si je vais avoir le courage de continuer. Soupir.
Les personnages sont prévisibles: une jeune policière qui, se bat contre les préjugés anti-féministes de son supérieur et qui "n'a pas de bras masculins pour la soutenir" (sic), un détraqué qui tue des enfants, 2 paumés qui doivent gérer une fortune trouvée par hasard, tout cela aurait pu faire un excellent polar si ce n'avait été du style et de l'absence de zones grises dans le caractère des protagonistes.
Oh boy! Et je n'en suis qu'à moins de 10% lu. Allez, je donne la chance au coureur et je continue la lecture. Pour un temps au moins.
PS: c'est mon premier contact avec cet auteur. Pas sûr que je recommence l'expérience.
(Suite)
"L'ampoule crasseuse du plafond tressautait pleurant des ombres fugitives sur les briques étouffées par des sillons charnus de moisissure"
Des briques étouffées? des sillons charnus de moisissure?
"Son visage luttait contre les morsures du temps en entretenant un potager de boutons d'acné"
Un potager de boutons d'acné?
Bon j'arrête le Thilliez bashing et la lecture de ce livre.
Je n'ai pas le courage d'endurer plus.
Je laisse une étoile car cela aurait pu être un bon livre n'eût été du style.
Conseil: à la bibliothèque du quartier, faire un détour en arrivant au rayon des thi

Thilliez Franck - "La chambre des morts" – Pocket, 2005 (ISBN 978-2266205016) - Prix Quai du polar en 2006 - Prix SNCF du polar en 2007.

Je me souvenais confusément avoir gardé une mauvaise impression d'une autre lecture de cet auteur (voir recension Deuils de miel), mais j'avais tout de même acheté ce roman tout simplement parce que l'intrigue se déroule dans le Nord.

Hélas !!! C'est le type même du roman raté par un auteur qui en remet, en remet, en remet… jusqu'à plus soif, que ce soit en croisant trop d'intrigues dont il ne vient plus à bout, en insérant des tirades entières de psychologie de bazar sur les criminels (avec la désormais incontournable petite fliquette qui se targue de jouer la profileuse), en se vautrant dans la description gratuite de scènes d'une violence extrême, en imaginant un fonctionnement totalement fantaisiste (et c'est peu dire !) de la police. le pauvre malheureux s'enferre encore plus en lâchant çà et là (de préférence en fin et début de chapitre) une phrase bien ampoulée, s'imaginant ainsi faire "dans le grand style", tournures alambiquées qu'il lui arrive aussi de placer dans la bouche de tel ou tel personnage en dehors de toute crédibilité.
Ce ne serait là qu'un exemple de cette pitoyable littérature de gare produite au kilomètre par des auteurs sans talent, s'il n'y avait toutefois ce trait bien actuel de la violence décrite dans le moindre détail avec cette glauque complaisance de l'écrivain tablant sur le voyeurisme morbide hélas trop répandu et encouragé par certains médias.

mon premier Thilliez et sans doute mon dernier . une histoire glauque , trash , un vrai faux suspense, une complaisance pour les descriptions des écorchés qui in fine n apportent pas grand chose au récit , une psychologie des personnages inexistante une fin bâclée et un style d écriture qui m a déplu ( froid et au tournant de quelques paragraphes des envolées pseudo lyriques incompréhensibles )

Voilà un roman que j'ai terminé pour la seule raison que j'étais captif. Non ! Pas de la « Bête » ou de quelque autre monstre de la littérature gore. Juste coincé dans un voilier avec ce seul bouquin et sans le moindre requin aux alentours pour en rajouter !
Bon, l'histoire est tarabiscotée et bien peu crédible, mais on ne demande pas à un thriller de respecter un réalisme pur et fidèle. Surtout qu'elle n'est pas trop mal ficelée – sauf la fin en queue de poisson car manifestement l'auteur ne savait pas comment s'en sortir – et surtout menée sur un rythme soutrenu et captivant. Les rares aspects positifs étant soulignés, passons au reste qui me fait classer ce bouquin dans les authentiques bouquins ratés.
D'abord on charge la barque avec du morbide, du sanguinolent, sans une once d'élégance ou d'humour, on accumule les clichés avec une fliquette profileuse inspirée, avec des flics d'opérette, avec des voleurs demeurés, avec des méchantes lesbiennes, sado-maso et carnavalesques. Bref toute une kyrielle de personnages improbables et sans aucune, mais alors aucune épaisseur psychologique. Pour couronner l'ensemble, des dialogues qui sonnent faux et surtout un style ampoulé, prétentieux, ridicule, qui fait rigoler au début et exaspère à la fin !
Jen ne connaissais pas Franck Thilliez et ne découvrirai probablement rien d'autre de son oeuvre mais je lui recommanderai de lire Fred Vargas ou Olivier Norek – et beaucoup d'autres – pour la maîtrise de l'histoire, Camus, Maupassant ou Flaubert pour le style. Car si « il soigne son style, il ne le guérit pas ! »
Vous aurez compris que je ne recommande ce livre qu'à ceux qui veulent faire un cadeau à quelqu'un d'impressionnable qu'ils détestent particulièrement.
Comme j'ai « profité » d'une écoute audio, j'adresse mes félicitations à la lectrice, Marie-Christine Letort, au phrasé mélodieux et qui énonce certaines descriptions sans rire !
Exemple : *« il pinça son stylo (?) et cocha n'importe quoi, histoire d'exciter sa parcelle de chance, de profiter de la loi des séries qui rythme la sinusoïde des destinées »*
Ou *« devant, au travers de la baie vitrée, la dune se tendait au ciel, arrosée d'or lunaire, bercée par les herbes hautes qui bruissaient dans l'air tels des orgues de chlorophylle ».*

C'est moi, vous m'avez trouvée!! Celle qui n'a pas aimé Franck Thilliez!!
J'ai trouvé que c'était inutilement gore, un peu déjà vu dans le genre. Je l'ai lu il y a un moment mais il m'a pas mal fait penser au "silence des agneaux". J'avoue avoir gardé cette impression mais je ne sais plus pourquoi.
J'ai franchement eu peur, c'est peut-être ça que les fans aiment d'ailleurs. Mais il m'a manqué un petit quelque chose pour que j'accroche vraiment.

J'ai détesté ce livre !
Certes, il y a du suspens mais pour moi, ça a été horrible à lire. C'est glauque, noir ...
Enfin bref, je le conseille pas aux âmes sensibles (même celles qui croivent ne pas l'être vraiment !).

Indigeste ....
No comment

je n'ai pas de critique car bien que j'adore l'auteur, je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout, loin s'en faut, je suis cependant habituée à ses livres et ses horreurs, mais là c'en était trop
je n'ai pas pu poursuivre sans quoi je ne dormais pas ou alors un sommeil rempli de cauchemars.

Bof

Le livre, est techniquement bien construit, Mais ne parvient malheureusement pas à captiver le lecteur.

Les personnages, en particulier Lucie, manquent d'attachement, et cela contribue à l'aspect peu engageant de l'histoire.
Le style d'écriture complexe rend la lecture désagréable (utilisation exagérée de métaphores) , ce qui est dommage compte tenu du potentiel du livre.

De plus, la fin est décevante et semble bâclée.
On s'attendait à ce que Lucie ait un lien plus étroit avec les événements, surtout étant la seule capable à résoudre les énigmes. Sa fascination presque anormale aurait pu être explorée davantage, mais le livre laisse cette opportunité inexploitée.

En outre, la multitude d'événements qui se succèdent contribue à une certaine perte de goût, éparpillant l'attention du lecteur au lieu de renforcer l'intrigue principale.

Je déteste abandonner mes lectures mais ça a malheureusement été le cas ici. Pourtant j'adore Franck Thilliez... mais je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire. J'ai abandonné à 110 pages de la fin. Cela faisait 2 semaines que je traînais dessus, mais quand ça veut pas, ça veut pas ! Je ne dis pas que ce livre n'est pas bien, je l'ai trouvé correct, ce n'est à mes yeux pas le meilleur Thilliez que j'ai pu lire, et ma reprise du boulot n'a pas aidé, je pense avoir besoin d'un peu de temps pour retrouver mon rythme !