Puzzle (BD)

Dans les couloirs de l'hôpital psychiatrique, le médecin, accompagné d'une infirmière, fait le tour des chambres. Derrière la porte 22, un certain Lucas Chardon qui a tué, il y a quatre mois, sept personnes à coups de tournevis. Crise de paranoïa visiblement. le patient ne se rappelle de rien. À l'intérieur, Lucas réussit à défaire ses liens et à se pendre, une taie d'oreiller sur la tête... C'est ce cauchemar qui réveille brutalement Ilan Dedisset. "Knockin' on heaven's door" résonne dans l'appartement. C'est Chloé, son ex-petite amie qui l'appelle. Ravie de lui annoncer une très bonne nouvelle : elle a enfin trouvé l'entrée du jeu de paranoïa. Un jeu étrange, un endroit lugubre, huit candidats au départ, 300000€ au gagnant. Un jeu où rêve et réalité se confondent...

Adapté du roman éponyme de Franck Thilliez, cet album nous plonge dans le jeu Paranoïa dont la règle n°1 est que, quoiqu'il arrive, rien de ce que vous allez vivre n'est la réalité. Aux manettes de ce jeu, Ilan et son ex-petite amie, Chloé, qui vont se retrouver face à d'autres candidats aussi perspicaces qu'étranges. Les règles du jeu, quant à elles, restent floues, l'hôpital psychiatrique où il se déroule, angoissant, et l'ambiance s'en retrouve de plus en plus inquiétante et sombre. Déjà fragile depuis la mort inexpliquée de ses parents, le jeune Ilan n'est pas au bout de ses surprises. le lecteur non plus tant l'auteur nous manipule et que le final se révèle aussi inattendu que surprenant. Mig s'approprie parfaitement le récit de Franck Thilliez : plus de 210 pages sans temps mort, un découpage narratif efficace, un trait vif, une bichromie accentuant cette ambiance oppressante et chimérique.

"Puzzle" est peut-être le roman de Franck Thilliez qui m'a le moins plu jusqu'à aujourd'hui (parmi le peu que j'ai lus), certainement parce qu'il est le seul dont j'avais compris la trame dès le départ. Je découvre aujourd'hui son adaptation graphique, pour laquelle Franck Thilliez s'est associé avec Mig pour les dessins.

Lorsque ses parents sont décédés dans d'étranges circonstances, le couple qu'Ilan formait avec Chloé n'a pas tenu le coup, elle qui était aussi sa partenaire dans les chasses au trésor. Lorsque cette dernière le recontacte, c'est pour lui annoncer qu'elle sait comment participer à "Paranoïa", un jeu mystérieux qui promet "la frayeur de votre vie". Seuls les premiers capables de résoudre certaines énigmes ont le privilège d'y participer. Ilan et Chloé en font partie. Arrivés sur place, ils découvrent leur terrain de jeu : un hôpital psychiatrique désaffecté depuis cinq ans, dont a séjourné entre autres le tueur au tournevis. Ilan et Chloé prennent connaissance des quelques règles et des autres joueurs.

« Règle n°1 : Quoi qu'il arrive, rien de ce que vous allez vivre n'est la réalité. Il s'agit d'un jeu. »

« Règle n°2 : L'un d'entre vous va mourir. »

La partie débute, chacun ayant un objectif à atteindre. Mais voilà qu'au fil du jeu, certains disparaissent, d'autres sont retrouvés morts un tournevis planté dans le ventre... Parallèlement, Ilan met la main sur d'étranges indices le menant sur une piste inattendue, celle de la mort de ses parents...

Bien que forcément raccourcie, on y retrouve totalement l'intrigue de base. On y reconnaît tout aussi bien le travail de Franck Thilliez : des personnages manipulés, manipulant à leur tour les lecteurs. L'auteur joue souvent avec la santé mentale de ses protagonistes, ce qui est le cas dans "Puzzle". Ses thèmes de prédilection sont bien présents également : psychiatrie, folie, énigmes, faux-semblants, meurtres. Évidemment, ayant déjà lu le roman original et qui plus est sans avoir pu être manipulée (j'avais fait le rapprochement avec un autre livre plutôt connu assez vite), je n'ai pas été surprise par le déroulement de l'histoire, ni par son dénouement.

Mais j'ai pu la redécouvrir en images cette fois-ci. Mig a fait le choix de n'utiliser qu'une seule couleur, le bleu et toujours dans la même nuance, qu'il a associé au noir et blanc, et qui accentue l'atmosphère oppressante et angoissante de ce huis clos. Mig ne donne pas toujours dans la précision, ses dessins sont très aérés et ne s'encombrent pas de détails. Mais ses traits vifs sont efficaces, ils donnent du caractère à ses dessins, qu'il sait rendre très expressifs.

Un peu plus de texte aurait sans doute permis de ne pas tourner les pages aussi vite, aurait sans doute maintenu davantage la tension. Mais dans l'ensemble, cette adaptation est une bonne reconstitution.

Ce que j'ai ressenti:…Une euphorie paranoïaque…

Je ne lis JAMAIS, mais alors, jamais de BD…Mais là, Franck Thilliez oblige, il me fallait cette adaptation de Puzzle, car c'est LE livre que j'ai adoré ,plus que tout, avec ce jeu de pistes dans cet hôpital psychiatrique haletant…

Et donc en une seule soirée, il était lu et apprécié!!!Cette nouvelle expérience de lecture fut bien plus agréable que je ne m'y attendais…En 200 pages de dessins, on revit notre plus grand thriller qui nous avait complètement glacé…Et d'ailleurs, le monochrome de blanc/bleu rend à merveille l'ambiance froide et hivernale de la course paranoïaque aux cygnes noirs…La BD reste fidèle au roman, mais on sent la touche artistique de MIG, et le mix fait plutôt merveille, sans compter que la qualité du papier et sa couverture cartonnée en fait un fantastique objet de collection pour tout fan qui se respecte…

J'ai été donc ravie de me replonger dans cette folle aventure, me balader dans les couloirs froids et cauchemardesques du Complexe Psychiatrique de Swanessong, de revivre autrement le jeu Paranoia, de mettre des images sur les personnages qui m'ont marqué…Le coup de tournevis, heu pardon, le coup de coeur est encore au rendez-vous pour cette histoire aux frontières de la folie et ses pièces de puzzle rouges, heu pardon, de bulles blanches vous fera entrevoir toutes les couleurs de l'arc-en-ciel grâce à sa lumière sur les événements marquants de ce jeu dangereux…

« Règle numéro 1 : « Quoiqu'il arrive, rien de ce que vous allez vivre n'est la réalité. Il s'agit d'un jeu. »

Je ressors de cette lecture avec l'envie de voir d'autres thrillers mis en bulles, (et ça , c'était pas gagné d'avance, donc le pari est gagné pour Monsieur Thilliez)! Je pense que l'auteur peut être très fier de ce joli projet, et je pense qu'il n'a pas fini de combler ses lecteurs, s'il emprunte ainsi d'autres expériences en tant qu'écrivain…

Lien : https://fairystelphique.word..

Lorsque j'ai vu qu'un roman de Thilliez avait été adapté en BD, j'ai tout de suite voulue savoir ce que cela donnait. N'ayant pas lu le roman éponyme, je suis rentrée facilement dans l'histoire en me laissant surprendre. Les trois couleurs utilisées : bleu, blanc, noir renforcent le côté angoissant et un certain huis-clos s'en dégagent. le récit : Ilan et Chloé aiment les chasses au trésor. Ils s'embarquent tous les deux dans un jeu qui est plus vrai que la réalité, il s'appelle "Paranoïa", tout un programme.
Une histoire haletante et angoissante, qui se passe dans un ancien hôpital psychiatrique avec ses instruments de tortures. de quoi s'angoisser à l'avance et d'imaginer le pire.
Bravo aux auteurs de cette BD, le scénariste Franck Thilliez, bien sûr mais aussi à l'illustrateur Mig. Un beau rendu d'un thriller à la sauce bande dessinée.

J'ai préféré Puzzle à Puzzle !
Étonnant, non ?

Alors que Puzzle livre m'avait laissé plus que dubitatif, et je déteste dubiter, Puzzle bd m'a ravi au plus haut point, celui d'exclamation de contentement !

Une chasse au trésor dans un ancien asile d'aliénés, ça vous tente ?
Vous devriez, 300000 balles à la clé pour le plus perspicace !

Huit est un très mauvais chiffre lorsque l'on a en horreur le partage.
Tout le monde ne vous pas un culte à Pagny et son ♫Apprendre à donner♪.

Contrairement à Pierrot Corneille qui baillait rarement, selon la légende, ils partirent huit mais par un prompt renfort de coups et autres infâmes mortelles malversations, ils fondirent comme peau de chagrin en arrivant au magot.
Le jeu s'appelle Paranoïa.
Lorsque frontière entre rêve et réalité se distend dangereusement, il est parfois préférable de vouloir sauver sa peau plutôt que son compte en banque.

Le trait majoritairement bleunc, doux mélange entre bleu et blanc, sied à ravir et apporte un certain apaisement.
Une accalmie fort appréciable pour contrebalancer avec ce sentiment d'enfermement plutôt bien retranscrit dans cet hôpital psy refusé 5238 fois au catalogue Airbnb pour bête cause de foutage de jetons réitératif.

Très beau boulot !

BD tentée un peu par hasard, sur le seul nom de Franck Thilliez. L'auteur de polars m'est relativement peu connu (j'ai du lire un seul de ses livres), mais l'idée d'adapter un de ses bouquins en bande dessinées était surprenante. L'adaptation est sobre, sans fioriture, ni colorisation (tout est blanc et bleu). Reste une intrigue, un peu complexe, à base de doutes et de folie.

Ilan suit sa copine Chloé dans une chasse au trésor bien dotée (300 000 euros), mais dont les règles ne leur sont dévoilées qu'au dernier moment, quand regroupés avec les autres finalistes, ils doivent explorer un immense asile abandonné pour y trouver des trophées. Paranoïa (c'est le nom du jeu) s'avère être l'épreuve ultime : jouer avec ses propres peurs. Ilan sent vite que sa raison flanche : il découvre dans ses poches des mots de sa propre écriture, est plaqué sur une chaise électrique dans laquelle il est électrocuté – sauf que la chaise n'est pas reliée au courant…. Tout part de travers. Qui sont les autres participants ? Pourquoi a t-il l'impression de revivre certaines scènes ?...

Le résultat m'a laissé perplexe. le climat est oppressant, mais une seule explication peut faire tenir ce fragile château de cartes – et évidemment c'est celle qui conclue l'ouvrage. du coup, le lecteur qui devine vers où on le conduit n'attache pas grande importance aux péripéties. Je me demande si le polar m'aurait plus scotché que cette honnête BD prévisible.

J'ai été curieuse de lire cette adaptation de Puzzle en roman graphique, j'ai aimé le dessin de Mig, les couleurs choisies, le trait de dessin.

Cependant je trouve que la bd va vraiment vite, heureusement que j'avais déjà lu le livre auparavant, je ne sais pas si lorsqu'un lecteur a lu ce roman graphique il retourne à la lecture du livre.

On suit ici Ilan qui cherche l'entrée d'un jeu se nommant Paranoïa, suite au décès de ses parents celui-ci est encore déboussolé.

Ce jeu va le mener dans un hopital psychiatrique désaffecté, le reste est à découvrir si vous en avez la curiosité.

Ayant lu le roman de Franck Thilliez l'année dernière (c'est d'ailleurs un de mes thrillers préféré), l'histoire m'était familière avant de commencer cette bande dessinée.
Ce qui est intéressant dans cet exercice est de pouvoir comparer la vision que je m'en étais fait et la vision de Thilliez et Mig retranscrite en image.

Premièrement je n'avais pas imaginé les personnages de cette façon, surtout Ilan (le perso principal) que je voyais plutôt méditerranéen aux cheveux courts alors que dans la BD il a les cheveux longs et est plutôt d'apparence nordique.
Pour les décors j'ai été très surpris de voir que pas mal d'éléments correspondaient exactement à ce que je m'étais imaginé, La scène de la péniche ou encore l'ancien Hôpital psychiatrique, terrain de jeu du roman, je les voyais à peu près comme ça.
Un truc impressionnant : les angles de vue, souvent en lisant on se représente un certain angle de vue de chaque scène ou lieu, ici j'ai plusieurs fois eu l'impression d'avoir déjà vu la scène sous l'angle dessiné, c'est très surprenant.

Au niveau scénaristique rien à dire, c'est bien représentatif du roman et respectueux des scènes (autant qu'ont puisse le faire en 200 pages de BD). Pour les dessins je dirais "chapeau" car c'est super beau et original, tout est bleu blanc et noir en aplat, j'adore, c'est sobre et efficace.

Que vous ayez donc lu le roman ou non, vous pouvez lire cette bande dessinée sans soucis, c'est du travail bien fait, beau et intéressant.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..

Une histoire où il est difficile de comprendre la part du réel et celle de la folie. Un jeu de rôle dans un hôpital psychiatrique qui va tourner au drame. Peut-être est-ce plus compréhensible si on a lu le roman. Dessins en noir et blanc agrémentés de bleu sont parlants et beaux.

L'adaptation en bande dessinée du roman de Franck Thilliez, Puzzle, a été présentée lors de mon Club de lecture d'avril. J'ai déjà lu deux romans de cet auteur, Vertige et la Chambre des morts et j'avais beaucoup apprécié son style. J'étais donc très curieuse de savoir ce que cela allait donner en bande dessinée même si je n'avais pas lu au préalable, le roman éponyme.

Le jeu Paranoia est presque une légende urbaine. Tout le monde en a entendu parler, tout le monde veut y participer mais personne ne sait réellement s'il existe ni ce qu'il s'y passe. Aussi, lorsqu'Ilan et Chloé, fameux chasseurs de trésor, tiennent une piste, ils n'hésitent pas une seule seconde. A la clef, 300000 Euros et deux premières règles pour le moins déconcertantes :
- Règle n°1 : Quoiqu'il arrive, rien de ce que vous vivrez n'est réel, il s'agit d'un jeu.
- Règle n°2 : L'un d'entre vous va mourir.
Dans un centre psychiatrique abandonné, la partie commence…

Incontestablement, le point positif de cette bande dessinée est l'ambiance.
- Pour ma part, j'adore l'Urbex (regarder les photos des explorateurs, pas aller moi-même sur place, je suis trouillarde !) et explorer par procuration les vieilles maisons abandonnées, les usines désaffectées ou les hôpitaux délaissés. Cela pourrait paraître glauque à certains mais pour ma part, je trouve à ces lieux une certaine beauté, fanée certes mais réelle et loin des canons habituels. D'ailleurs, j'en profite pour faire de la pub à Jean-Noël mais si vous voulez aller savoir à quoi ressemble un hôpital psychiatrique abandonné, je vous conseille de vous rendre sur son site. Pour en revenir à la bande dessinée, les illustrations rendent bien l'atmosphère oppressante et angoissante de ce genre de lieux.
- de plus, j'ai eu l'occasion en mars dernier de participer à mon premier escape game et j'ai tout bonnement adoré cette espèce de chasse au trésor. Si certains d'entre vous ne connaissent pas le principe : enfermé pendant une heure dans une salle à thème (pour ma part, c'était un tombeau égyptien mais vous avez aussi à Grenoble, le fameux hôpital psychiatrique), vous devez vous en échapper par le biais d'indices, avant la fin de la période écoulée. Et j'ai bien retrouvé l'atmosphère de ce jeu dans la bande dessinée avec cette aura de mystère alliée à l'excitation du défi.

En ce qui concerne l'intrigue et les rebondissements, le lecteur est immédiatement happé et l'action menée tambour battant. Très honnêtement, on ne voit pas les pages défiler et je reconnais bien là le style des romans de Thilliez. En revanche, j'ai été beaucoup plus déçue par le dénouement : s'il est vrai que j'avais eu quelques doutes, notamment sur l'identité du personnage portant un sac sur la tête, le reste ne m'a au final pas transcendé. J'ai trouvé cela un peu dommage et c'est ce qui explique ma note finale.

En conclusion, la bande dessinée m'a suffi car le dénouement un peu WTF ne m'a pas donné vraiment envie de poursuivre avec le roman initial. En revanche, elle a été un bon exercice de style et j'espère que l'auteur s'essayera à d'autres adaptations de cet acabit.
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